[PCM 11] Thüringen Energie Team 1/2

GRAND PRIX CYCLISTE DE QUEBEC

Leader: K.Fricke(85)
Electron: T.Fricke(81), Hertlein(78)
Equipier: Sütterlin(85), Gastauer(90), Vink(81), Schulz(80)

Première des classiques canadiennes, le grand prix de Quebec a vu des surprises l'an passé. Cette année, K.Fricke espère inscrire son nom au palmarès malgré la concurrence. Et pour cela, il pourra compter sur Hertlein, partit devant avec Hagenaars(BML), Morabito(GRM) et Steensen(SBF) pour lui servir de relai. Et ils seront rejoint par Gerrans(RSH), sortit à 118km. A 100km, les cinq hommes de tête ont 1'16 sur Huguet(FDJ) partit après l'australien. Le peloton est à 2'56 du français qui fera la jonction, tout comme Kiserlovski(AST), partit en contre à 94km de la ligne. Derrière, les Leopard, les Katusha et les Inbrew-Plakosmith roulent pour respectivement De Gendt, Taaramae et Cataldo:



L'écart chute, 4'10 à 50km. Et surtout, le peloton se scinde en deux avec T.Martin(HTC), Sörensen et Pinot(SBF), Geniez(BML), Mandri(GRM), Kadri(EUC) et Monfort(SKY) lâchés. Ne sont également plus dans le peloton les leaders de la RadioShack, P.Velits et Brajkovic qui passent à coté des classiques de septembre. Devant, le danger du peloton se rapproche, 1'47 à 20km. Moins à 14km quand Kiserlovski attaque dans le groupe de tête:



Gerrans se jette dans la roue du croate. Huguet accélère lui le rythme et seul Hertlein va s'accrocher dans la roue du français, avant de décrocher sur le plat. Dans le peloton, les équipiers commencent à s'écarter. Il faut dire qu'à l'avant dernier passage sur la ligne, la cloche est synonyme d'attaque pour Ponzi(LIQ), Van Avermaet(HTC), Taaramae, Marcato(IPS) et K.Fricke qui semble facile:



Le trou se fait et Hertlein est repris. Seulement, il ne pourra aider son leader qui fait, comme à Plouay, le gros du travail. Et encore une fois, il ne pourra s'imposer. D'abord car Ponzi le dépasse dans le sprint du peloton, mais également car il n'est pas revenu sur le trio Gerrans, Kiserlovski et Huguet. Conséquence, une nouvelle place d'honneur avec cette cinquième place, mais à 43s du champion d'Australie qui s'impose:

Encore une place d'honneur

GRAND PRIX CYCLISTE DE MONREAL

Leader: K.Fricke(86)
Electron: T.Fricke(83), Hertlein(79)
Equipier: Sütterlin(87), Gastauer(91), Vink(84), Schulz(81)

Deuxième et dernière classique canadienne, le grand prix de Monréal est un peu plus dure que celui de Québec. Et particulièrement cette édition car dès le départ, les Leopard de De Gendt, les Cofidis de Lindeman et les Astana de Fuglsang vont imprimer un gros tempo qui empêche toutes attaques. Et il faudra attendre d'être à 120km de la ligne pour voir Damuseau(BML), Kolesnikov(ITK) et Vink sortir du peloton. Et à 100km, ils ont 2'16 d'avance sur le peloton alors qu'un groupe Fröhlinger(RSH), Lander(SBF) et King(GRM) les a rejoint. Puis à 94km, c'est un autre contre qui va tenter de les rejoindre, avec Albasini(KAT), Armee(OLO), Likhachev(ITK) et T.Fricke(DBK):



