['14] Etixx Quick-Step

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Pour se remettre dans le contexte et en attendant une nouvelle saison, voici un petit flashback !

Tom BOONEN - 15 octobre 1980

Chez Omega-Pharma Quick-Step depuis .... 2012.

PRINCIPALES VICTOIRES :

Champion du monde sur route 2005.
Champion du monde du contre-la-montre par équipes 2012.
Champion de Belgique sur route 2009 et 2012.
Meilleur sprinteur du Tour de France 2007.

Paris Roubaix 2005, 2008, 2009, 2012 et 2013.
Tour des Flandres 2005, 2006, 2012 et 2013.
Gand-Wevelgem 2004, 2011, 2012 et 2013.
Grand Prix E3 Harebelke 2004, 2005, 2006, 2007 et 2012.

6 étapes du Tour de France. (2 en 2004, 2 en 2005 et 2 en 2007)
2 étapes du Tour d'Espagne. (2 en 2008)
Porteur du maillot jaune du Tour de France pendant 4 jours en 2006.

Tom Boonen est un des coureurs les plus doués de sa génération. Considéré comme le successeur de Johan Musseuw après sa victoire sur le Gand - Wevelgem c'est pourtant sur les sprints que se révèle le futur champion belge en emportant deux étapes du Tour de France 2004, dont celle des Champs Élysées. Mais il ne tarde pas à confirmer sur les pavés en réalisant le doublé Tour des Flandres - Paris-Roubaix en 2005, qui est son année : après un abandon sur le Tour de France, où il avait remporté deux étapes, il devient en septembre champion du monde à Madrid. Avec ce maillot irisé, Boonen va gagner de nouveau le Tour des Flandres, avant d'être défait sur Paris-Roubaix. Sur le Tour de France, il n'arrive à remporter aucune étape tombant sur un Robbie McEwen exceptionnel, mais va porter pendant quatre jours le maillot jaune de leader. En 2007, sans victoires sur les grandes classiques pavées, il arrive sur le Tour de France en tant que candidat au maillot vert, qu'il remportera sur les Champs Élysées, après avoir emporté deux étapes au courant du Tour. En 2008 et 2009, il va s'offrir ses deuxième et troisième Paris-Roubaix, revenant à une longueur de Roger de Vlaeminck. Mais ses succès sont ternis par deux contrôles positifs à la cocaïne. En 2010 et 2011, Tom Boonen n'arrive plus à trouver l'ouverture sur "ses" classiques pavées malgré une seconde victoire sur Gand-Wevelgem en 2011 et une seconde place sur le Tour des Flandres l'année précédente. Ce n'est qu'en 2012 qu'on retrouve le vrai Tom Boonen, qui va réaliser un quadruplé, pour l'instant unique : Grand Prix E3, Gand-Wevelgem puis de nouveau le doublé Tour des Flandres - Paris-Roubaix, égalant ainsi les différents records sur ces deux dernières courses. Et en 2013, Tommeke a fait fort, trop fort pour ces adversaires : même s'il manque le Grand Prix E3 Harebelke, il va s'offrir de nouveau Gand-Wevelgem ainsi qu'un troisième doublé Tour des Flandres - Paris-Roubaix qui le place désormais seul recordman sur ces deux courses.  




  Mark CAVENDISH - 21 mai 1985

Chez Omega-Pharma Quick-Step depuis .... 2013.

PRINCIPALES VICTOIRES :

Champion du monde sur route 2011.
Champion du monde de l'américaine 2005 et 2008.
Champion d'Europe de la course aux points 2005.
Champion de Grande - Bretagne de poursuite par équipes en 2005.
Champion de Grande - Bretagne en 2008.
Meilleur sprinteur du Tour de France 2010
Meilleur sprinteur du Tour d'Espagne en 2010.

Milan - San - Remo 2009
Vatenfall Cyclassics 2013

25 étapes du Tour de France. (4 en 2008, 6 en 2009, 5 en 2010, 5 en 2011, 3 en 2012 et 2 en 2013)
10 étapes du Tour d'Italie (2 en 2008, 4 en 2009, 3 en 2011, 3 en 2012 et 4 en 2013)
4 étapes du Tour d'Espagne. (4 en 2010)
Porteur du maillot rose du Tour d'Italie pendant 2 jours en 2009, 1 journée en 2011 et 3 jours en 2013.
Porteur du rouge du Tour d'Espagne pendant 2 jours en 2010.

