[*] [PCM 2005] Cofidis, la solution pour retrouver du crédit

Stuart peut se dire que sans les 10 premiers, il l'emportait.

Oh non dur

Objectif : Victoire

Favoris :
*** O'Grady, Petacchi, De Jongh

Récit de la course :

Les baroudeurs ont eu raison de tenter leur chance la veille et ont montré que les organismes étaient parfois fatigués en cette fin de saison. Ainsi, si, aujourd'hui, un sprint massif est attendu dans les rues de Lloret de Mar, il n'est pas à exclure qu'un petit groupe trompe à nouveau la vigilance des équipiers.

En tout cas, ils ne sont pas moins de onze à partir, le couteau entre les dents, pour se tailler une part du gâteau en ce qui concerne les victoires d'étapes de cette Vuelta. Et pourquoi ne pas imiter Ludewig, hier baroudeur et vêtu d'un maillot or aujourd'hui ? Cipollini, Sörensen, Posthuma, Knaven, Thijs, Förster, Blanco, Veikkanen, Garcia Acosta, Bellotti et Quaranta. Des profils très différents et une volonté commune...


Pendant la majeure partie de l'étape, ce sont les équipiers de Stuart O'Grady qui roulent pour contenir un écart acceptable. Encore une fois... Mais, et c'est probablement un peu la faute du directeur sportif, en ayant privilégiée les grimpeurs, la formation nordiste ne peut compter que sur Engoulvent, Augé et Bessy pour se sacrifier. A une cinquantaine de kilomètres de la ligne, l'avance pour le groupe de tête est de deux minutes environ. Mais les rouges et blancs sont déjà sur les rotules (il faut dire que la chaleur étouffante n'aide pas...) et personne n'est réellement volontaire pour suivre le mouvement. Même Domina Vacanze refuse de protéger son maillot or sous prétexte que Quaranta est une excellente carte à jouer devant.


Ainsi, les spectateurs le comprennent vite : le scénario d'hier se répète. L'écart remonte presque à quatre minutes et les fuyards commencent à se regarder en chien de faïence. La banderole des 10000 derniers mètres les fait réagir. Thijs part au prix d'un effort bref et intense. Dans sa roue, Cipollini, Förster, Blanco et Garcia Acosta serrent les dents. Les battus sont derrière et c'est un sprint à cinq qui va décider du vainqueur. L'Allemand de Gerolsteiner et surtout l'Italien de Liquigas font figure d'épouvantails. Ce dernier, probablement un peu trop confiant, démarre aux 500 mètres. Il creuse instantanément mais Garcia Acosta parvient à garder le contact. Il reste 200 mètres et l'Espagnol produit son effort alors que Super Mario coince. Le sociétaire d'Illes Baléars peut lever les bras au ciel, il est enfin récompensé de son tempérament audacieux.


Stuart prend tout de même la peine de sprinter pour le classement par points mais Petacchi se montre une nouvelle fois irrésistible pour la douzième place.


Le ressenti d'Eric Boyer : Vivement les étapes de montagne ! Oh wait...

Objectif : Eviter de finir aux neuf dernières places

Favoris :
*** Armstrong, Cancellara, Ullrich

Récit de la course :

Alors que Cofidis a déjà fait une croix sur le classement général de ce Tour d'Espagne, le parcours ne fait que retourner le couteau dans la plaie béante puisque c'est un contre-la-montre individuel, grande spécialité des hommes d'Eric Boyer (faut-il encore le rappeler), qui se déroule aujourd'hui autour de Barcelone.

Pour faire vite, intéressons-nous d'abord aux performances des nordistes. Sur 35 kilomètres, Bingen Fernandez est celui qui s'en sort le moins mal. Pur grimpeur, il se retrouve en 110ème position, déboursant pas moins de 6'40'' sur le vainqueur. Le reste de l'équipe est plus loin, qu'il s'agisse de Moncoutié ou Trentin, 131ème et 133ème. Au moins, espérons qu'ils n'auront pas laissé trop de forces dans la bataille pour prendre les échappées les jours à venir.