Mais l'allemand n'arrivera pas à accrocher les roues des trois autres, ni à rentrer sur la tête. Il choisit donc de se relever et réintégrera le peloton. Un peloton qui va perdre Gastauer à 58km de la ligne sur chute. Puis se seront R.Kreder(VCD), Slagter(RAB), El Fares(FDJ), Vandewalle(OLO), Mandri(GRM), T.Martin(HTC) et l'armada RadioShack Gerrans, Izagirre Insausti, Amador et Sicard qui décrochent à 48km de la ligne. Les neuf de devant ont 4'24 mais vont commencer à perdre des membres, King, Damuseau et Kolesnikov en premier, puis Vink à 34km:



Le champion de Nouvelle-Zélande se sera bien battu mais n'en pouvait plus, dommage. Derrière, on comprend que ça se complique pour la victoire et K.Fricke fera rouler Tassilo dans les montées, pour continuer l’écrémage. Mais à 22km, notre leader se retrouve seul de la formation dans un peloton qui comporte encore une cinquantaine de coureur. Ne pouvant plus rouler, son salut vient de De Gendt et Van Avermaet(HTC) qui attaquent à 22km de la ligne:



Mais derrière les Astana sont encore nombreux et vont s'organiser à la demande de leur leader champion du monde pour quelques jours encore Fuglsang. Et malgré la bonne entente du trio, l'avance qu'ils vont prendre ne dépasse pas les vingt secondes et ils sont logiquement repris, peu de temps après être sorti. Devant, le trou et fait car toujours plus de trois minutes d'avance à quinze kilomètres de la ligne, ils devraient se jouer la gagne. Attention quand même car à 9km de la ligne, nouvelles attaques, grosses attaques. Car outre De Gendt et Van Avermaet, on trouve Visconti(FAV), Baugnies(TSV), Sörensen(SBF), Van Leijen(VCD), Fuglsang et Ponzi(LIQ) dans le coup:



K.Fricke se dresse également sur les pédales pour les suivre, ce qu'il fera. Mais on se regarde et le peloton revient. Cela profite à l'échappée qui va pouvoir se disputer la victoire, avec plus d'une minute d'avance. Dans le gros des favoris, K.Fricke paye ses efforts et sa faiblesse en sprint, ne prenant que la 23ème place, une grosse déception:




POINT CLASSEMENT

individuelle:
1°) Uran(DBK) 662points
2°) Poels(GRM) 571points
3°) Nibali(LEO) 484points
4°) Van Avermaet(HTC) 481points
5°) P.Velits(RSH) 448points


équipe:
1°) Deutsche Bank 1691points
2°) Team RadioShack 1442points
3°) Leopard Trek 1303points
4°) Team Garmin – Cervélo 1210points
5°) HTC – Highroad 1096points

victoire:
1°) Deutsche Bank 53
2°) Team RadioShack 32
3°) HTC – Highroad 30
4°) Leopard Trek 27
5°) Vacansoleil – DCM Pro Cycling Team 24

Avec les victoires que tu as déjà, ce n'est pas si grave :/P

POINT TRANSFERT

Depuis la deuxième journée de repos du Tour de France et à la veille des championnats du monde, il y en a eut des affaires qui se sont conclus en terme de transfert et qui ont été rendus publiques. Voilà les principales:

