[****] Rabobank Cycling Team 2014 2/3

Salut à tous, je vais reprendre mon récit avec la Rabobank ici.

Difficulté : extrême à partir de l'Amstel Gold Race 2012


Sommaire :
bilan du Giro 2012 et premières recrues
Critérium du Dauphiné 2012
Tour de Suisse 2012
championnats nationaux ITT
championnats nationaux, pt 1
championnats nationaux, pt 2
présentation Tour de France 2012
Tour de France 2012, semaine 1
Tour de France 2012, semaine 2
présentation des recrues
Tour de France 2012, semaine 3
Tour de France 2012, bilan
Eneco Tour
Clasica San Sebastian
Vattenfall Cyclassics
Présentation Vuelta 2012
Vuelta 2012, semaine 1
Vuelta 2012, semaine 2
GP de Plouay
Vuelta 2012, semaine 3
Vuelta 2012, bilan
Classiques canadiennes
Championnats du monde ITT
Présentation de la course en ligne
Championnats du monde
Tour de Lombardie
Images marquantes de la fin de saison
Classements de la saison 2012
Bilan de la formation Rabobank
Qui sera élu Vélo d'Or 2012 ?
Présentation des équipes 2013
Interview de pré-saison
Championnat d'Australie
Tour Down Under 2013
Février 2013 (1&2/2)
Paris - Nice 2013
Tirreno - Adriatico 2013
Milan - San Remo 2013
Tour de Catalogne 2013
Grand Prix E3 2013
Gent - Wevelgem 2013
Trois Jours de La Panne + Tour des Flandres 2013
Tour du Pays Basque 2013
Présentation Paris - Roubaix
Paris - Roubaix 2013
Amstel Gold Race 2013
Flèche Wallonne 2013
Tour du Trentin 2013
Liège - Bastogne - Liège 2013
Tour de Romandie 2013
Tour de Turquie 2013
présentation du Giro 2013
Giro 2013, semaine 1



C’est l’air plus soulagé qu’heureux  qu’Erik Breukink s’est présenté ce matin en conférence de presse en compagnie d’un représentant de la Rabobank. Il venait pourtant annoncer la prolongation du contrat avec la banque néerlandaise d’une année supplémentaire. "Ce fut un long mois" finit par lâcher le manager de Rabobank Cycling Team, "les négociations furent longues et difficiles, mais nous sommes finalement parvenus à les convaincre de rempiler pour un an". Cet aveu confirme les rumeurs circulant depuis quelques semaines sur le flou entourant l’avenir ce cette équipe. En effet, Rabobank était réticente à s’engager avec un sport qu’elle considère sur le déclin. "Nous pensons que ce sport est gangréné. Il n’y a qu’à regarder tous les scandales de ces dernières années pour s’apercevoir que les tricheurs sont partout ! Nous ne voulions pas que notre image soit ternie par ces affaires". Mais pourquoi ce renouvellement alors ? "Nous avons inclus une clause dans le contrat, validée par l’UCI, qui nous permet de nous retirer à la moindre affaire de dopage liée à notre effectif !".


Robert Gesink espère enfin briller sur le Tour de France cette année

Les coureurs sont prévenus, la pression du sponsor sera forte cette année et ils devront être exemplaires. Car le sponsor a longtemps hésité. "Le cyclisme est de moins en moins populaire aux Pays-Bas. Les hollandais ne se reconnaissent plus à travers ces sportifs. Il faut retrouver un état d’esprit particulier pour ne pas tomber dans ces travers. Si nous devions nous investir plusieurs années encore dans le cyclisme, nous voulons que notre équipe s’inspire de la mentalité basque. Au Pays Basque, les gens sont selon nous guidés par des valeurs simples mais fortes, et forment une grande famille. Ce sont ces valeurs que nous voulons retrouver chez Rabobank Cycling Team. Cela serait évidemment très profitable si l’équipe pouvait se développer dans cette région".