Focalisons-nous enfin sur les meilleurs rouleurs et les favoris de la Vuelta. Dans la première partie des coureurs à s'élancer, Erik Dekker, Viatcheslav Ekimov et Fabian Cancellara établissent tour à tour la meilleure marque. Le Suisse, annoncé comme l'épouvantail de la discipline, met seulement 38'40'' pour couvrir l'entièreté de la boucle.


Seuls Jan Ullrich et Lance Armstrong devraient pouvoir l'approcher ou le battre. Mais, avant les derniers départs, quelques noms se font une place au sein du Top 10, comme Alberto Contador et Oscar Pereiro. La forme est là pour les grimpeurs locaux. Mais voilà déjà l'Américain de Discovery Channel qui arrive tambour battant. En retard à l'intermédiaire, il ne parvient à combler celui-ci et lâche 40''. Heureusement, Ullrich ne fait guère mieux, grattant seulement 8'' à son éternel rival.
Fassa Bortolo célèbre déjà son troisième succès en neuf étapes !
L'Allemand de T-Mobile se pare du maillot de leader et compte bien l'emmener à Madrid.



Le ressenti d'Eric Boyer : Plutôt une bonne étape aujourd'hui. Le sourire revient !

Général:

Oh là la mais la misère.. Entre Stuart qui se fait voler les étapes, la montagne qui démonte l'équipe et maintenant un chrono l'ambiance doit être géniale chez les Cofidis...

Mais soutiens du coeur

Vu ton projet de base de remplacer les coureurs par des jeunes la saison prochaine je suis imquiet

Si les Cofidis se sentent soutenus, ils pourront renverser des montagnes
Honnêtement, l'an prochain, l'objectif ne sera pas forcément de rester en Pro Tour.
Si on descend en 2006 et qu'on gagne le Tour en trois-quatre ans après, je signe

Objectif : Classement de la montagne et limiter la perte de temps au classement général

Favoris :
*** Ullrich, Mancebo, Armstrong

Récit de la course :

Seconde étape de montagne après quelques jours de transition. Les coureurs vont devoir en découdre jusqu'à Ordino-Arcalis, célèbre station de sports d'hiver. La lutte risque d'être rude et les écart conséquents. Le Tour d'Espagne est bien entendu déjà passé par là et, en 2001, au terme d'un contre-la-montre individuel, José Maria Jiménez s'était montré le plus aérien sur ces pentes difficiles.


Mais le général n'est pas au coeur de toutes les préoccupations. De nombreux baroudeurs ont des vues sur le maillot de meilleur grimpeur. Ainsi, Bellotti, Belli, Roy et Sanchez Pimienta font le départ pour immédiatement donner le tempo de la journée. Derrière, quelques courageux tentent de suivre mais abdiquent finalement assez rapidement. Et, alors que le groupe de quatre est déjà au pied du premier GPM, David Moncoutié profite des pourcentages pour sortir à contretemps.

Même si le Français ne semble pas très en forme en ce début de Vuelta, il a quand même les qualités nécessaires pour combler le trou. Ce qu'il fait après 25 kilomètres parcourus. Le Seine-et-Marnais y aura probablement laissé quelques forces mais le principal est là.
Le peloton laisse tout d'abord l'écart augmenter fortement, jusqu'à atteindre neuf minutes. Mais Discovery Channel et T-Mobile prennent la chasse en main et ne veulent pas laisser partir de potentiels menaces.


Moncoutié profite de sa présence dans le groupe pour engranger 16 points lors du franchissement du second col de la journée. Ce seront cependant ses seuls puisque les cinq galériens sont revus à une quarantaine de kilomètres de la ligne. Le final se profile rapidement et le rythme mené par les équipiers d'Armstrong et Ullrich est impressionnant. Il y a déjà beaucoup de dégâts alors que l'ascension finale n'a pas débuté. Seul Bingen Fernandez tient le choc en serrant les dents du côté de Cofidis.