On va commencer avec la RadioShack, deuxième au classement world tour en ce jour. Et bien elle continu de perdre des coureurs talentueux à l'image d'Amador, qui a choisit de partir du coté de la Saur prendre une place de leader.
Qu'importe, l'équipe américaine a l'un de ces nouveaux leader. Et il s'agit d'un retour car Gesink a annoncé revenir dans l'équipe américaine. Ce choix? Surement car la Katusha ne lui offrait pas une équipe capable de lui faire remporter un grand tour. Il pourra compter sur Stevenson qui signe en provenance d'Astana, toujours dans un rôle d'équipier tout comme Juraj Sagan, venu aider sur les classiques.
Qui pour remplacer Gesink alors chez la Katusha? Bonne question. En tout cas, l'équipe russe a recruté de la concurrence à Rojas en signant le norvégien Kristoff, sprinteur d'avenir. Autre arrivée, celle du champion de France Gautier qui espère franchir un pallier en quittant Europcar, menacé par la relégation en continental.
Il aura la lourde tâche de remplacer Taaramae qui quitte l'équipe russe. En effet, l'estonien s'est engagé en faveur de la Leopard qui va encore être impressionnante la saison prochaine. Car on peut ajouter la signature du meilleur jeune du dernier tour de France Pinot chez les luxembourgeois.
Et sur le plat, les luxembourgeois vont être pas mal non plus. Car pour remplacer Cancellara partit du coté de la Garmin, c'est l'un des meilleures coureurs de contre la montre qui signe, T.Martin en provenance de HTC. Et sur les pavés, la place de leader va être pris par Selvaggi qui vient en provenance de la Lampre.
Une Lampre qui a récupéré le sprinteur hong-kongais de TV Nova: Cheung, lançant la valse des sprinteurs. Car Cavendish a finalement trouvé un nouveau port, la Garmin, et comme il était pressentie, Viviani s'est engagé du coté de la Movistar. Autre sprinteur exotique, le malaisien Salleh qui rejoint la formation britannique Sky. Honkisz a lui fait un choix surprenant en partant du coté de Kelly Benefit, en continental tandis que Bole rejoint lui aussi l'échelon inférieur, chez Jong vlaanderen.
Continental que rejoint l'autre puncheur français libre Pauriol. Il a choisit la Russie avec ce choix surprenant d'Itera. Le français vient sans doute apporter son expérience pour former la relève russe. Pour le remplacer, AG2R a engagé la pépite de Bretagne – Schuller, à savoir Tortellier. Elle pourra aussi compter sur l'avenir slovaque, à savoir Macak qui quitte TV Nova.
Autre jeune puncheur à bouger, Voroshyn. L'ukrainien quitte enfin le Brésil direction le Kazakhstan et Astana ou il va découvrir le haut niveau. Haut niveau que quitte Dybvikstrand. Le norvégien la pas convaincu la Lampre et il part du coté d'Acqua et Sapone pour relancer sa carrière.
Krasilnikau rejoint lui le Pro Tour via la Française des jeux, qui signe également un équipier pour Levarlet en la personne d'Hesselbarth, augmentant la colonie allemande au sein de l'équipe de Marc Madiot.
Chez les plus anciens, Vacansoleil réalise une bonne affaire avec le champion d'Australie et récent vainqueur du grand prix de Quebec Gerrans. La Rabobank récupère elle Spilak, et augmente sa puissance de frappe sur ce type de coureur.
Parlons maintenant de Kusztor et Alacorn Morales qui ont réalisé une belle Vuelta, leur ouvrant théoriquement les portes du Pro Tour. En théorie seulement. Car le hongrois, cinquième du Tour d'Espagne a signé en faveur de Geumsan Ginseng Asia et le vénézuélien, douzième, part du coté de la Norvège et le Team Joker Merida. Choix similaire pour Mollema qui part du coté du Brésil, au Clube Dataro de Cyclismo.
Enfin, on va parler de Winamax qui continu de grandir dans l'ombre de la Sky, récupérant les britanniques qui ne conviennent pas à la grande équipe d'outre manche. Cette année, c'est Froome et Kennaught qui la rejoignent. Mais ils n'ont pas eut Bellis, qui a fait le choix d'aller à la Sky lui.
Enfin, Voss qui quitte la Deutsche Bank a enfin trouver une nouvelle équipe. On l'attendait dans une équipe Pro Tour pour être leader sur les flandriennes. Mais il n'en sera rien car il part direction l'Asie et l'équipe Kolss. Choix de carrière surprenant. Le payera-t-il? Réponse dans les années à venir.

Bizarre certains transferts

CHAMPIONNAT DU MONDE

Changement cette année dans la sélection. En effet, j'ai délaissé l'Allemagne cette saison pour me tourner vers la France, essayer de lui ramener un titre de champion du monde. L'objectif reste de ramener au moins une médaille.