Mark Cavendish c'est le meilleur sprinteur du monde mais aussi un caractère bien trempé. Après des débuts difficile chez T - Mobile, où il passe professionnel en 2007, il va enfin concrétiser tout son talent dans l'écurie HighRoad, qui reprend T - Mobile en 2008. En concurrence avec André Greipel, il remporte la quatrième étape puis la treizième étape du Tour d'Italie 2008. HighRoad devenu Columbia va permettre à Mark Cavendish de s'offrir ces quatre premiers succès sur la Grande Boucle, la même année. Les Jeux Olympiques de Pékin se profilant, le mannois abandonne avant la haute montagne pour se consacrer à la piste olympique. Il va d'ailleurs échoué dans sa quête de titre olympique dans la capitale chinoise, et revient encore plus fort en 2009, où il remporte le mythique Milan-San-Remo faisant taire les critiques qu'il ne le voyait pas passer les Capis. En Mai il porte le premier maillot rose du Tour d'Italie, et remporte trois autres étapes. Mais c'est sur le Tour de France qu'il fait un festival avec six étapes pour autant de sprint massif. Le britannique s'impose d'ailleurs sur les Champs Élysées, ce qu'il fera les trois années suivante. Seul un maillot de meilleur sprinteur manque à son tableau de chasse fin 2009. En 2010 Mark Cavendish est sur le Tour de France : après des débuts difficiles, il retrouve ses jambes qui font de lui le meilleur sprinteur du monde et remporte cinq étapes et en août sur le Tour d'Espagne, il porte le maillot rouge de leader grâce à sa formation HTC HighRoad. Par la suite, il va remporter trois autres étapes et triompher au classement du meilleur sprinteur, son premier maillot distinctif sur un Grand Tour. En 2011, Mark Cavendish va de nouveau porter le maillot rose de leader sur le Giro, et y remporté deux étapes. Puis sur le Tour de France, il remporte son quota de victoires à savoir cinq étapes. Mais c'est surtoût le maillot vert ramené sur les Champs Elysées, qui marque les esprits. Puis fin septembre, c'est la consécration puisque le britannique devient champion du monde sur route à Copenhague. L'arrêt de la formation HTC HighRoad lui fait prendre le chemin de la Sky, où il a du mal a s'imposer. Néanmoins il remporte trois étapes du Giro di Italia et loupe le seul maillot de meilleur sprinteur qu'il lui manque pour un petit point. Sur le Tour de France, il est sacrifié de train pour permettre à Bradley Wiggins de remporter son premier Tour de France, ce qu'il réussira. Néanmoins le Cav' va chercher trois étapes, tout seul sans train et est près à encore exploser des records ! Et même si 2013 ne restera pas la meilleure saison de sa carrière, le Cav' va néanmoins s'offrir le Tour du Qatar avec trois étapes et ce devant les meilleurs sprinteurs du monde. Il va également remporter les quatre étapes du Tour d'Italie disputée en sprint massif et endosser le maillot rose trois jours, avant de remporter "seulement" deux étapes sur le Tour de France, où diminuer par une chute il n'y a rien pu faire dans les premiers jours. En fin de saison il s'offre sa deuxième classique majeure, la Vatenfall Cyclassics.  




 Michal KWIATKOWSKI - 2 juin 1990

Chez Omega-Pharma Quick-Step depuis .... 2012.

PRINCIPALES VICTOIRES :

Champion du monde du contre-la-montre juniors en 2008.
Champion du monde du contre-la-montre par équipes 2012.
Champion d'Europe juniors sur route en 2007.
Champion d'Europe du contre-la-montre par équipes 2008

Tour Down Under 2013.

Milan - San - Remo 2013.
Grand Prix de Québec 2013.


9e du Tour de France 2013.
1 étape du Tour de France 2013.  
Porteur du maillot jaune du Tour de France pendant 4 jours en 2013.

