[PCM 2015] gueguette au sommet

Cette fois pas de stress, mais je me demande dans quel état je vais finir, en effet il y a 3 jours, le lendemain de ma première course je me rappelle encore que mes jambes était tout sauf en pleine forme. Normalement aujourd’hui je n’ai aucun rôle à jouer si ce n’est celui d’aider David (Menut) pour le sprint final. Au moins aujourd’hui le soleil est présent et sans vent. Malheureusement David chute dans une descente à 70 bornes, je dois alors me relever pour le ramener dans le peloton, d’autant plus qu’Anthony (Maldonado) notre sprinteur de rechange est aussi parti sur le sol.
Une fois le peloton rattrapé je dois finalement aider Anthony qui c’est mieux remis de sa chute. Alors que l’on passe l’arche des 20km on me dit que si je le souhaite je peux tenter ma chose en profitant du lécher faux-plat situé 10km plus loin. Je me place donc en tête en espérant réussir à sortir. Malheureusement rien que pour garder ma place je laisse beaucoup trop d’énergie et je ne peux rien faire. Au moment du sprint je vois tout le monde me passer devant alors que moi je reste assis à bout de force.
Alors que Bjorn Leukemans s’impose sans soucis. Pour l’équipe Maldonado ne fait pas mieux que 15ème.

Aujourd’hui on retrouve pour la 3ème et dernière épreuve de la Cyanide Cup un profil qui convient à mes capacités. Le profil convient surtout à Guillaume (Levarlet) qui est notre leader, mais grâce à ma course 7 jours auparavant je me retrouve avec un rôle d’électron. Malgré mon rôle je préfère rester calmement à l’avant du peloton en début de course. Surtout que dès le départ on ce retrouve sous une pluie battante. Alors que l’on aborde la dernière véritable difficulté je vois tous les favoris ce dressé sur leurs pédale, personnellement je reste assis et fait la montée à mon rythme et au final dans la dernière descente on est 29 et on se laisse guider par la Caja Rural. A 8km de la ligne Guillaume tente de sortir, mais tout le monde revient sur lui et la victoire se joue au sprint. Moi je suis bien placé dans la roue de Gasparotto, mais je ne peux pas suivre dans le sprint qui voit Enrico Barbin s’imposer une nouvelle fois. Je suis quand même satisfait de moi puisque je prends la 10ème place, mon premier Top 10 et que je suis le meilleur de l’équipe et le premier français.

Retour à la maison, après mes 3 premières courses pour mon équipe. J'en profite pour souffler un peu et profiter d'un temps plus clément pour faire plusieurs sortis dans les Pyrénées. Dans quelques jours direction Marseille pour le Grand Prix d'ouverture qui sera ma première course de la saison. Après quelque sortis avec mon petit frère je remarque que depuis que je cours avec l'équipe mon rythme de « croisière » à augmenter et même mon frère qui me suit d'habitude disparais rapidement quand la route s'élève.

Aujourd’hui mon rôle est simple, aidé Théo (Vimpère) à prendre la meilleur place possible. Plutôt déçu de ça parce qu’aujourd’hui je me sentais bien et avec un soleil de la partie je me voyais bien dans l’échappée. Finalement, au moment où on se présente devant la principale difficulté Théo me dit qu’il ne le sent pas et me dit de le laisser, ni une ni deux je m’exécute et je fonce me placer à l’avant du peloton, avant de placer une accélération. Mine de rien c’est ma première attaque depuis que j’ai rejoint ce monde et je prends rapidement 1’ d’avance alors que pour la première fois je me retrouve tout seul, entre l’échappée et le peloton. Cependant, les Sky, Trek et FDJ contrôlent mon avance. Finalement, on me rattrape 20km plus loin et je craque rapidement après avoir laissé pas mal de force. Devant Ventoso s’impose au sprint alors que David (Menut) prend la 15ème place. De mon côté c’est une anonyme 133ème place à plus de 4’.

Cette semaine c’était la première course par étapes de ma carrière, l’étoile de Bessèges. Malheureusement pour moi le parcours était affreusement plat et seul le chrono final présente quelque pourcentage. Ainsi mon rôle est simple, aider David (Menut) à obtenir les meilleurs places possible, mais il ne sera jamais vraiment en forme et ne signera qu’un top 30 sur la première étape. Pour moi je ne serai jamais dans le top 100 lors des étapes en ligne. La dernière journée c’est l’heure pour moi de participer à mon premier chrono en compétition, seulement 10km, mais c’est pour moi 10km de trop où je concède 55’’ au vainqueur. Finalement Mark Renshaw s’offre le classement général alors que Steven (Tronet) prend la 37ème place du général moi je fini 138ème et avant dernier coureur de l’équipe.

Alors que nous sommes dans le bus juste avant le départ de cette Classic Sud Ardèche et que nous discutons de la stratégie du jour, on m’accorde à ma grande surprise un rôle d’électron et je pourrais donc essayer de sortir du peloton, tant dis que notre leader est bien évidemment Guillaume (Levarlet). Cependant devant le rythme fou du début de course j’attends un peu en essayer de rester aux avants postes. Je pars après 25km de course et on se retrouve à 3 devant. L’entente n’est pas très bonne et c’est moi qui prends la majorité des relais. Lorsque arrive la première vraie difficulté je paye mes efforts consentie et laisse quelques mètres à mes compagnons avant de revenir dans la descente. Mais lors de notre 2ème ascension de la principale côte du jour le peloton amené par l’équipe Orica nous reprend à 30km. Je dois malgré tout continuer mes efforts puisque Guillaume est mal placé il faut que j’obtienne la meilleur place possible. Malheureusement pour moi il reste une dernière bosse qui me sera fatale et l’on m’annonce le vainqueur dans l’oreillette, c’est Thomas Voeckler qui s’impose alors que je fini tranquillement 103ème. Je n’ai pas le temps de me reposer que l’équipe prend la route, direction la Drôme pour une course toute plate.