[PCM2013] The X's Project [Fin forcée]

« Première dans l'histoire du cyclisme international, une équipe du nord-est asiatique obtient une licence continentale pro. Cette formation du nom de X's Project sera une des attractions de la saison à venir, nous verrons si elle pourra décrocher des invitations sur les plus grandes courses du calendrier du World Tour. » Cyclism'actu novembre 2011.

« Et c'est avec une certaine surprise que nous apprenons la sélection de l'équipe X's Project Team pour cette nouvelle édition du Tour de France, bien que celle-ci ait prouvée la saison dernière que c'était une équipe continentale pro de qualité, elle reste encore un mystère pour beaucoup de suiveurs. Les organisateurs du Tour de France, assurent quand à eux que cette équipe asiatique a toute à fait sa place dans le Grande Boucle. Elle participera aussi notamment à Paris-Nice, et aux autres courses ASO. » Cyclism'actu, janvier 2013.

« Et, mon cher Laurent, nous retrouvons avec une certaine surprise sur la troisième marche du podium l'un des coureurs de la formation X's, qui montre qu'elle mérite sa sélection sur le prochain Tour... » Paris-Nice 2013.

« Impressionnant, c'est le mot qui convient pour qualifier la montée de ce coureur de la X's Formation, on ne s'attendait pas à le retrouver à ce niveau sur ce Critérium du Dauphiné ! Il a réussi à décramponné tous ses adversaires, sauf un certain Christopher Froome ! » Critérium du Dauphiné 2013.

LeSuisse a écrit:Enfin

Que de mystères on veut en savoir plus   
Super introduction en tout cas nauti même si j'attendais autre chose Tu m'as bien eu   

12 janvier 2008, quelque part en Asie 

Il faisait froid, et un vent glacé s'engouffrait dans les rues de la ville où se déplaçait un homme seul, la tête recroquevillée dans le col de son manteau. L'homme était un local, il était d'ailleurs le seul à vouloir s'aventurer dehors par ce grand froid dans les rues ventées de la capitale de ce pays de l'Asie du Nord-est. En effet, les locaux se seraient demandés l'intérêt de se promener dehors par -20°c, alors que la ville est pourvue de sous-terrains et de transports en communs efficaces ? Mais l'homme avait ses raisons, il avait besoin de marcher au grand-air pour mieux réfléchir. Il faisait partit des têtes d'un projet gouvernemental, qui impliquait notamment le sport, qui avait pour objectif qu'à moyen terme les athlètes du pays soient, sans détours, les meilleurs du monde. L'homme que nous suivons, après quelques minutes de marche, s'engouffra dans un bâtiment d'allure assez banale vu de l'extérieur. En réalité il l'était beaucoup moins à l'intérieur.
L'homme poussa donc la porte d'entrée du bâtiment, et pénétra dans un hall d'entrée. Il poussa une autre porte un peu plus loin dans le couloir, qui se révéla être un vestiaire. Il y déposa dans un casier ses vêtements chauds pour être un peu plus à l'aise dans ce bâtiment bien chauffé. Ensuite, il pénétra dans une sorte d'anti-chambre, entre le vestiaire et une plus grande salle, où trônaient un autel avec des encens et des statuettes et un portrait d'un homme d'un certain âge. La personne que nous suivons depuis déjà quelques temps, se déchaussa s'agenouilla devant l'autel et le portrait, et alluma un encens. Une fois cette opération faite il remit ses chaussures, et entra dans la salle adjacente.

