[*] [PCM 2005] Cofidis, la solution pour retrouver du crédit

Pour les points, ça risque d'être compliqué, il a prévu de tomber sur la dernière étape (cf Giro)

Objectif : Victoire

Favoris :
*** Petacchi, O'Grady, Boonen

Récit de la course :

Un nouveau sprint semble inévitable pour cette quatrième étape de la Vuelta. Il y a bien un grand prix de la montagne recensé, mais seulement 51 kilomètres après le départ, et il n'y a vraiment pas de quoi mettre à mal les sprinteurs, même ceux qui ont du mal à franchir un pont habituellement.
Dix coureurs, un groupe assez conséquent donc, vont former l'échappée matinale. On y retrouve certaines connaissances comme Veikkanen, Grabsch, Garcia Acosta, Ballan, Lefèvre, Knaven ou Vierhouten, mais également des coureurs de seconde zone, comme Borghi, Coenen et Muravyev.


Avec 219 bornes à couvrir, le peloton a le temps de voir venir et ne s'affole pas. L'écart monte à une vitesse assez impressionnante avant de se stabiliser aux environs des neuf minutes. Relativement confiants, les hommes de tête collaborent bien et ne se préoccupent pas de leurs arrières. Rabobank et Fassa Bortolo semblent gérer la situation, même si le rythme n'est pas exceptionnel.

Deux outsiders vont goûter au bitume espagnol aujourd'hui. C'est tout d'abord le jeune Brajkovic qui y va de sa chute, avant que Gomez Marchante ne prenne exemple. Le premier rentrera, le second concédera 25'04'' !


Ces faits de course ne doivent cependant pas masquer la surprise du jour. Les baroudeurs résistent admirablement bien malgré les renforts apportés par Cofidis et Quick Step en tête de peloton. A 20 kilomètres de la ligne, trois minutes séparent les deux entités. De quoi y croire à l'avant. Dix kilomètres plus loin, seules trente secondes ont été grappillées. C'en est fini des chances de sprint massif... Mais Stuart n'a pas dit son dernier mot. Se sentant relativement en forme, il passe à l'attaque, seul, avec pour objectif de faire la jonction. Cela semble improbable, mais l'Australien préfère faire preuve de panache plutôt que de se laisser enterrer avec les autres.


Avertis par oreillettes, les dix à l'avant ne s'éparpillent pas et collaborent. Comme personne ne dispose de qualités de sprinteur hors norme, tout le monde à sa chance et il faut éviter à tout prix le retour du coureur Cofidis. Chose assurée à la flamme rouge. Ballan lance alors son sprint de loin, en l'occurrence, de beaucoup trop loin. Il est dépassé de toutes parts et c'est finalement Garcia Acosta qui lève les bras, pour la première fois en 2005.
O'Grady conserve 24'' d'avance sur le peloton et termine onzième.



Le ressenti d'Eric Boyer : Beau numéro de Stuart, mais surtout, bravo aux échappés qui ont fait preuve de volonté et d'organisation pour contrer les plans des sprinteurs. Ce n'est que partie remise.

Bravo pour Stuart 
Que fait Miguel Angel Martin Perdiguero en 3eme place d'un sprint massif ? 

iveliosdu12 a écrit:Bravo pour Stuart 
Que fait Miguel Angel Martin Perdiguero en 3eme place d'un sprint massif ? 

Cheng joue à quel jeu ?

4895 a écrit:

iveliosdu12 a écrit:Bravo pour Stuart 
Que fait Miguel Angel Martin Perdiguero en 3eme place d'un sprint massif ? 

Cheng joue à quel jeu ?

Oui je sais  Mais normalement, et à part sur PCM2010, les coureurs comme Perdiguero ne font pas de sprints massif, surtout quand on a des notes en sprint inférieures à 70 il me semble.

Notes de Perdiguero

Objectif : Victoire

Favoris :
*** Petacchi, Boonen, O'Grady

Récit de la course :

Alors que, demain, les coureurs devront affronter la première arrivée au sommet de ce Tour d'Espagne très montagneux, le profil du jour est beaucoup moins effrayant. On dénombre certes quatre grands prix de la montagne, mais il n'y a même pas de quoi faire sauter quelques sprinteurs avant la dernière ligne droite.
Ainsi, sept coureurs constituent l'échappée traditionnelle mais les observateurs se doutent bien que les sprinteurs ne vont pas laisser passer leur chance.

Gerosa, Thijs, Blanco, Dekker, Garcia Acosta, Damien Nazon et, plus surprenant, McEwen s'entendent bien et vont compter jusqu'à cinq minutes de marge. Cette avance est toutefois largement insuffisante pour se prendre à rêver. Dans le même temps, Fassa Bortolo, en confiance, mène le peloton à vive allure. Et cela à une conséquence pour le moins inattendue...