La courte descente va figer les positions et un round d'observation a lieu dans les contreforts d'Andorre-Arcalis. Sastre est le premier à se révéler au grand jour. Il se dresse sur les pédales et ne se retourne pas. Seuls Pereiro, Gil, Rodriguez, Ullrich et Mancebo prennent la roue. C'est un peu l'affolement du côté de la formation américaine puisqu'Armstrong évolue à quelques encablures de là.


Heureusement, le Boss est expérimenté et il préfère ne pas s'affoler, tout en revenant au train pendant que le groupe de tête relâche son effort. Ainsi, ils sont sept pour gagner aujourd'hui. Cinq kilomètres, quatre kilomètres, trois kilomètres... On semble se diriger vers un emballage entre costauds. Mais c'était sans compter sur Francisco Mancebo. Jusque là en retrait, le coureur d'Illes Balears pose une mine et prend quelques dizaines de mètres. Le temps de réagir, il est déjà trop tard. Le vainqueur de la sixième étape remet le couvert et se pose en prétendant légitime au maillot or à Madrid.


A 16'', Jan Ullrich limite bien la perte de temps et reprend même 8'' à Pereiro, Sastre, Gil et Rodriguez. Pas aussi souverain qu'à l'accoutumé, Armstrong est rattrapé par Van Huffel et débourse 48''. Un peu plus tard, Bingen Fernandez finit sur les rotules, épuisé mais relativement content. En ne laissant que 3'00'' aux meilleurs, il montre au moins qu'il est un grimpeur convenable. Dorénavant, les hommes d'Eric Boyer se recentreront autour de lui pour obtenir la meilleure position possible au général. Quand bien même il ne s'agit pas d'un Top 10...
David fait lui une belle remontée au classement du meilleur grimpeur puisqu'il se retrouve à une inespérée cinquième place.


Le ressenti d'Eric Boyer : En route vers la reconquête !

Retour mercredi ou jeudi si tout va bien Désolé pour la longue coupure.
Préparez-vous à une lutte intense pour le classement par points et de la montagne

Objectif : Meilleur grimpeur

Favoris :
*** Mancebo, Ullrich, Pereiro

Récit de la course :

Direction la commune de Benasque dans les Pyrénées espagnoles pour les 198 coureurs. L'étape d'aujourd'hui ne présente pas un mètre de plat avec des descentes et des côtes sans discontinuer. Le meilleur indicateur de la difficulté est bien entendu le nombre de grands prix de la montagne. Aux nombres de cinq, ils vont être l'occasion de prendre des points dans l'optique de cette annexe.

En toute logique, Moncoutié se fait violence pour sortir une nouvelle fois en éclaireur. Derrière, les baroudeurs mettent un peu de temps à réagir mais Auger, Muravyev, Vierhouten, Coenen, Fertonani et Sinkewitz partent en contre. Le coureur Cofidis préfère les attendre pour disposer de leur soutient. C'est probablement un bon choix stratégique puisque, si l'on excepte l'Allemand de la formation Quick Step, il est tout de même le meilleur grimpeur des sept.

Si la victoire d'étape semble rapidement compromise du fait de la maîtrise minutieuse de l'écart par Illes Balears, David fait le plein de points et est bien parti pour monter sur le podium protocolaire à Madrid...

L'étape va soudainement s'agiter à une centaine de kilomètres de l'arrivée quand des outsiders comme Valjavec, Fothen, Garate et Gonzalez choisissent de tenter une offensive suicidaire. Pendant une quinzaine de minutes, ils vont naviguer à vue devant le peloton qui se fera un malin plaisir de les absorber dans l'antépénultième GPM.


Les kilomètres défilent et la jonction est imminente entre les favoris qui ont résisté à un premier écrémage et l'échappée. 45 bornes sont encore à effectuer avant de rejoindre la station de sports d'hiver quand soudain, Mancebo, vainqueur de l'étape précédente, attaque ! Les observateurs sont surpris de tant d'audace. Le Madrilène est certes à près de cinq minutes par rapport à Ullrich au général mais là, il peut aussi bien monter sur le podium que sortir du Top 10...