Michal Kwiatkowski est le futur grand coureur par étapes de demain ! Le polonais à impressionner chez les juniors, devenant même champion du monde de l'exercice solitaire en 2008 dans cette catégorie ! Il passe pro à vingt ans seulement chez Caja Rural mais n'obtient aucun résultats convaincant et va finalement passer chez RadioShack, où il confirme ses bonnes dispositions sur l'exercice solitaire en signant des podiums sur des épreuves où l'exercice chronométré était le juge de paix. Il rejoint l'équipe en 2012, et très vite il va montrer d'autres qualités, que celle d'un rouleur puisqu'il présente des prédispositions sur les courses par étapes, et notamment en terminant second du Tour de Pologne après avoir été leader pendant plusieurs étapes ! Il remporte néanmoins sa première victoire professionnel sur le prologue du Tour des Flandres Occidentales. Mais c'est en 2013 que le polonais sort certainement la meilleure saison de sa vie terminant tout simplement sixième du classement World Tour devant des Sagan, Cancellara notamment ! Il triomphe d'entrée de jeu sur le Tour Down Under emportant trois étapes au passage avec une facilité déconcertante ! Sur Tirenno - Adriatico, ils montent sur le podium derrière Contador et Nibali, qui sont loin d'être les premiers venus, et c'est en Italie qu'il va triompher sur la première grande classique de l'année s'imposant en solitaire sur la Primavera, Milan-San-Remo ! C'est le succès fondateur de cette grande saison, où il va terminer cinquième du Tour de Suisse et neuvième du Tour de France, où il a longtemps flirté avec le podium et où surtout il a passé quatre jours en jaune avec une victoire d'étape avec ce paletot or à Marseille ! Il démontre également tout au long de la saison une bonne disposition sur les classiques terminant notamment quatrième de la Flèche Wallonne, huitième sur l'Amstel, Liège-Bastogne-Liège et Tour de Lombardie ! Kwiatkowski futur tube de l'été ?




Tony MARTIN - 23 avril 1985

Chez Omega-Pharma Quick-Step depuis .... 2012.

PRINCIPALES VICTOIRES :

Champion du monde du contre-la-montre en 2011, 2012 et 2013.
Champion du monde du contre-la-montre par équipes 2012 et 2013.  
Champion d'Allemagne du contre-la-montre en 2010, 2012 et 2013.

Paris - Nice 2011.
Eneco - Tour 2010.
Tour de Pékin 2011 et 2012.

3 étapes du Tour de France (1 en 2011 et 2 en 2013)
1 étape du Tour d'Espagne 2011.

Après le meilleur sprinteur du monde voilà le meilleur rouleur du monde. Tony Martin le montre depuis 2008, année où il passe professionnel chez HighRoad et montre déjà quelques qualités en terminant troisième du championnat d'Allemagne de l'exercice et dans le top dix du championnat du monde. En 2009, Martin montre encore plus de qualités, qui vont s'élargir aux courses par étapes, où il termine deuxième du Tour de Suisse après avoir remporté quelques chronos en Bavière ou au Critérium International. Il échoue a la seconde place sur les championnats d'Allemagne de l'exercice et prend la médaille de bronze des championnats du monde en fin d'année. Ce n'est qu'en 2010, qu'il concrétise enfin en devenant champion d'Allemagne après des victoires sur les chronos en Californie et en Suisse. Il réalise une superbe fin de saison en allant chercher la victoire finale sur l'Eneco Tour, sa première grande courses à étapes, et en terminant troisième, encore une fois, des championnats du monde du chrono. Déçu de ne pas être encore totalement le maître de l'exercice, l'allemand va tout emporter sur son passage en 2011 ! Paris-Nice tombe dans la poche du coureur de HTC - HighRoad, qui fait la différence dans le contre-la-montre. Il va remporter coup sur coup ses deux premières étapes sur un Grand Tour : la vingtième étape du Tour de France et la dixième étape du Tour d'Espagne courue ... contre-la-montre ! Après deux médailles de bronze, Tony Martin domine enfin Fabian Cancellara sur les championnats du monde du contre-la-montre et s'offre son premier titre mondial ! Il enchaînera sur le Tour de Pékin, première édition, où il remporte le contre-la-montre inaugural et la victoire finale. En 2010, il passe chez Omega-Pharma Quick-Step après l'arrêt de HTC HighRoad. Il a perdu un peu de sa superbe des années précédentes mais va tout de même s'imposer sur les championnats d'Allemagne du contre-la-montre avant de rater son Tour de France, la faute à une fracture du scaphoïde. Aux Jeux Olympiques, sur l'épreuve chronométrée, il tombe sur un Bradley Wiggins exceptionnel et doit se contenter de la médaille d'argent et plus tard à Valkenburg, se consolera avec deux nouveaux titres mondiaux : l'épreuve chronométré individuel et par équipes. Avec ce nouveau maillot irisé, l'allemand devrait faire de nouveau des ravages. Et on peut dire qu'il a fait des ravages puisqu'il n'a perdu que deux de ces contre-la-montre disputé mais c'était sur des parcours qui n'était pas adapté à son profil ! Il s'offre notamment les deux chronos du Tour dont celui difficile entre Embrun et Chorges, avant d'être sacré pour la troisième année d'affilé champion du monde par équipes, et champion du monde de l'exercice solitaire ! Tony, 2014 c'est encore ta saison ?