La volonté du sponsor est claire, mais encore faut-il que les résultats suivent pour capitaliser sur ce nouveau départ. "Il a fallu également les convaincre que notre équipe sera compétitive" concède Breukink. L’an dernier, après un début de saison en demi-teinte mais de bonnes classiques de printemps, l’équipe s’était effondrée après juin, ne remportant que 6 victoires dont trois lors du seul tour de Grande-Bretagne (plus le classement par points de la Vuelta grâce à Mollema, auteur d’une bonne course). Le point d’orgue de cette fin de saison loupée est l’énième Tour de France raté de leur leader Robert Gesink, l’éternel espoir du cyclisme hollandais.

Pour vivre une meilleure saison Breukink croit connaître la solution : "Le plus important est de faire un bon début de saison et ainsi de créer une dynamique de groupe. Avec la confiance les résultats devraient suivre au vu du talent de notre effectif. Le groupe est jeune mais ont du courage et du talent à revendre." Il leur faudra bien ça pour compenser les départs de trois cadres de 2011. Le sprinteur Oscar Freire est parti à l'intersaison chez Katusha, tandis que Weening et Langeveld ont préféré poursuivre leur route dans la nouvelle formation Orica-GreenEDGE.


Objectifs du sponsor :

Ces objectifs sont pour la plupart réalisables. Je pense qu’on a l’effectif pour être présents sur presque tous les tableaux. Les top 5 et top 3 lors du Giro et de la Vuelta sont inenvisageables, mais pour le reste on espère être à la hauteur des attentes de notre sponsor.

Et voici les coureurs qui devraient nous permettre d’atteindre nos objectifs.



Robert Gesink, 25 ans
Notre meilleur atout pour les grands tours. Il sera notre leader unique sur le Tour de France, où il espère enfin triompher de la malchance et claquer un top 5. Il n’a pas encore montré tout son potentiel, mais on espère  qu’il va cette année s’affirmer comme l’un des tous meilleurs grimpeurs au monde.


Bauke Mollema, 25 ans
Un coureur assez complet et bourré de talent. On lui confie de grosses responsabilités cette année : il sera notre leader sur les Ardennaises et sur la Vuelta, où il va jouer le général et les étapes.


Luis León Sánchez, 28 ans
Notre assurance tout risque ! Avec lui, on est rarement déçu. On lui a demandé d’être en forme dès le début de saison pour tenter de satisfaire les objectifs du sponsor sur les courses World Tour espagnoles. Il fera ensuite un break jusqu’au Tour de France, où on espère une victoire d’étape, comme il en a pris l’habitude depuis quelques années, avec pourquoi pas le maillot à pois en bonus !


Lars Boom, 26 ans, et Matti Breschel, 27ans
Ils seront co-leaders sur les flandriennes. Leur rivalité est saine car ils s’entendent très bien. Le jour J, l’un pourra se sacrifier pour l’autre sans aucun problème. On espère remporter au moins une classique grâce à eux. Breschel devrait arriver en forme plus tôt que Boom, qui courra le Giro. Breschel se mettra lui au service de l’équipe sur le Tour  de France


Théo Bos, 28 ans
Cet ancien pistard veut enfin confirmer son talent après une brillante carrière dans les vélodromes. Il sera notre sprinter sur le Tour de France, où il espère remporter un bouquet.


Mark Renshaw, 29 ans
Il veut prouver qu’il est plus qu’un simple poisson pilote. Ce sera sa première année en tant que sprinter à part entière, et on espère qu’il va nous claquer de belles victoires, notamment sur le Giro sur lequel des équipiers lui seront dévoués.


Graeme Brown, 32 ans
Il aura à cœur de se racheter après une saison 2011 vierge de tout succès. Il sait qu’il ne lui reste plus beaucoup d’années pour briller et veut claquer quelques victoires tant qu’il en est capable.


Steven Kruijswijk, 24 ans
Un autre gros talent, selon moi le plus grand de sa génération. Il ambitionne le maillot blanc du Tour de France, son gros objectif de l’année. Il lui faudra pour cela entrer dans le top 10, mais il en est capable !


Wilco Kelderman, 20 ans
La future star de demain ! Son profil fait penser à Tony Martin. À 20 ans, il a de l’ambition et le fait savoir. Il nous a demandé carte blanche pour se préparer comme il l’entendait pour le Giro. Il a l’air tellement motivé qu’on lui fait confiance. À lui de ne pas nous décevoir !