Evidemment, les sept partis à la première heure voient passer l'Espagnol sans pouvoir accrocher la roue. Et, conséquence pour Cofidis, le maillot de meilleur grimpeur risque de rester accessible pour Mancebo puisque de gros points sont distribués à l'arrivée. L'écart est déjà proche de la minute quand enfin un leader réagit en la personne de Sastre. Klöden essaye bien de rouler à bloc pour protéger son leader mais l'Allemand semble moins efficace que sur le Tour de France.


La montée finale se profile déjà et Sastre parvient à rattraper son compatriote. En toute logique, ils unissent leurs efforts pour distancer leurs adversaires. Ceux-ci mènent la poursuite, mais de façon très désorganisée, à coups d'accélérations plutôt qu'avec un train régulier. Pereiro et Ullrich se détachent aux abords du sommet mais Mancebo est déjà en train de lancer son sprint quelques lacets plus haut. Sastre, encore frais, accélère au bon moment et vient gagner l'étape et prendre quelques bonifications. Finalement, les grimpeurs Phonak et  T-Mobile auront fini fort, ne concédant que 24''. A noter qu'Armstrong perd lui 1'56''.
Trentin et Fernandez, toujours pas au meilleur de leur forme, concèdent 3'24'' et sont respectivement 42ème et 40ème. Quand il n'est pas possible de peser sur la course... Moncoutié compte 11 petits points de retard sur Mancebo au classement du meilleur grimpeur, tout est jouable.

C'est dur tout ça

Dur dur dur...

Objectif : Victoire

Favoris :
*** Petacchi, O'Grady, Cooke

Récit de la course :

Retour à la plaine avant un nouvel enchaînement montagneux les prochains jours. Ville d'arrivée, Burgos accorde toujours une grande importance au cyclisme, comme en témoigne le Tour éponyme couru au mois d'août. En 2004, Petacchi s'y était imposé au tout début de la Vuelta.
Alors, bis repetita ou fin de règne pour Ale Jet ?


Erik Dekker, Fabien Sanchez, Johan Coenen et Stéphane Augé décident, malgré les fortes chances de sprint massif, de tenter leur chance de loin. Compter sur la fatigue des équipiers et des sprinteurs après les étapes dans les Pyrénées est un pari osé, mais néanmoins envisageable.

Les quatre coureurs ont tout intérêt à collaborer pour s'assurer un matelas suffisant, d'autant plus qu'aucun d'eux ne dispose d'une pointe de vitesse largement supérieure aux autres baroudeurs. Ainsi, l'écart entre les deux groupes va monter régulièrement jusqu'à atteindre 5 minutes.


Mais, une fois le trou fait, les maillots bleus et blancs de Fassa Bortolo et ceux noirs et rouges de CSC apparaissent en tête de peloton. Cancellara, Sörensen, Müller et Sörensen notamment abattent le travail sans rechigner et préservent toutes les chances de leurs bolides respectifs.

Cela va durer pendant toute la journée avant que le peloton ne vienne donner le coût de grâce dans les quinze derniers kilomètres. Les quatre courageux auront tout donné mais il était tout simplement impossible d'aller contre la volonté des sprinteurs... Ainsi, les trains se mettent progressivement en place. D'un côté de la route, Cancellara, Hauptman, Bossoni et Petacchi, de l'autre, Grabsch, Guidi, Aebersold et Perdiguero. Les challengers comme Lombardi, Cooke ou Bennati ont pris la roue des maillots verts et jaunes.
O'Grady, lui, est bien caché dans la roue de Petacchi même s'il sait qu'il faudra réagir au quart de tour lors de l'accélération.