Rigoberto URAN URAN - 26 janvier 1987

Chez Omega-Pharma Quick-Step depuis .... 2014.

PRINCIPALES VICTOIRES :

Champion de Colombie juniors en 2005.
Vice champion olympique en 2012.

7e du Tour d'Italie 2012 et 4e du Tour d'Italie 2013.
Porteur du maillot rose pendant 9 jours sur le Tour d'Italie 2013.
Meilleur jeune du Tour d'Italie 2012.

Enfin un vrai coureurs par étapes chez Omega-Pharma Quick-Step ! Bien sûr il y avait eu Levi Leipheimer en 2012 mais l'américain était vieillissant et avait un passé sulfureux ! Mais parlons du présent et de Rigoberto Uran, nouvelle recrue de l'équipe ! Le colombien à décidé de devenir le seul leader chez nous, et le moins qu'on puisse dire c'est que l'affaire est bien ficelée puisqu'il est considéré comme un des grands espoirs colombiens. Il faut dire qu'il l'a prouver à plusieurs reprises et dès ces débuts chez Unibet.com, où l'ambiance était morose, en 2007 avec une victoire d'étape sur le Tour de Suisse après être sortit du peloton dans le derniers kilomètres. Dans une équipe plus stable en 2008, la Caisse d'Epargne, il obtient deux très beaux podiums : il est second au Tour de Catalogne en avril puis confirme en fin de saison en terminant troisième du Tour de Lombardie. Après ses deux belles performances, le colombien ne performera qu'en Suisse signant des résultats sans importance sur le Tour de Romandie et le Tour de Suisse, et il va finalement chez Sky en 2011, où il confirme toujours ses dispositions sans victoires majeures néanmoins puisqu'il termine notamment troisième au Grand Prix de Québec ou encore cinquième de Liège-Bastogne-Liège. Le colombien franchit un palier en 2012 où il devient un vrai leader avec notamment une victoire d'étape sur le Tour de Catalogne où il termine cinquième au final. C'est en toute logique qu'il est le leader unique de son équipe sur le Tour d'Italie. Loin du podium, il lutte tout de fois pour une place dans le top dix qu'il obtient avec une septième place final agrémenté du maillot blanc de meilleur jeune. Plus tard dans la saison, les Jeux Olympiques resteront certainement sa plus grande déception, puisqu'il se fait surprendre par Alexandre Vinokourov sur la course en ligne, et laisse filer l'or. En fin de saison il termine troisième du Tour de Lombardie, et c'est plein d'ambitions qu'il aborde 2013 avec pour objectif le Tour d'Italie. Il passe un premier vrai test sur le Tour du Trentin qu'il remporte avec une étape de montagne. Il se présente donc à Naples en tant que favori, et va endosser le maillot dès la cinquième étape pour ne le quitter que neuf jours plus tard après avoir très longtemps lutté. Il est finalement quatrième du classement général, mais montre toutes ses dispositions pour un jour remporté la course rose. Et pourquoi pas dès cette année ?  