Il reste une soixantaine de kilomètres à parcourir. C'est à cet instant que Basso va à terre, suite à une friction un peu trop importante avec la roue du vélo qui le précède. Le leader de CSC peine à se relever et semble meurtri. D'autant plus que personne ne l'attend ! Sastre semble être l'unique leader chez les Danois. Logiquement, ce fait de course se traduira par une perte de 21'20'' à Cuenca. Et accessoirement, une perte de la Vuelta... La décision était-elle judicieuse pour CSC ? Pas sûr...


Pour revenir au fil normal des événements, les baroudeurs sont repris assez tôt, sous l'arche des vingts derniers kilomètres. Le final se déroule sans anicroche si ce n'est une banderille d'Atienza dans le dernier GPM, rapidement rappelé à l'ordre par les trains déjà en place. Les équipiers appuient très fort sur les pédales et c'est logiquement qu'Alessandro Petacchi lève une nouvelle fois les bras, venant récompenser l'exceptionnel travail de Larsson, Hauptman et Bossoni. O'Grady échoue cette fois-ci au pied du podium. Pour l'instant, il tourne autour... Il n'est cependant qu'à huit points d'Ale Jet au classement par points.



Le ressenti d'Eric Boyer : Belle tentative de Daniel, même si les chances de tromper la vigilance du peloton étaient minces. Et encore bravo à Stuart pour ce Top 5. J'espère mieux mais c'est déjà satisfaisant.

Objectif : Top 20

Favoris :
*** Ullrich, Armstrong, Mancebo

Récit de la course :

La première étape de montagne se dresse déjà devant les coureurs. L'arrivée est prévue à Valdelinares, située dans la province de Teruel et habituelle station de ski l'hiver. Les favoris devraient logiquement mettre le nez à la fenêtre et notamment les grimpeurs espagnols qui doivent impérativement bénéficier d'une marge conséquente sur les excellents rouleurs que sont Ullrich et Armstrong.


Avant que tout ce beau monde en découse, on retrouve trois courageux pour former l'échappée du jour. Bellotti, Thijs et Aerts envisagent probablement d'engranger quelques points pour le classement du meilleur grimpeur. Ces habituels équipiers sont probablement en manque de reconnaissance et veulent se rappeler au bon souvenir de leurs employeurs respectifs. Le peloton ne semble pas réellement disposé à déclencher la chasse aujourd'hui mais ne laisse pas non plus une avance abyssale aux baroudeurs. Si bien que longtemps, les spectateurs se demandent bien qui va parvenir à tirer son épingle du jeu.


L'étape n'est en tout cas pas très animée, il ne se passe pas grand chose. Même l'ascension du premier col de la journée ne parvient pas à sortir les coureurs de leur léthargie. Evidemment, le rythme est tout de même soutenu et l'écrémage se produit par l'arrière. Ainsi, on constate rapidement que Denis Menchov et Ivan Basso ne sont absolument pas en condition. Ils sont déjà en train de faire l'élastique à l'arrière. De même, chez Cofidis, les maillots rouges semblent avoir les jambes lourdes. Pourtant, ils s'accrochent au courage.


Au sommet, il reste 30 kilomètres avant de connaître le vainqueur d'étape. Sans réelle descente mais plutôt avec un replat précédent l'escalade finale, les organismes ne peuvent pas vraiment prendre le temps de souffler. Tout s'anime soudainement dans les contreforts de Valdelinares. Jan Ullrich est à l'origine de la première offensive d'envergure et il dégage une impression assez saisissante d'aisance mêlée à la puissance de son coup de pédale. Mancebo, calé dans sa roue, ne lâche pas un centimètre et lui emboîte le pas. Deux outsiders serrent les dents et attrapent le bon coup. Valjavec et Gil, que l'on attendait pas à ce niveau, bluffent les observateurs.


Mais sinon, c'est un peu la débandade, ou le statu quo, comme on veut. Chacun y va individuellement pour se relever dans la foulée. Les leaders T-Mobile et Illes Balears sont en train de prendre un ascendant psychologique important. Les rescapés de la première heure rentrent rapidement dans le rang. Mancebo est le plus entreprenant mais, à chaque fois, le trio s'allie pour revenir. C'est donc un sprint qui permet d'obtenir le classement de cette sixième étape. Et c'est tout de même Mancebo qui lève les bras, sans contestation possible. Plus loin, un trio composé de Niermann, Rodriguez et Miholjevic laisse 48''. Et le peloton arrive 24'' après.


Certains ont déjà montré des difficultés chez Cofidis, comme Moncoutié, Perez Rodriguez ou Atienza. Aucun débours n'est effectif mais ce n'est pas rassurant. De même, Armstrong n'a pas donné signe de vie aujourd'hui...


Le ressenti d'Eric Boyer : Apparemment, le général n'est pas pour nous cette année. Nous nous en doutions mais nous aurions aimé bien figurer tout de même. Même si nos grimpeurs terminent dans le peloton, leurs limites sont criantes... Peut-être va-t-il falloir se tourner rapidement vers des objectifs annexes...

Toujours aussi excellent à suivre Cheng

Stuart persévère, je suis fier de lui

Par contre la montagne pas pour cette année ça non