Contre la montre:
Coppel(71)
Cusin(78)
Lemoine(75)
Le Bon(84)

Coppel hors de forme, la meilleure chance française se nomme Le Bon. Mais avant, Wiggins(GBR) montre qu'il na rien perdu en faisant la première référence que Lemoine ne pourra jamais approcher. Ce n'est pas le cas de Goos(HOL) qui prend la tête pour 0'15. Mais un italien va frapper un grand coup, Cataldo, prenant la tête d'une minute. Le Bon lui concèdera 1'18. Un peu mieux pour Cusin qui ne perd que 1'17 mais finira tout juste dans les quinze, les français sont vraiment loin d'être des spécialistes du chrono. Car comme prévu, Coppel finit loin, à 1'26. T.Martin(GER) termine à son tour et perdra son titre, il est troisième provisoire. Il ne reste que Brajkovic en piste et le slovaque est bien partit. Mais dans la troisième partit du chrono, il s'écroule, concédant 0'27 à Cataldo, le nouveau champion du monde du contre la montre. A noté la belle performance de Kahra, cinquième du jour:

1°) Cataldo(ITA)
2°) Brajkovic(SLO) +0'27
3°) Sergent(NZL) +0'36
4°) T.Martin(GER) +0'39
5°) Kahra(GER) +0'41
6°) Porte(AUS) +0'44
7°) Norris(AUS) +0'50
8°) Phinney(USA) +0'51
9°) Goos(HOL) +1'00
10°) Machado Pinto(POR) +1'01

15°) Cusin(FRA) +1'17

Coté Deutsche Bank, Kahra était notre seul engagé et il rentre dans les cinq, lui qui rêve de porter le maillot arc en ciel de la spécialité. Mais il s'en rapproche.



Course en ligne:
Gautier(75)
Bouhanni(71)
Pauriol(73)
Voeckler(75)
Jeannesson(72)
Sicard(71)
Tortelier(78)
Jay(81)
C.Pineau(87)

Qui pour succéder à Fuglsang? La liste des prétendants est longue en tout cas pour un championnat du monde qui va emprunter le parcours du grand prix de Quebec, remporté il y a quelques semaines par Gerrans. Un signe? En attendant, c'est une échappée de quatorze qui se forme avec Jeannesson, T.Martin(GER), Siutsou(BLR) ou encore Wiggins(GBR). Sans surprise, se sont de suite les belges, espagnols et italiens qui prendront en main le peloton, accélérant que à 100km, A.Schleck(LUX), Zoricich(AUS) et Skrobich(POL) rentrent sur la tête, formant un groupe de 17 qui a 2'47 d'avance.
Mais à 81km, c'est est finit, le peloton reprend les hommes de tête. Pas de quoi décourager le cadet des Schleck qui repart à 75km de la ligne avec dans sa roue Voeckler, bien décidé à faire quelque chose, lui qui dispute la dernière course de sa carrière. 4'02 à 50km, le duo a encore 1'46 à 20km mais a de plus en plus de mal.
C'est pourquoi Gautier décide de sortir du peloton à 13km de la ligne. Mais le français est trop surveillé et ne fera jamais de trou contrairement à Voeckler qui place un démarrage à 7km de la ligne. Et à 5km du but, il a 0'20 d'avance sur Andy Schleck. Le luxembourgeois a lui 0'28 d'avance sur un peloton d'une centaine d'hommes. Un luxembourgeois qui reviendra et lâchera le français à deux kilomètres de la ligne, dans la dernière montée.
Dans celle-ci, le peloton est revenu tout proche et à la flamme rouge, Anton décide d'attaquer, craignant le sprint à 79. Il a raison car il va reprendre le luxembourgeois et le passer avant la ligne, devenant le nouveau champion du monde. Derrière, Gautier et Pauriol finissent dans leur roue, troisième et quatrième, soufflant la médaille de bronze à Nerz(GER):