Les coureurs australiens ont déjà lancé leur saison avec leur contre-la-montre national disputé quelques jours plus tôt et qui a vu la victoire nette et sans bavure de Richie Porte (SKY). Aujourd'hui la plupart des coureurs se retrouvent sur cette course en ligne autour de Buninyong qui pourrait aussi bien profiter à une échappée qu'à un des favoris du jour. Dès le départ Mark Renshaw (OQS) attaque et s'en va seul. Un temps en tout cas. Il sera vite rejoint par William Clarke (DPC) mais également Daniel Nelson (AFS), Tom Nankervis (BFL), Ed Sheppard (TSI) et Jay McCarthy (TCS). Ces six là vont creuser l'écart sur le peloton. Derrière ce sont les seul Orica Green Edge qui assurent la poursuite qui vont prendre jusqu'à six minutes d'avance au maximum, ce qui semble insuffisant pour résister au retour de la meute dans les derniers kilomètres. A cinquante kilomètres de la ligne Mark O'Brien (APC) et Matthew Lloyd (JBC) sortent du peloton et vont tenter de rejoindre les échappées avant le peloton ce qu'ils vont parvenir à faire. Mais dans le final sentant le peloton revenir les échappées se déchirent : Clarke (DPC), Sheppard (TSI) et Renshaw (OQS) s'en vont et tente de résister au retour des principaux favoris malheureusement pour eux ils sont repris à dix kilomètres du but et c'est à ce moment là que Richie Porte (SKY) place son offensive ! L'australien ne se pose pas de question mais est pris en chasse par Simon Gerrans (OGE), qui ne reviendra jamais sur son compatriote qui signe un doublé retentissant route - contre-la-montre ! Simon Gerrans (OGE) a défendu son titre vainement et accompagnera Porte (SKY) sur le podium en compagnie de Cadel Evans (BMC) qui règle le reste des favoris.

• Création (éditions) : 1999 (15 éditions)
  
• Pays : Australie
  
• Catégorie : UCI World Tour
  
• Tenant du titre : Michal KWIATKOWSKI
  
  
  
• Maillot des leaders :
  
  Maillot de leader.
  Maillot du meilleur sprinteur.
  Maillot du meilleur grimpeur.
  Maillot du meilleur jeune.
  
  
  
• Plus titré(s) :
  

Stuart O'GRADY (1999 et 2001)
Simon GERRANS (2006 et 2011)
André GREIPEL (2008 et 2010)

Cette première étape du Tour Down Under est relativement plate dans sa première partie de parcours. Mais à quelques encablures survient la bosse de Mengler Hill où les purs sprinteurs devrait passer par la fenêtre si le peloton venait à accélérer. Un sprint en petit comité pourrait avoir lieu entre les meilleurs puncheurs - sprinteurs. Après quelques kilomètres d'observation, Steve Chainel (ALM) ainsi que Jesse Sergent (TRK) décide de se lancer dans l'aventure australienne. A deux en début de course puis à deux puisque Alexandre Pichot (EUC) et Thomas Palmer (DPC) rejoignent le duo franco - néo-zélandais. Mais le peloton ne veut pas laisser filer le quatuor et on roule très vite. Heureusement pour eux, et à force d'abnégation, le peloton relâche son effort et laisse filer le groupe de tête. Mais la meute n'accordera pas plus de quatre minutes d'avance au quatuor qui collabore bien mais qui sait que ses chances d'arrivé avant le peloton sur la ligne sont réduites. L'écart entre le peloton et eux diminue petit à petit et l'échappée est finalement reprise juste au pied de la bosse où le peloton s'étire. Dans la descente Jan Bakelants (OQS) tente un coup et part seul comme il l'avait fait à Ajaccio sur le Tour de France 2013. Le belge est bien partit pour remporter la victoire mais dans les derniers mètres Simon Clarke (OGE) vient lui souffler la victoire ! L'australien s'impose devant Vladimir Gusev (KAT) et donc le malheureux Jan Bakelants (OQS). Et c'est bien lui qui se pare du maillot ocre sur le podium protocolaire.