Michael Matthews, 21 ans
Le plus gros potentiel de l’effectif ! Le problème, c’est  qu’il ne le sait pas. Le jour où il passera plus de temps à s’entrainer qu’à se coiffer, il deviendra monstrueux ! Il ira faire ses classes sur la Vuelta, et on attend de lui quelques succès sur des courses de moindre importance dès cette année. À lui de s’en donner les moyens car notre patience et celles du sponsor a ses limites.


Tom Jelte Slagter, 22 ans
Tout le contraire de Matthews. Il n’est pas très talentueux, mais c’est un gros bosseur qui veut réussir. Il est pour l’instant méconnu du grand public, mais ne devrait pas tarder à faire parler de lui s’il continue dans cette voie.


Résultats 2012

Date	Course	Vainqueur	Leader UCI
17-22/01	Down Under's Tour	Matthew Lloyd	M.Lloyd (106 pts)
04-11/03	Paris - Nice	Luis León Sánchez	LL.Sánchez (107 pts)
07-13/03	Tirreno - Adriatico	Robert Gesink	LL.Sánchez (107 pts)
17/03	Milan – San Remo	Tom Boonen	LL.Sánchez (107 pts)
23/03	E3 - Harelbeke	Fabian Cancellara	T.Boonen (132 pts)
25/03	Gent-Wevelgem	Matti Breschel	F.Cancellara (164 pts)
19-25/03	Tour de Catalogne	Robert Gesink	R.Gesink (218 pts)
01/04	Tour des Flandres	Alessandro Ballan	F.Cancellara (244 pts)
02-08/04	GP al Pais Vasco	Luis León Sánchez	LL.Sánchez (319 pts)
08/04	Paris - Roubaix	Tom Boonen	F.Cancellara (324 pts)
15/04	Amstel Gold Race	Bauke Mollema	F.Cancellara (324 pts)
18/04	Flèche Wallonne	Philippe Gilbert	F.Cancellara (324 pts)
22/04	Liège – Bastogne - Liège	Philippe Gilbert	F.Cancellara (324 pts)
24-29/04	GP de Romandie	Joaquin Rodriguez	F.Cancellara (324 pts)
07-29/05	Giro di Italia	Alejandro Valverde	I.Basso (340 pts)
03-10/06	Critérium du Dauphiné	Vincenzo Nibali	I.Basso (340 pts)
09-17/06	Tour de Suisse	Cadel Evans	I.Basso (370 pts)
10-16/07	Tour de Pologne	Mikhail Ignatiev	I.Basso (370 pts)
01-23/07	Tour de France	Bradley Wiggins	B.Wiggins (504 pts)
06-13/08	Eneco Tour	Fabian Cancellara	B.Wiggins (504 pts)
14/08	GP San Sebastian	Philippe Gilbert	B.Wiggins (504 pts)
19/08	Vattenfall Cyclassics	Stuart Hathaway	B.Wiggins (504 pts)
26/08	GP de Plouay	Greg Van Avermaet	B.Wiggins (504 pts)
07/09	GP du Québec	Lars Boom	B.Wiggins (504 pts)
09/09	GP de Montréal	Greg Van Avermaet	B.Wiggins (504 pts)
18/08-09/09	Vuelta a España	Alberto Contador	B.Wiggins (582 pts)
29/09	Gran Premio di Lombardia	Bauke Mollema	B.Wiggins (582 pts)
10-14/10	Beijing Tour	Bauke Mollema	B.Mollema (603 pts)

Résultats 2013

Date	Course	Vainqueur	Leader UCI
17-22/01	Down Under's Tour	Juan Manuel Gárate	JM.Gárate (107 pts)
04-11/03	Paris - Nice	Wouter Poels	JM.Gárate (107 pts)
07-13/03	Tirreno - Adriatico	Dan Martin	JM.Gárate (107 pts)
17/03	Milan – San Remo	Matti Breschel	W.Poels (110 pts)
23/03	E3 - Harelbeke	Alessandro Ballan	M.Breschel (116 pts)
25/03	Gent-Wevelgem	Fabian Cancellara	M.Breschel (176 pts)
19-25/03	Tour de Catalogne	Wouter Poels	W.Poels (226 pts)
01/04	Tour des Flandres	Fabian Cancellara	M.Breschel (256 pts)
02-08/04	GP al Pais Vasco	Pierre Rolland	M.Breschel (256 pts)
08/04	Paris - Roubaix	Matti Breschel	M.Breschel (356 pts)
15/04	Amstel Gold Race	Philippe Gilbert	M.Breschel (356 pts)
18/04	La Flèche Wallonne	Bauke Mollema	M.Breschel (356 pts)
22/04	Liège - Bastogne - Liège	Philippe Gilbert	M.Breschel (356 pts)
24-29/04	GP de Romandie	Vincenzo Nibali	M.Breschel (356 pts)
07-29/05	Giro di Italia	Robert Gesink	M.Breschel (356 pts)
09-17/06	Tour de Suisse	Jürgen Van den Broeck	M.Breschel (356 pts)