1°) Anton(ESP)
2°) A.Schleck(LUX) m.t
3°) Gautier(FRA) m.t
4°) Pauriol(FRA) m.t
5°) Nerz(GER) m.t
6°) Ll.Sanchez(ESP) m.t
7°) Schröder(GER) m.t
8°) Schorkmayer(AUT) m.t
9°) Vandewalle(BEL) m.t
10°) Pineau(FRA) m.t

Coté Deutsche Bank, Nerz est encore dans le coup et réussit à finir dans les cinq premier, loupant la médaille de peu. Mais il confirme qu'il a tout pour devenir un grand puncheur. K.Fricke est resté avec lui jusqu'au bout, prenant la 43ème place, dans le groupe favori. Voss c'est lui montré en début d'étape mais à lâché sur la fin, 90ème. Uran a lui déçut. Leader de la Colombie, il finit certe dans le peloton favori, mais 65ème, inexistant. Sans surprise, Swift a lui lâché tôt et finit loin, 165ème en compagnie de Gastauer, 162ème, qui n'aura pas été une grande aide pour son leader.

Pas mal ta course en ligne!

Pierre80500 a écrit:Pas mal ta course en ligne!

+1

Les championnats du monde passés, on va pouvoir passer au dernier dossier, celui qui concerne les rouleurs:

DOSSIER JEUNES ROULEURS

Cancellara a pratiquement disparut et son record de titre est en danger, la faute à un Tony Martin qui a remporté les championnats du monde ces deux dernières années. Mais cette année, il a souffert face à Brajkovic et a perdu son bien au profit de Cataldo, deux coureurs de sa génération, celle des débuts de trentenaire. Mais qui seront les coureurs qui lutteront pour le titre de plus gros moteur du peloton dans le futur? Réponse maintenant, avec les coureurs de 24 ans ou moins, qui ont 73 ou plus en contre la montre.



Et les hollandais sont en force avec une triplette qui commence par Goos, déjà médaillé sur son championnat national. Tout cela, il la fait sous les couleurs de la Rabobank continental. Mais ça n'a pas impressionné l'équipe mère qui ne le recrute pas. La saison prochaine, il ira donc faire le bonheur de Tusnad.

Le second, Kelderman a débuté chez la Rabobank continental également, ramenant une médaille de bronze des championnats du monde du chrono en 2013. Cette performance attire alors des équipes Pro Tour et c'est Skil – Shimano, devenu BanqMiro Lotterij – Shimano, qui le signe en 2014. Depuis, il enchaine les top dix sur les chronos ou même des courses légèrement vallonnées.

Troisième luron de cette génération dorée du chrono hollandais, Dumoulin, à ne pas confondre avec Samuel. Le hollandais n'aura tenu qu'un an au sein de la Rabobank continental qu'il quitte fin 2011, retournant en amateur une saison. Puis c'est chez Banco di Malaga, ex Letua Cycling Team, qu'il est revenu au monde professionnel, sans confirmer les espoirs placé en lui. Prolongé, il doit faire mieux pour atteindre le World Tour, comme son homonyme français.

Direction la Bretagne et Le Bon. Champion d'Europe et du monde junior en 2008, il s'engage chez Bretagne – Schuller, équipe qu'il quittera en 2011 rejoignant le Nord et Roubaix Lille Métropole. Une étape des quatre jours de Dunkerque et des places encourageantes lui ouvrent les portes du Pro Tour qu'il saisit alors en rejoignant la Savoie et AG2R, a qui il a offert une victoire sur le Giro dès sa première année chez eux.

Successeur de T.Martin? Willam peut être, qui est toujours fidèle à l'équipe de ses débuts, la Deutsche Bank, ex Thüringen Energie Team. Il est régulièrement placé et poursuivra l'aventure, car il a prolongé son contrat. A lui maintenant d'atteindre le niveau de son ainé.