La salle était vaste, chauffée, avec un arrière plan olfactif de transpiration. Cette odeur témoignait de l'activité peu commune qui se passait dans ce bâtiment, de plus dans le pays où il se trouvait, perdu en Asie du nord. Une vingtaine de personnes étaient présentent dans cette salle, une dizaine d'entre-elles s'échinaient sur des engins, alors que le reste regardaient des écrans d'ordinateurs, surveillant les données qui y apparaissaient. L'homme que nous suivons s'approcha des personnes qui étaient derrières des écrans d'ordinateurs. Il s'adressa à eux dans un anglais approximatif (ici traduit en français) : « Hé, comment allez-vous messieurs ?! Et surtout comment vont nos protégés ? ». Une des personnes, qui semblait être une sorte de scientifique, lui répondit : « Nous, nous allons bien, monsieur Kyuoguoan ! Mais sûrement moins bien que nos petits gars, ils sont en pleine forme ! Bientôt ils pourront s'aligner sur les plus grandes compétitions mondiales ! » Déclara-t-il joyeusement. « Ah donc, nous pourrons bientôt voir nos athlètes en course dès l'année prochaine ? »répondit Kyuoguoan. « Arf, pas tout à fait encore, vous êtes un peu optimiste en disant cela, mais cela ne saurait tarder ! Allez, encore une ou deux années de préparation, et on pourra les voir sur les grandes courses ! ». « D'accord, d'accord, j'en informerai le ministre des sports dès que je serai de retour au ministère. Mais j'espère que je serai avec vous en France une fois nos sportifs prêts ! J'ai hâte de découvrir les vins et fromages tant réputés de ce pays ! " Bien sûr vous serez du voyage si vous le souhaitez !"

Porto Vecchio, jeudi 27 juin 2013

Ca y est, presque huit ans de travail qui sont sur le point d'être menés à bout. Ce ne fut pas facile, non loin de là, mais nous y sommes arrivés, j'y suis arrivé ! Car ils n'auraient pas pu en arriver ici sans moi ! Leur gouvernement avait beau avoir des moyens presque illimités pour leur projet, s'il n'avait pas des gens pour tout superviser comme moi, cette équipe en serait resté au stade d'une feuille de brouillon ! Mais sans eux, il faut l'avouer, je serai toujours dans ma Nouvelle-Zélande natale, à entraîner une équipe amateur, ou que sais-je encore ! Et pourtant, je n'avais presque rien demandé, c'était plutôt eux qui m'avaient approché pour leur projet.

Un jour, en sortant des cours d'une université américaine, j'ai été approché par un américain. Celui-ci me fit part d'une offre venant de privés d'un pays asiatique, qui voulaient recruter de jeunes entraîneurs en fin de cursus universitaire, afin de mener à bien un projet sportif secret. J'accepta le rendez-vous pour l'entretient qui m'étais proposé, et me rendît au point prévu de la rencontre. Je fut surpris quand à ce moment là se présenta une berline noire, que conduisait le fameux américain, mais qui été occupée par trois autres personnes de type asiatique. L'américain me dit : "Montez, nous serons mieux dans la voiture pour discuter". Je m'exécuta, un peu naïf je l'accorde, j'aurai pu très bien monté dans une voiture d'assassins... Mais ce ne fut pas le cas. Alors que j'étais à l'arrière, l'américain me héla : "Bien, ne perdons pas de temps avec des blablas inutiles, mes employeurs, dont vous partager la banquette de cette Audi, vous propose d'entraîner une équipe cycliste. Mais je ne peux vous donner plus de détails quant à ce projet, qui doit vous rester secret tant que vous n'avez pas accepté ce job." J'étais surpris sur le coup, mais cet homme et ces étranges et silencieux employeurs me proposaient de réaliser mon rêve ! Je voulais depuis tout petit intégrer le staff d'une équipe cycliste professionnelle. J'hésitais grandement, aucune information supplémentaire sur ce poste m'étais donné. "Alors ?" dit l'américain, "Sachez que c'est une offre à prendre où à laisser...". Et finalement je dis "Oui, je suis partant".

Puis, tout s'est ensuite enchaîné. Mon déménagement hâtif vers le l'Asie, l'excuse que je due donner pour partir de l'université à mes proches, et leur cacher la vraie raison de mon départ, du moins en un premier temps. Je découvris là-bas un pays qui n'avait pratiquement aucune culture cycliste, à part pour la piste un peu. Mais le gouvernement était ambitieux, et je due cravacher fort pendant plusieurs années pour former les prétendants à devenir les plus grands cyclistes du monde. Cela a été difficile, mais cette année est l'année de la consécration du rêve de ma vie, et de l'ambition des dirigeants qui m'emploient, même si je ne les aiment que peu ! Un de mes coureurs est peut-être sur le point de gagner le Tour de France ... !
Mais bref, je dois arrêter ici, la présentation des équipes de ce centième Tour de France va commencer dans quelques heures, je me dois d'être prêt pour ce moment historique !