Encore un final compliqué pour les sprinteurs qui ne devrait pas encore pouvoir s'exprimer aujourd'hui du côté de la ville de Stirling, ville étapes récurrente du Tour Down Under et qui pourrait offrir un très beau final entre les meilleurs s'ils arrivent pour la gagne. Le début d'étape est très rapide, le peloton ne voulant pas laisse partir de groupes trop conséquents. Et on roule après de cinquante à l'heure pendant de nombreux kilomètres sous l'impulsion des Lampre et des Movistar ! De nombreux coureurs tentent de s'échapper mais toutes leurs tentatives sont vaines et finalement plus aucuns coureurs ne tentent de partir pendant de nombreux kilomètres. Cela permet à Michal Kwiatkowski (OQS) de passer en tête des deux grand prix de la montagne et devenir le meilleur grimpeur de l'épreuve. A quatre vingt kilomètres de l'arrivée ce sont finalement cinq hommes qui arrivent à tromper la vigilance du peloton. Il s'agit de Pirmin Lang (IAM), Taylor Phinney (BMC), Bernhard Eisel (SKY), Maarten Wynants (BEL) et Cameron Wurf (CAN). Mais le peloton ne laissera que trop peu d'avance pour pouvoir espérer quelque chose. Ce qui incite Cameron Wurf (CAN) à lâché tout ses compagnons d'échappée à près de quarante kilomètres du but. Malheureusement il sera vite repris par la meute où Jan Bakelants (OQS) tente d'emmener Michal Kwiatkowski (OQS) mais le duo est dépassé par un Simon Clarke (OGE) toute en puissance qui signe son deuxième succès en deux jours sur ces terres et conforte son maillot de leader ! Juan José Lobato (MOV) est second alors que c'est le barbu, Luca Paolini (KAT) qui termine troisième.

Le profil de la troisième étape ressemble étrangement à celui de la première : étape courte avec une première partie de parcours calme avec une bosse situé à quelques encablures de l'arrivée à Campbelltown et qui devrait perturber les purs sprinteurs. Comme la veille le peloton à du mal à laisser partir l'échappée qui à force de persévérance creuse l'écart. Ce groupe est composé de Danilo Wyss (BMC), Jérôme Cousin (EUC), Xabier Zandio (SKY) et Geert Dockx (LTB). Le quatuor va très vite prendre jusqu'à cinq minutes tout ou plus, écart maximal accordé par le peloton emmené par les équipes de sprinteurs qui vont commencer la chasse et réduire l'écart petit à petit entre eux et les échappées. Mais les quatre hommes résiste s'il bien qu'il possède encore une minute d'avance au pied de la dernière difficulté ! Mais dans celle-ci Jan Bakelants (OQS) imprime un rythme d'enfer pour son coéquipier Michal Kwiatkowski (OQS), situé dans sa roue. Le belge roule si fort que les deux hommes se détachent et cela permet au champion de Pologne de placer une attaque décisive au sommet ! Il aborde la descente seul en tête alors que Bakelants (OQS) se retrouve avec les échappées en chasse patate ! Michal Kwiatkowski (OQS) effectue une descente tonitruante et c'est bien lui qui lève les bras à Campbelltown ! C'est même un doublé pour son équipe puisque Jan Bakelants (OQS) règle très nettement ce qui restait de l'échappée. Le peloton arrive 1'14" plus tard réglé par Fabio Felline (TRK). Alors qu'en pense que Michal Kwiatkowski (OQS) est le nouveau leader de l'épreuve c'est bien Jan Bakelants (OQS) qui prend le maillot de leader !

Enfin un peu de répit pour les coureurs de ce Tour Down Under ! Une étape de plat, de "transition" en somme, leur est proposé aujourd'hui et nul doute que celle-ci ne devrait pas échapper aux hommes les plus rapides du peloton. Le crédit est laissé à huit hommes dès le début de l'étape. Ce groupe est composé de Marko Kump (TCS), Matthias Brandle (IAM), Danny Pate (SKY), Cameron Wurf (CAN), Dmitriy Murayvev (AST), Sébastien Minard (ALM), Darren Laphtorne (DPC) et Mickaël Delage (FDJ). Le peloton ne va leur accorder que trois minutes d'avance au maximum, et va même revenir petit à petit à près de cinquante kilomètres de l'arrivée. Comme il y a deux jours, Cameron Wurf (CAN) décide de partir pour tenter de résister à la meute. Alors que ses compagnons d'échappée sont repris à vingt kilomètres du but l'australien continue sa marche avant. Malheureusement pour lui l'aventure s'arrête à seulement six kilomètres du but le moment où les trains Lampre et Giant - Shimano se mettent en place. L'action de ces deux équipes permet à un groupe de neuf coureurs de se détacher sous la flamme rouge ! Le sprint est très serré entre tous les protagonistes mais le plus rapide c'est Gregory Henderson (LTB) ! Le tout récent champion de Nouvelle-Zélande dispose de Sacha Modolo (LAM) et Marcel Kittel (GIA) sur la ligne, pour signer un beau succès d'étape ! Michal Kwiatkowski (OQS) se trouvait dans le groupe des neuf et à l'addition des places prend le maillot de leader à son coéquipier.