Sinon, c'est Barkschat qui le fera peut-être. Il a découvert le monde pro au LKT Team Brandenburg, qui ne la pas conservé en 2013. Il retourne donc en amateur pour 2014, puis 2015 n'ayant eut de sollicitation, malgré son niveau en chrono. Espérons pour lui que cela change d'ici la fin de l'année, car il n'a en tout cas, toujours pas d'équipe pour l'année prochaine

Direction le Danemark qui est dominé par Fuglsang dans l'exercice. Mais Sterebo a toute ses chances pour aller le détrôner. Et il peut même réussir là l'ex champion du monde a échoué, sur les grands tours. Car le jeune danois à un potentiel certain en montagne et dans les vallons. En attendant, Comstar – Lentman bike, ex Energi Fyn, l'équipe de ses débuts, le couve bien.

Direction une terre de rouleur, l'Australie, et Hepburn, champion d'Australie du contre la montre cette année au sein de l'équipe Australia Tea, ex Drapac Cycling. Une belle récompense pour se coureur jeté par l'équipe de ses débuts, le team Jayco – Ais, en 2011 et qui a fait deux ans en élite-2 avant de trouver son équipe actuelle.

Retournons dans le nord de l'Europe est la Suède pour découvrir Rexhepi. Et ce jeune coureur a grand besoin d'être découvert car il cherche toujours sa première équipe professionnelle. Pourtant, avec ses qualités, il a tout pour enfin la trouver.

Mannion a lui réussit à le faire, changeant même de structure déjà. Car il débute en 2011 au sein du team Trek Livestrong U23. Seulement, à 23 ans, il doit quitter l'équipe et c'est Jelly Benefit qui parie sur l'américain. Bien lui en a pris, car il réalise de belle performance qui pourrait l'amener à changer d'équipe fin 2016, à la fin de son contrat.

Nouveau pays dans ces dossiers, la Grèce qui nous fait découvrir Papaderos. Et à l'image de son pays, la vie n'est pas facile pour lui. Car après 2011 ou il n'est pas conservé par KTM – Murcia, devenu Spanair maintenant. Et depuis, il est sans équipe et cela ne devrait pas bouger la saison prochaine. Peut-être sa dernière pour se montrer avant de devoir changer de voix.

Retour aux Etats-Unis pour rencontrer Ireton. Il a été en 2012 une des trouvailles de Daniska Ifat – Kenda, ex Giant – Kenda Cycling Team. Trois ans et pour seul résultats, deux top dix sur la neuvième étape du tour d'Hainan. Trop peu pour son équipe qui ne le renouvèle pas fin 2014 et le coureur se retrouve sans équipe en 2015, pour une tendance qui ne semble pas s'inverser la saison prochaine.

Les temps sont moins durs pour Edson Carlos Félix. Ce brésilien n'en est qu'au début de sa carrière; lui qui a été découvert il y a deux ans par le Clube Dataro de Cyclismo, équipe ou il est encore et sera en 2016. Seulement, il court peu, un jour de course seulement cette année. Cela pourrait lui être préjudiciable pour la suite de sa carrière, lui qui a tout pour courir en Pro Tour, dans le futur.

Nicki, Chris Anker pour les plus récent, le nouveau Sörensen danois se prénomme Jimmi et s'illustre dans les contre la montre. Enfin il essaye. Car depuis 2012 et son départ de Glud & Marstrand – Lro, équipe ou il a débuté, il est en galère, courant sur le circuit amateur. A lui de prouver qu'il mérite mieux.

M.Velits est le fer de lance du chrono slovaque et Azaltovic en est l'avenir. Mais bon, comme beaucoup de jeune, il n'a pas sut s'illustrer pour rester dans le monde pro. Pourtant, il la découvert grâce au TV Nova, ex Dukla Trencin Merida qui l'engage en 2011. Mais deux années plus tard, c'est le retour chez les amateurs.

Pour changer, Guillemois a une équipe, Europcar depuis 2011. Il faut dire que l'alsacien donne envie. Prometteur en contre la montre, il l'est aussi en montagne et dans les vallons. Progressera-t-il suffisamment pour dominer les chronos voir des courses à étapes plus prestigieuse? En tout cas son équipe y croit, car elle vient de le prolonger.