Nico32 a écrit:

Nephilim66 a écrit:

Pierre80500 a écrit:Oui il l'a transféré c'est sa première saison avec Rabo

OK. je n'avais pas noté mais j'approuve totalement

Pourtant tu avais dit :

Nephilim66 a écrit:Ton équipe sur les pavés
on saura bientôt si :
Boom + Leezer + Gallopin + Breschel  =  Cancellara  

C'est pas faux... rien ne t'échappe !! mais qd j'ai écrit cela j'avais pas réalisé  ... 
je suis un peu lent dès fois !! 
IL était p'têt pas écrit en orange....

Nephilim66 a écrit:IL était p'têt pas écrit en orange....

Si  

Offredo 80 PAV   la bonne blague

Pierre80500 a écrit:Offredo 80 PAV   la bonne blague

Et le plus endurant du jeu (avec Van Avermaet et je ne sais plus qui) avec 81end

Nico32 a écrit:

Nephilim66 a écrit:IL était p'têt pas écrit en orange....

Si  

Je cherche une autre excuse....
Bon ben à ma part être mentalement déficiant je ne trouve pas ^^  

Après les Flandriennes, l’heure est venue des Ardennaises. La première d’entre elles se tient dans le Limbourg néerlandais depuis 1966, j’ai nommé l’Amstel Gold Race. La seule classique néerlandaise du calendrier Pro Tour se joue souvent lors de la montée finale du Cauberg. La dernière édition n’a d’ailleurs pas dérogé à la règle. Malgré une tentative de Gerrans qui avait attaqué les premiers pourcentages en tête, une vingtaine de coureurs s’était disputés la victoire. Bien lancé par Martens, Bauke Mollema avait déposé Fränk Schleck et Gilbert pour aller chercher la première classique de sa carrière.

Le scénario risque toutefois d’être bien différent cette année. En effet, les organisateurs ont décidé d’innover puisque la ligne d’arrivée ne sera plus tracée au sommet du Cauberg mais environ un km plus loin. Ce final avait déjà été testé lors des derniers championnats du monde. Personne n’avait tenté sa chance dans ce mont et un groupe sorti au train avait disputé un sprint pour la victoire. Sagan s’était imposé devant Boom, Simon, Kolobnev et Boasson Hagen. Cinq profils différents, qui témoignent du nombre importants de coureurs pouvant s’imposer aujourd’hui.

Malgré son peu de chance de succès, l’échappée du jour est très prisée. Caruso, Geniez, Bardet, De Clercq, Herrada et Verdugo obtiennent finalement un bon de sortie. Les BMC pour Gilbert, les Acqua & Sapone pour Sagan, et Froome et Cobo pour Boasson Hagen et Van Avermaet se relaient tranquillement pour contrôler leur avance. Si tranquillement qu’à 50 kms du but, le peloton n’a encore perdu aucun élément !

Cet attentisme ne convient pas à certains qui préfèrent une course difficile. C’est le cas du deuxième de la dernière édition, Fränk Schleck, qui attaque dans une descente à 40 kms du Cauberg. Il n’est évidemment pas très efficace et le luxembourgeois est vite repris par Vinokourov. Le duo revient sur les courageux du jour tandis que la Sky a désormais placé Uran et Porte en tête d’un peloton qui perd enfin des éléments. Le rythme s’accélère encore quand Bardet décide de contrer l’aîné des Schleck et de faire de la résistance solitaire. L’écrémage continue : Rodriguez, Hesjedal, Contador, A.Schleck, S.Sánchez, Kreuziger et Cunego sont les premiers prétendants à la victoire à lâcher prise à 27 kms de l’arrivée.

