[*] [PCM2014] Jelly Belly p/b Kenda : Pavé César

@LS : Oui heureusement ^^
@bet : Ouais ça va, on rempli nos objectifs
@Cheng : Son âge y est pour un peu certes, mais il y a aussi le nouveau système de fraîcheur de PCM15 qui pose quelques problèmes de temps en temps (en gros selon la fraîcheur de ton coureur, il part avec ses barres au complet ou non). Oui l'équipe reste efficace même lorsqu'il a du mal !



Equipe engagée : Fred Rodriguez, Joshua Prete, Andrew Sjogren, Joshua Berry, Steve Fisher, Gavin Mannion, Jonathan Freter et Angus Morton.

Première compétition du calendrier américain, la Winston Salem Classic ne figure pas au programme des objectifs des sponsors, mais la formation californienne vient tout de même ici avec ses leaders et des ambitions. Encore une fois, l'équipe Jelly Belly aura un leadership bicéphale, avec un Rodriguez en meilleure condition qui devra jouer sa carte si sprint il y a, et Prete qui devra partir dans d'éventuels coups. Car oui, même si la course est classée comme étant de plaine, son profil est trompeur, et est bien plus casse-pattes qu'il n'y parait. C'est pourquoi l'équipe vient ici avec deux leaders aux profils différents.

En tout cas, le départ de la course est très rapide, on assiste à deux nombreuses tentatives de coureurs divers, mais qui à chaque fois ne plaisent pas au peloton. Des Jelly figurent parmi ces attaquants, avec notamment Freter dans un premier temps, puis Berry qui remplacera son compagnon épuisé après de nombreuses tentatives. Car oui, l'échappée matinale n'arrive pas à se dégagée aujourd'hui, si bien qu'après cinquante kilomètres de course, la situation n'est toujours pas stabilisée. Et ce n'est pas près de s'arranger puisqu'au passage du sixième tour de course, une échappée d'une dizaine de coureurs tente de s'extraire à son tour, après que la précédente ait été rattrapée par le peloton. En son sein se trouve Berry, mais il semble bien isolé dans ce groupe, puisque certains coureurs ont des équipiers d'une même équipe avec eux et pas des moindres ! Parmi eux, on retrouve notamment Nazaret, Diniz et Santos de Funvic, mais aussi Sohrabi (TPT), Soliz (MTA) ou encore deux coureurs de Astrellas.


Cette grosse échappée ne plaît pas particulièrement au peloton bien entendu, mais il mettra plusieurs tours pour revenir sur ce groupe, qui comptera jusqu'à une minute trente d'avance maximum. Le moment de la jonction s'effectue alors qu'il ne reste plus que 40 kilomètres à parcourir. Butler (SSC) part immédiatement après, et part pour un raid en solitaire. L'américain semble en forme, et prend quelques secondes d'avance.


Pendant ce temps du côté du peloton, la moyenne de course élevée et le parcours pas si plat commencent à faire des dégâts. Dans les vingt derniers kilomètres, il ne reste plus qu'une quarantaine d'unités dans le peloton, certains sprinteurs ont été éliminés à l'usure par la répétition des efforts. Rodriguez est quant à lui toujours dans le bon groupe accompagné de Prete et d'équipiers. Les deux pensionnaires de la Jelly ont de bonnes jambes aujourd'hui, et ils commencent à se demander si la victoire ne serait pas pour eux aujourd'hui. En tout cas, le peloton revient sur Butler qui malgré ses efforts n'ira pas au bout aujourd'hui. Moins de dix kilomètres de course restent à être parcourus à ce moment précis. Soudainement, le peloton se relève  complètement, et fait rideau ! Attitude étonnante, surtout qu'on est maintenant très proche de l'arrivée ! En tout cas un homme va sauter sur l'occasion pour s'extraire. Prete se dresse sur les pédales, et met une cacahuète que personne ne semble pouvoir suivre !


L'australien se met à bloc alors qu'il aperçoit la flamme rouge. Il avale à fond la petite bosse qui précède l'arrivée, ça brûle dans ses jambes, mais cela semble porter ses fruits ! Quand il se retourne, il se rend compte que ce qui reste du peloton est loin. L'australien, qui sort d'une bonne semaine dans les Balkans, sent qu'il va s'imposer aujourd'hui. Les ultimes mètres de la course sonnent comme une délivrance et une confirmation pour Prete, qui s'adjuge ainsi sa première victoire de la saison ! On est heureux du côté du staff, mais ce n'est pas fini ! Lorsque le peloton arrive trente secondes plus tard, Rodriguez le règle au sprint, et prend la seconde place ! Cette fois-ci c'est l'exaltation qui explose dans les rangs des "confiseurs", l'équipe a écrasée la course, qui était en plus à domicile !


1. Joshua Prete Jelly Belly p/b Kenda 3h54'36
2. Fred Rodriguez Jelly Belly p/b Kenda + 31
3. Ken Hanson UnitedHealthcare Pro Cycling Team s.t.
4. Jack Bobridge Team Budget Forklifts s.t.
5. Toms Skujinš Hincapie Racing Team s.t.
6. Evaldas Siskevicius Team Marseille 13 - KTM s.t.
7. Gregory Daniel Axeon Cycling Team s.t.
8. Andrew Sjogren Jelly Belly p/b Kenda s.t.
9. Mehdi Sohrabi Tabriz Petrochemical Team s.t.
10. Kiel Reijnen UnitedHealthcare Pro Cycling Team s.t.