Keller est-il le nouveau Cancellara? En tout cas, lui y crois tout comme Price Your Bike, l'équipe de ses débuts en 2011 à qui il est resté fidèle. Le jeune peut même dépasser son ainé, car il montre des prédisposition à la grimpette également, faisant de lui, peut-être, le nouveau Zulle.

Si Australia Tea, ex Drapac Cycling, a découvert de jeune talent, elle en laisse aussi filer comme Phelan. Celui-ci est partit fin 2011 pour un retour chez les amateurs, retour qui s'éternise car il y est encore. Et malgré toute sa volonté, il peine à attirer l'attention d'équipes, lui qui devrait encore être sans équipe professionnelle la saison prochaine.

Les lettons sont revenus au premier plan avec Smukulis et Kurbatskis espère poursuivre le renouveau du pays, dans son domaine. Ce baroudeur a débuté au sein de l'équipe franco-lettone de La Pomme Marseille ou il a fait ses classes jusqu'en 2013. Puis 2014, il rejoint l'équipe de son pays, Alpha Baltic – Unitymarathons.com. Ne lui reste plus qu'à faire des résultats, si son équipe se décide à le faire courir un peu plus.

C'est ce que fait Europcar avec son autre jeune du top Bardet. Il faut dire que le français à l'avantage d'aimer la montagne, faisant de lui un équipier de choix. Pourtant son parcours fut compliqué car après son année 2011 en amateur, seul KSPO vient le chercher ou il restera trois ans. Heureusement, il a sut se montrer et attirer l'attention d'équipe plus prestigieuse comme son équipe actuelle.

Autre coureur au parcours caillouteux Schiewer. Ce jeune allemand a débuté en 2011 au LKT Team Brandenburg qui n'a pas souhaité le conserver pour 2013. Deux années d'amateur à tout faire pour retrouver les pros. Et sa persévérance a marché car en ce début d'année, les team Eddy Mercks – Indeland l'a engagé et lui les a remercier en signant un top dix sur le tour du Danemark.

Cap sur la Belgique et Breyne. Ce natif des Flandres a délaissé les pavés pour faire du chrono sa spécialité. Pas sur que Landbouwkrediet, l'équipe de ses débuts en 2011 l'est apprécié car fin 2012, il voit son contrat non renouvelé. Et depuis, c'est la galère car plus d'équipe, lui qui est l'un des meilleurs rouleurs de son pays.

Le pays du champion du monde de la discipline apparaît bien tard dans ce top avec Bani. Sans équipe en 2011, Colnago l'engage l'année d'après. Il faut dire que son potentiel en vallon et montagne cumulé à ses capacités en contre la montre font peut-être de lui un futur leader sur les grands tour.

Autre bon grimpeur, le russe Zubov. Lui aussi a galéré en amateur, deux ans en 2011 et 2012. Mais sa persévérance et son talent indéniable ont attiré plusieurs formations. Et c'est Région Valenciana – Ratsa, ancienne Bridgestone Anchor, qui a récupéré le morceau, pour son plus grand bonheur, car il apporte des résultats. Seulement, il a peut-être fait l'erreur de prolonger alors qu'il attirait sans doute des formation plus prestigieuse.

Brajkovic a lancé des vocations en Slovénie et Dzamastagic peut-être aussi bon que son nom est difficile à prononcer. Il a découvert le monde pro via l'équipe Sava en 2011. Mais en 2013, il choisit de partir et rejoint une équipe au nom aussi compliqué que le sien, Perutnina Ptuj, ou les résultats ne viennent plus. L'équipe lui fait cependant confiance et a choisit de prolonger son contrat.

Décidément, la Grèce regorge de bon rouleur avec Kastrantas, le deuxième de ce top. Mais il ne fait pas mieux que son équipier car lui aussi est sans équipe depuis 2013. Pourtant, il a fait un bon début de carrière chez Partizan Power Move. Mais insuffisant pour ses dirigeants qui l'ont remercié.