Quelques attaques sans importance continuent de secouer le groupe de tête. Puis les grandes manœuvres commencent lorsque Philippe Gilbert surprend son monde en posant une mine à 15 bornes de l’arrivée. Le belge était le favori mais a décidé de tenter sa chance de loin, à l’image d’un Cancellara sur le Tour des Flandres. Il est pris en chasse par T.Martin, Van Avermaet, De Gendt, Schleck et Vaugrenard tandis que Nuyens et Sagan mènent les autres favoris. Ladagnous et Boasson Hagen font aussi des efforts alors que leurs leaders sont à l’avant, étrange tactique des deux formations…

Le puncheur de la BMC creuse l’écart. Sous l’arche des 8 kms et les premiers rayons de soleil, il possède désormais 39 secondes de marge sur De Gendt, et 50 sur le groupe des favoris. Mais les routes menant à la montée finale du Cauberg se font face à un fort vent de face qui pénalise le belge. L’écart se réduit même si, à l’entame du Cauberg, Gilbert possède toujours 36 secondes de marge sur un groupe de 21 unités menées par Van Avermaet, Sagan et Nuyens. Comme l’an passé, Martens fait son apparition en tête des poursuivants au pied du Cauberg, Mollema dans sa roue.

Ce juge de paix est monté à une allure impressionnante. Van Avermaet fait également le forcing pour libérer Boasson Hagen à 2000 mètres de la ligne. Wegmann est dans le sillage du norvégien tandis que Sagan semble coincer. Mollema et Gerrans, qui étaient dans la roue du champion du monde, sont malheureusement enfermés. Ce contretemps leur sera fatal car ils ne reverront jamais les deux hommes. Le sprint est serré ; Wegmann fait illusion un instant en revenant à la hauteur de son adversaire, mais Boasson Hagen finit par avoir le dernier mot. Toutefois, ce sprint n’aura d’incidence que pour les places d’honneur, puisque Philippe Gilbert a grimpé le Cauberg encore plus vite que ses poursuivants. Il a pu savourer son troisième Amstel Gold Race dans les derniers hectomètres et lance idéalement sa semaine.

Spoiler:

Dans le virage précédent la montée du Cauberg, Wilco Kelderman n’était plus lucide malgré qu’il se trouve dans un groupe d’attardés. Il a tâté des barrières, et notamment sa rotule qui s’est brisée sous le choc. C’est dommage pour le jeune néerlandais qui arrivait en pleine forme pour le Tour de Romandie, son premier objectif de l’année. Il faut désormais penser à la fin de saison.

Dommage la blessure de Wilco  

Mollema rate le podium de pas grand chose  

Dommage Mollema. Kelderman sera t'il vite rétablis ?

Gilbert 

LeSuisse a écrit:Dommage la blessure de Wilco  

Mollema rate le podium de pas grand chose  

J'espérais qu'il soit maillot blanc de Romandie  
Il a choisi la mauvaise roue  

Petersagan22 a écrit:Dommage Mollema. Kelderman sera t'il vite rétablis ?

Gilbert 

Vers mi-juin je crois...
Il a été impressionnant. J'ai sûrement mal joué le coup de mon côté. Pour ma défense, je n'ai que 3 coureurs en forme (Mollema, Martens et Kelderman à 71VAL, 61END, 68RES). Les aurtes sont là pour préparer le Giro ou faire le nombre.

Fait chier pour Kelderman
J'espère qu'il terminera la saison fort

La Flèche Wallonne est sûrement la moins difficile des Ardennaises. Couramment, un peloton conséquent arrive au pied du Mur de Huy et se dispute la victoire sur mille mètres de montée. Pourtant, l’édition 2012 a échappé à la règle. L’écrémage avait été important, car les formations des leaders chassaient derrière un groupe de contre parti à plus de 100 kms du Huy. Parmi eux, Wiggins avait profité du travail de Uran pour aborder le mur final seul en tête. Une quinzaine de secondes derrière se trouvaient Gilbert, Albasini, Mollema et Vinokourov qui avaient faussé compagnie à ce qu’il restait du peloton deux kms plus tôt. Mais seuls les deux premiers cités avaient pu rattraper le futur vainqueur du Tour de France, Gilbert s’imposant finalement de très peu face au suisse. Mollema n'avait pris que la 13ème place après avoir craqué face à ces terribles pourcentages.
ps : c'était ma première course en extrême. Un an déjà !