Le peloton qui se relève
Bravo pour avoir su profiter de l'occasion et beau doublé

héhé quelle victoire ca fait du bien

Doublé magnifique, et puis Prete qui gagne comme un énorme beau gosse australien ça fait plaisir Maintenant où vont-ils s'arrêter c'est ce qu'on peut se demander

Victoire  
Et en plus le doublé avec Rodriguez, bien joué

@Cheng: Les joies de PCM Merci, au moins on aura animé la course
@LS: Merci, et oui où vont ils s'arrêter ? ^^
@bet: Ouais c'est cool, merci

N'ayant pas énormément de temps pour réciter, voici le Tour d'Erythrée en bref :


Equipe engagée : Gavin Mannion, Lachlan Morton, Fred Rodriguez, Joshua Berry, Andrew Sjorgren, Sean Mazich, Jonathan Freter et Steve Fisher.

L'Erythrée est l'une des terres phares du cyclisme africain, et son tour national attire de plus en plus d'équipes étrangères comme le prouve cette édition 2015 où de nombreux coureurs des continents américains, européens et asiatiques ont fait le déplacement. La Jelly Belly est également de la partie, et son sponsor réclame une victoire d'étape. Pour le coup l'équipe avec quelques unes de ses pointures encore en forme ou qui sont encore en période de montée en puissance en vue d'objectifs plus lointains.

Etape 1 :

La première étape de ce Tour d'Erythrée est très courte, seulement 80 kilomètres sont à parcourir. Une petite échappée de trois coureurs se forme avec en son sein Schönberger (TIR), Owen (BDT) et Dahl (SSC). Les Jelly quant à eux préfèrent rester au chaud. Malheureusement pour ces trois hommes, leur tentative est infructueuse, et l'on se dirige vers une arrivée massive pour cette première étape. Rodriguez se sent capable de lever les bras aujourd'hui, mais il tombe sur un Ryan Anderson, de la formation compatriote Optum, particulièrement en forme et qui endosse donc le maillot jaune à l'issu de cette première journée.


1. Ryan Anderson Optum
2. Fred Rodriguez Jelly Belly
3. Aidis Kruopis An Post
4. Gavin Mannion Jelly Belly
5. Maximilian Werda Team Stölting s.t.

Etape 2 :

La seconde journée du tour d'Erythrée est la plus dure du parcours, avec une étape de certes seulement 110 kilomètres, mais avec comme juge de paix un col de près de 40 kilomètres à escalader. Une échappée de treize coureurs se forme dès le départ, mais le peloton contrôle son avance, notamment par l'action des Jelly Belly, qui comptent sur un Gavin Mannion dans un bon jour, et qui se sent capable de réaliser l'exploit aujourd'hui. Le travail combiné de l'équipe américaine et d'autres formations intéressées par la victoire aujourd'hui, permet de reprendre sans trop de difficulté l'échappée fournie partie en début de course à mi-pente du col, soit à 20 kilomètres de l'arrivée. Ensuite, durant de nombreux kilomètres la course se fera sans attaques, mais  le rythme créa une sélection par l'arrière qui s'émietta le peloton. A 4 kilomètres du sommet, alors que le peloton n'est plus formé que d'une dizaine de coureurs, Mannion décide de passer à l'attaque. L'américain prend une bonne avance, et semble s'envoler vers la victoire. Mais malheureusement, il se fait crucifier dans les 500 derniers mètres par Oscar Soliz, qui porte encore un maillot Novo Nordisk alors que son équipe est la Movistar America...


1. Oscar Soliz Movistar Team America 3h22'09
2. Gavin Mannion Jelly Belly p/b Kenda + 8
3. Fredy Montaña Movistar Team America + 38
4. Rob Britton Team Smartstop + 1'16
5. Matija Kvasina Team Felbermayr - Simplon Wels + 1'24

Etape 3 :

Le profil de cette étape est bien étrange, en effet, elle effectue le même parcours que la veille mais à l'envers. On a donc là une étape avec 50 kilomètres de descente, et une trentaine de plat. Le profil si particulier semble en tout cas perturber certaines équipes de sprinteurs, car en effet, l'échappée matinale parvient à aller au bout, malgré les efforts de la Jelly, qui veut absolument gagner une étape pour combler les sponsors. Malheureusement cela a été vain, et Villegas gagne cette étape au sprint devant les autres baroudeurs !


1. Juan Pablo Villegas Team Smartstop 1h54'06
2. Alexey Ryabkin Team 21 s.t.
3. Nabil Baz Vélo Club Sovac s.t.
4. Justin Oien Axeon Cycling Team s.t.
5. Jonas Tenbrock Team Stölting s.t.