Les norvégiens ne sont pas en reste en en mettant deux également, dont Andre Hafsas. Mais la vie n'est pas rose pour ce coureur qui a commencé chez Ringeriks – Kraft, devenu PCM Norge – Viking depuis. En effet, fin 2012 son contrat n'est pas renouvelé et depuis, il est sans équipe pour son plus grand malheur.

La République Tchèque a une culture des rouleurs comme le montre Stohr. Mais ces prédécesseurs ont réussit à franchir le cap du monde professionnel contrairement à lui qui court chez les amateurs depuis 2011 maintenant.

Retour en Norvège pour trouver Randin. Puissant en plaine, prometteur dans les vallons et bon coureur de chrono, il a facilement trouvé une équipe en 2011. En effet, il signe chez PCM Norge – Vinking, alors nommé Ringeriks – Kraft, comme néo-pro. Et depuis, il est fidèle à cette équipe et le sera encore au moins un an.

On va finir en Slovénie avec tout d'abord Hocevar. Il débute en 2011 chez Adria Mobil ou il restera jusqu'en 2013. Mais ensuite, rien, personne ne veux de lui. Et il retourne donc chez les amateurs ou il rêve de retrouver le monde professionnel. Toute les cartes sont entre ses mains pour le faire.

Enfin, on finit par Klemencic. Ce jeune slovène assez complet à fait l'inverse de beaucoup d'autres jeune de ce top. C'est à dire qu'il a galéré à trouver une équipe, lui qui a couru en amateur jusqu'en 2013. Mais pour 2014, il a enfin trouver avec Sava pour qui il courra encore et sera la saison prochaine.


Voilà, s'en est finit des ces dossiers sur les jeunes rouleurs, le dernier de la saison 2015. Mais avant de conclure, voilà ce qui se fait de mieux au niveau mondial:

Beaucoup d'amateurs

SPARKASSEN MÜNSTERLAND GIRO

Leader: Uran(76)
Sprinteur: Emmerich(71)
Electron: Sütterlin(78), Matzka(76)
Equipier: Nuber(82), Gastauer(81), T.Fricke(71), Vink(79)

Dernière classique allemande de la saison ou l'en envoie la jeunesse, à l'exception d'Uran qui prépare le tour de Lombardie puis son championnat national. Et le premier de nos hommes à se montrer est T.Fricke qui se retrouve dans une échappée de huit avec Truckenbrod(NSP), Lonado(LAM), Geisler(EDM), Weremczuk(BGZ), Ollegaard(GLU) et les deux coureurs de PSK Whirlpool Newell et Reynes. 6'14 à 90km du but, c'est l'avance maximale laissée par les Liquigas de Guarnieri et les Net App de Selig, ces derniers faisant l'essentiel du travail. 3'50 à 50km, ce rapproché donne des idées à Mortensen(SBF) qui tente sa chance, sans succès. Plus pour la seconde vague qui attaque à 38km de la ligne:



Dans cette vague, on trouve Arndt(LKT), Veilleux(SBF), Langeveld(HTC), Gretsch(NTX) et Sütterlin. Ils reprendront rapidement Lonardo, lâché du groupe de tête sur chute. Puis ils vont rentrer sur le groupe de tête ou T.Fricke va se mettre à rouler à bloc pour Sütterlin. Sans succès, ils sont repris à une quinzaine de kilomètres de la ligne. Il ne nous reste plus qu'à nous organiser pour permettre à Emmerich de jouer la gagne:



Il faut quand même penser à reprendre Gretsch. En effet, l'allemand est le dernier résistant des hommes sortis et il dispose de 0'40 à 14km de la ligne. Pas assez, il sera repris par Gastauer et Vink, les deux premiers éléments du train. Un train qui va emmener tout les sprinteurs, mais pas Emmerich vers la victoire. Le jeune allemand craque dans les derniers mètres et se contente de la sixième place derrière un Offredo, revenu comme une balle de l'arrière:

Dommage

La jeunesse pas au top sur cette classique