Comme il y a trois jours, la pluie est au rendez-vous, ce qui n’empêche pas le début de course d’être animé. Marzano, Charteau, Vanotti et Scognamiglio sont les premiers à prendre véritablement le large. Malheureusement pour eux, six hommes vont partir en contre alors que leur avance est de 2 minutes. La jonction est effectuée après 55 kms parcourus, mais ce gros groupe n’est pas au goût de la BMC et de la RadioShack qui le ramène très vite dans le rang, avec Cancellara pour une fois dans le rôle du chasseur. Les attaques continuent donc, à la faveur de Devenyns, Houanard et Vanthourenhout, qui s’extirpent dans la première montée du Mur de Huy. Ils seront rejoints par Van Impe, puis Demaret, puis Quemeneur une trentaine de bornes plus loin et cette fois, le peloton les laisse filer.

Plus rien ne sera à signaler avant le km 131, où Van den Broeck porte la première accélération. Il rejoint rapidement les marloux du jour et stabilise l’écart avec le peloton aux alentours des deux minutes. Tout le monde se souvient de la performance de Wiggins l’an passé, qui avait failli résister au retour des favoris. On ne veut donc prendre aucun risque du côté des Euskaltel qui font le forcing dans le deuxième passage du Mur de Huy par Nieve et Txurruka. Très attentif, Gilbert s’est placé en troisième position. Tout le contraire de Gerrans qui n’a pas retenu la leçon. L’australien est piégé au même endroit que l’an passé, tout comme Nibali, A.Schleck, S.Sánchez et Contador. Néanmoins, après 10 kms de poursuite des coéquipiers de Tony Martin, un peloton de 150 unités se reforme.

Avec 50 secondes de marge à 11 bornes de Huy, les mètres de l’échappée sont comptés. D’autant que les favoris secouent le peloton. Tony Martin et Simon Gerrans veulent se racheter de leur bourde de tout à l’heure et accélèrent en compagnie des frères Schleck et de Contador. Gilbert, Sagan, Valverde et la plupart des autres favoris réagissent avec un temps de retard, mais un gros relais de Slagter rend toutes ces tentatives vaines.

Andy, Gerrans, Gilbert, Valverde et Martin ne se résignent pas et tentent à nouveau de sortir dans la descente menant au Mur, comme cela avait été le cas l’an passé. Cette fois, Kreuziger les ramène dans le rang avant que Casar et Van Avermaet ne sortent à leur tour. Le duo fera encore moins illusion que leurs prédécesseurs puisque Martens a pris avec autorité les commandes d’un peloton encore conséquent. L’allemand aborde donc en tête le juge de paix de cette classique, Mollema dans son sillage. Cependant, le placement a été délicat car les autres favoris ne sont que vers la 10ème position du groupe. Calé dans la roue de Mollema, Nieve pourrait en profiter malgré les efforts déjà fournis.

Le tempo imposé par les Rabobank au pied du Mur est si élevé que les RadioShack, avec notamment Monfort, doivent déjà fournir un effort pour revenir à la hauteur de Mollema à 600 mètres du sommet. C’est le moment que choisit le néerlandais pour sortir de la roue de Martens et produire son accélération. À 300 mètres du but, alors que la pente commence à s’adoucir, les uns payent leurs efforts tandis que d’autres sont encore relativement lucides et font la différence. Mollema s’envole ainsi vers un beau succès. Gilbert l’avait privé du doublé sur l’Amstel, Mollema lui rend la pareille aujourd’hui malgré un retour très impressionnant du belge pour la seconde place. Le 5ème du dernier Tour de France accroche la dernière marche du podium.

Spoiler:

Phil!!! Dommage pour Bauke
Puis: Yeaah!! Bien joué Mollema!

Dommage la blessure de Wilco

Alba' 5 eme  

Bien jouer la victoire !  

LeSuisse a écrit:Alba' 5 eme  
 

Quel chauvin!!  

Bien joué!! 1 partout!!! LBL vous départagera