Voici l'étape reine de ce Tour Down Under et ô combien déterminante pour le classement général. L'arrivée est jugée au sommet du Mont Willunga et à la veille de l'arrivée devrait décider des positions du classement général de ce Tour Down Under un peu fou ! Sept hommes prennent la poudre d'escampette dès le début de l'étape. On retrouve le champion de Finlande, Jussi Veikannen (FDJ), Maarten Wynants (BEL), Alekseyjs Saramontis (IAM), Tony Hurel (EUC), Fredrik Kessiakoff (AST), Brett Lancaster (OGE) et Gediminas Bagdonas (ALM). L'écart maximal accordé aux fuyards du jour sera de cinq minutes avant que le peloton emmené par les Omega-Pharma Quick-Step n'entament la chasse pour pouvoir revenir sur eux avant la première ascension du Mont Willunga. Le peloton roule très vite et le vent de côté morcèle le peloton à l'approche de la première ascension où ils ne sont plus que deux devant : Wynants (BEL) et Bagdonas (ALM). Il sera finalement repris au début de la première ascension où Bakelants (OQS) se place en tête de peloton et l'étire de telle façon qu'ils ne sont plus que treize au sommet ! On retrouve bien sûr Kwiatkowski (OQS) mais aussi Clarke (OGE), Paolini (KAT), Sanchez (BMC), Wegmann (GRS) ou encore Marcato (CAN). Ils abordent alors l'ascension finale avec quelques mètres d'avance sur un résidu de peloton. Simon Clarke (OGE) pose alors une banderille ébranle le groupe de tête ! Déjà vainqueur de deux étapes, Clarke (OGE) en remporte une troisième au sommet du Mont Willunga ! Mais sa sera insuffisant pour prendre le maillot de leader à Michal Kwiatkowski (OQS) second de l'étape juste devant Sergio Henao (SKY). Le polonais va remporter un second Tour Down Under d'affilé demain à Adélaïde !

Cette dernière étape ne devrait pas bouleverser le classement général puisqu'elle est trop courte et plate comme la main. Les sprinteurs devrait se régaler dans la dernière ligne droite. Dans les rues d'Adélaïde la bataille fait rage entre des échappées et le peloton qui ne veut pas les laisser partir. C'est finalement huit hommes qui prennent le large. On retrouve dans ce groupe Martin Kohler (BMC), Matthias Brändle (IAM), Sébastien Minard (ALM), Evgeni Petrov (TCS), Christophe Kern (EUC), Alessandro Vanotti (AST) et William Clarke (DPC). Leur avance n'excédera jamais les trois minutes ce qui montre que les équipes de sprinteurs veulent se disputer une nouvelle victoire d'étape après celle de Victor Harbor. Mais a dix kilomètres du but les échappées possède encore une minute d'avance sur le peloton qui va totalement se désorganisé laissant partir Eisel (SKY) et Delage (FDJ) en contre derrière les hommes de tête ! Et ce sont bien les échappées qui vont se disputer la victoire ! Le sprint est très serré entre Ignatiev (KAT), Petrov (TCS) et Clarke (DPC). Mais c'est finalement Mikhail Ignatiev (KAT) qui s'impose d'un boyau devant son compatriote ! Le peloton arrive une cinquantaine de secondes plus tard où Michal Kwiatkowski (OQS) y figure. Le polonais remporte son second Tour Down Under avec un peu plus difficulté que l'an passé. Il devance son coéquipier Jan Bakelants (OQS) et Simon Clarke (OGE), vainqueur de trois étapes et du maillot de meilleur sprinteur ! Michal Kwiatkowski (OQS) s'offre une razzia avec le maillot de meilleur grimpeur ainsi que celui de meilleur jeune !