Etape 4 :

Ultime étape, et ultime chance pour les Jelly d'aller chercher la victoire demandée par les sponsors. L'étape est courte (100 km), et il sera difficile de contrôler la course. Les équipes de sprinteurs roulent, mais malheureusement trop tard. En effet, comme la veille, un groupe d'échappés a pris trop d'avance pour être revu, et s'en va droit vers la victoire aujourd'hui. A ce petit jeu là, c'est le belge Gardeyn qui s'impose.
La Jelly n'aura donc pas pu aller décrocher la timbale ici en Erythrée, mais l'équipe a de la marge avec les demandes des sponsors, c'est la première fois que l'équipe loupe un objectif sponsor, de plus sur une course mineure.


1. Gorik Gardeyn Veranclassic - Ekoi 2h17'30
2. Gregor Gazvoda Kinan Pro Cycling s.t.
3. Zachary Bell Team Smartstop + 17
4. Timo Schäfer Bike AID s.t.
5. Anthony Giacoppo Avanti Cycling Team s.t.

1. Oscar Soliz Movistar Team America 7h08'37
2. Gavin Mannion Jelly Belly p/b Kenda + 16
3. Fredy Montaña Movistar Team America + 50
4. Rob Britton Team Smartstop + 1'36
5. Matija Kvasina Team Felbermayr - Simplon Wels + 1'44

Dommage, notamment pour les premières étapes où tu ne passes pas loin. Après, ce n'était pas non plus la course du siècle. Normal de ne pas gagner à tous les coups

Petite déception ces non victoires en tout cas le parcours est vraiment sympa

Et le maillot novo

@Cheng et LS : Ouais c'est un peu dommage de louper de peu les victoires, mais ce n'est pas non plus un drame ^^

Après un bon mois d'arrêt, voici le retour des aventures de la Jelly Belly :



Equipe alignée : F.Rodriguez, A.Morton, A.Sjogren, S.Mazich, J.Freter, J.Berry.

L'Angleterre n'est pas réputée pour ses courses à la flandrienne, et pourtant, le pays de la rose compte bien une course de ce type sur son sol. Certes elle n'est qu'en 1.2, mais cela permet aux coureurs de la Jelly de découvrir ce terrain de course si particulier. Ce n'est d'ailleurs pas la spécialité de nos coureurs, et notre leader et le sprinteur Rodriguez, qui jouera la carte d'un éventuel sprint massif.

En tout cas, un des "confiseurs" se porte dans l'échappée matinale, et il s'agit d'Andrew Sjogren le jeune américain. Il est accompagné par deux autres courageux, Bani (AMO) et Kovaliovas (CCD). Ces trois coureurs prennent rapide une belle avance, effleurant les neuf minutes à mi-course.


Les secteurs pavés de cette course ne sont pas très sélectifs, puisque après 130 km de course, les trois quarts du peloton sont encore groupés. On peut donc s'attendre à un sprint massif à Melton, ce qui arrangerait bien Rodriguez, toujours dans son pic de forme. Mais cela ne semble en fait pas si évident, puisque à 30 kilomètres de l'arrivée, les trois hommes de tête comptent 2'30 d'avance sur le peloton. Cette tendance se confirme dix kilomètres plus tard, sous l'arche des 20 bornes, où les échappés ont 2' pile d'avance, et ce malgré les relais appuyés des équipiers des sprinteurs. Encore dix kilomètres de plus, et les sprinteurs doivent se rendre à l'évidence, les hommes de tête vont remporter ce Melton - Rutland ! Les trois échappés s'accordent donc le luxe de se regarder dans le final, car ils disposent toujours de 2 minutes davantage. Sjogren ne s'est pas économisé tout au long de la journée, et commence à avoir les cuisses qui piques sur cette fin de course. Mais il se pourrait que ses deux compagnons soient dans le même cas de figure. En tout cas, le sprint final est lancé sous la flamme rouge, et on voit vite que Bani (AMO) sera le vainqueur du jour, et ce malgré une belle remontée de Sjogren dans les derniers mètres. Celui-ci se classe deuxième derrière l'italien. Cela fait encore une place d'honneur pour l'équipe Jelly, qui tourne vraiment autour de la victoire en ce moment, ceci étant encore souligné par la quatrième place de Rodriguez réglant ainsi le peloton.


1. Edgaras Kovaliovas Team Differdange - Losch 5h09'10
2. Andrew Sjogren Jelly Belly p/b Kenda s.t.
3. Eugenio Bani Amore & Vita - Selle SMP s.t.
4. Fred Rodriguez Jelly Belly p/b Kenda s.t.
5. Florian Bissinger WSA - Greenlife s.t.
6. Maros Kovác Kemo - Dukla Trencin s.t.
7. Silvio Herklotz Team Stölting s.t.
8. Marc Hester Hansen ONE Pro Cycling s.t.
9. Owain Doull Team Wiggins s.t.
10. Dmytro Krivtsov ISD Continental Team s.t.

Prochaine échéance, le Tour de Gila aux USA !

Ah dommage on est pas passé loin de l'explooit !

Deux dans les quatre premiers, c'était plutôt inattendu !
Bien joué en tout cas même si une victoire américaine sur les pavés aurait fait encore plus plaisir
Je suis presque exigeant