Un dernier virage avant une longue ligne droite, le peloton vire sans difficulté. Et la meute est lâchée... Déjà double vainqueur d'étape, Petacchi est une nouvelle fois en position idéale grâce au travail de son équipe. Son poisson-pilote le dépose à 250 mètres de la ligne. Stuart serre les dents, remonte à hauteur d'Ale Jet. De l'autre côté, Edo, Lombardi et Glomser sont dans un mouchoir de poche. Déjà, la ligne est là... Et Petacchi lève une nouvelle fois les bras au ciel. Moins bon sprinteur, Stuart laisse une nouvelle fois passer sa chance avec une quatrième place, même s'il n'a jamais aussi proche de ses rivaux.


L'écart entre les deux hommes au classement par points est de 19 unités. Et les étapes de plaine se font rares sur la fin de cette Vuelta... Gagner cette annexe est-il encore réellement envisageable ?
Demain, la journée pourrait être plus favorable à notre Australien, avec des reliefs qui pourraient faire mal aux jambes de l'intenable Italien. Il faudrait en profiter pour capitaliser, et vite.


Le ressenti d'Eric Boyer : Stuart est notre meilleur élément cette saison. Malheureusement, il tombe quasiment toujours sur plus fort que lui. Le maillot bleu ? Fortement compromis. Mais tant que la ligne d'arrivée à Madrid n'est pas franchie, il reste un espoir...

Spoiler:

Allez, tous derrière les Cofidis!!

Déjà une belle place d'honneur pour O'Grady, il y a du mieux... Allez la Cofidis!!!

Objectif : Victoire

Favoris :
*** O'Grady, Petacchi, Cooke

Récit de la course :

Avant le retour de la haute montagne, on retrouve une étape quelque peu atypique. Pas vraiment vallonnée, mais pas plate non plus, elle pourrait sourire aux baroudeurs, aux puncheurs ou même à quelques sprinteurs durs au mal. En tout cas, c'est peut-être la meilleure occasion pour O'Grady d'ouvrir enfin son compteur et se rapprocher subséquemment au classement par points, toujours dominé par l'Italien Petacchi.

Avec quatre GPM disséminés sur les 170 kilomètres, Moncoutié considère comme intéressant de se joindre à l'échappée du jour. Chose faîte sans grande difficulté. Le Français retrouve à ses côtés un compatriote, Jérémy Roy, mais aussi de bons éléments comme Kolobnev, Sinkewitz et Bertolini. Sans jamais être contesté, David engrange une nouvelle fois de précieux points. Ainsi, à la fin de la journée, il montera sur le podium protocolaire pour se vêtir du maillot de meilleur grimpeur tant convoité. Pour sept points, il devance son principal rival, Mancebo.


Excepté cette lutte à distance, la journée est plutôt calme et le peloton contrôle aisément les cinq baroudeurs. Ainsi, l'écart ne dépasse jamais les trois minutes entre les deux groupes. A une vingtaine de kilomètres de Ampuero, il ne reste plus rien de l'échappée matinale. Mais, dans le même temps, de nombreux coureurs ont été mis en difficulté par les ascensions successives. McEwen, Basso et Menchov sont notamment relégués à cinq minutes.

Le sprint est déjà en préparation mais Petacchi semble un peu en retrait au contraire des journées précédentes où son train écrasait la concurrence. Au contraire, Stuart est bien là, dans la roue de Glomser. Quand celui-ci se dresse dur les pédales à 450 mètres de la ligne, l'Australien patiente quelques instants et démarre à son tour. Immédiatement, le trou est fait et personne ne semble pouvoir contester la supériorité de notre coureur. 150 mètres, 100 mètres... Les feux sont au vert ! Enfin, Stuart va débloquer son compteur sur ce Tour d'Espagne. Et là, revenu de nul part, ce diable d'Italien, toujours le même, passe aux côtés de Stuart telle une balle et s'adjuge un quatrième bouquet !


D'où est-il revenu ? Nul ne le sait vraiment tellement il semblait loin et malmené par les côtes du parcours. Mais le résultat est là : nouvel accessit pour O'Grady et une différence de 24 unités au classement par points... Que dire ? Qu'en penser ? L'abattement règne dans les rangs Cofidis malgré le soutien des supporteurs, toujours fidèles.


Le ressenti d'Eric Boyer : Et m*rde !

Spoiler: