Clasica San Sebastian

30 juillet 2016

Première classique d'après Tour de France, la Clasica San Sebastian sera cette année également un très bon test en vue des Jeux Olympiques. Mais plus qu'une préparation, la course Basque est surtout une très grande classique que beaucoup rêve de gagner. Tous les meilleurs puncheurs sont en effet présents, du moins ceux d'équipes activent, citons entre autre Dan Martin, Kwiatkowski, Henao, Ulissi, Gasparotto, Vuillermoz ou encore Gerrans. Mais de nombreux grimpeurs ont également fait le déplacement avec des ambitions, tel que Aru, Contador, Porte, Uran et Bardet, qui sortent du Tour, ou encore Mollema qui lui est tourné vers la Vuelta. Et ont sait que cette course peut leur convenir, tout autant qu'à des coureurs du style de Sagan ou Matthews. Beaucoup de scénario de course sont en effet possible et nul doute que l'on verra du spectacle et du suspens sur les routes Basques accidentés empruntant notamment l'Alto de Jaizkibel.

C'est parti pour cette Clasica San Sebastian, le départ vient à peine d'être donné et immédiatement Egan Bernal jailli du peloton. Suivi par Baugnies et le champion des Pays-Bas Minnaard.

Mais le peloton ne les laissera pas partir. On verra donc ensuite de nombreuses autres tentatives, dont celle de Beppu, mais personne ne réussi pour l'instant à prendre le large.

Finalement seulement trois coureurs réussiront à prendre l'échappée, il s'agit de Kuznetsov (Katusha), Ospina (Colombia) et Hardy (Cofidis). Et ils abordent l'Alto Iturburu, première difficulté du jour, avec plus de six minutes d'avance.

Mais leur avance maximale ne sera que de 6'30" seulement. Derrière les Sky de Kwiatkowski et les Fortuneo de Martin ont déjà pris les choses en main.

Les fuyards n'ont donc déjà plus que 5'20" d'avance dans la première ascension de l'Alto de Jaizkibel, à 90 kilomètres du but.

L'écart ne sera plus que de 3'30" au même endroit 40 kilomètres plus loin, lors du deuxième passage de ce col emblématique de la Clasica. Alors que Ospina montre ses premières limites. Notons que sans surprise il ne c'est absolument rien passé dans le peloton durant ces deux ascension de Jaizkibel, situé beaucoup trop loin de l'arrivée.