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En reprenant 3 secondes dans le final de l'étape du jour, sur des pentes moyennes de près de 10%, l'espagnol Alberto Contador, ancien vainqueur du Tour, a assommé le Tour en produisant un effort spectaculaire et incroyable qui en a laissé bouche bée plus d'un. Et surtout qui a ouvert un débat et une polémique légitime face à une telle démonstration.

Notre expert dans les performances et les watts, Anthonin Valser (comme la marque suisse d'eau de source, un peu comme votre Evian – toute ressemblance avec une personne ou des situations existantes ou ayant existé relèveraient du hasard le plus fortuit et indépendant de ma volonté. De plus tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous, vous avez le droit de garder le silence et de demander un avocat, amen.), s'appuie sur les performances des coureurs français, réputés comme étant toujours propres à travers les siècles pour dire si oui ou non les coureurs sont dopés. Sur une telle montée, un écart de plus de 15 secondes avec Pinot est jugé extra-terrestre un écart de 10 secondes miraculeux, un écart de 5 secondes grosse performance et aucun écart sur la ligne normal.

L'écart sur la ligne étant de 11 secondes, Alberto Contador a donc été flashé à une puissance qui fait de lui un coureur « miraculeux » explique Anthonin Valser. Pour lui, cela montre clairement un dopage avéré de ce coureur. Et à ceux qui répliquent que les performances de Pinot ne sont pas utilisables pour déterminer le dopage il rétorque que les descentes du jour n'étaient pas compliquées et donc que l'échelle Pinot était bel et bien utilisable pour cette arrivée. « Il y a aura toujours des gens pour mettre en cause cette méthode. Pourtant elle est juste et scientifique. Les dopés ne pourront pas s'opposer à la science indéfiniment ».

De plus sur son maillot l'on peut voir une étrange inscription en russe. Traduite en français nous avons obtenu TINKOFF. Or, si on remplace le T par P, le I par R, le N par O, le K par D, le O par U, le premier F par un I et le deuxième par un T on obtient P-R-O-D-U-I-T, donc Produit, ce qui nous fait bien sûr penser à un produit dopant. Troublant non ses messages subliminaux...

A vous de vous faire votre propre avis sur la questions, les chiffre et les preuves sont-là, irréfutables.

La deuxième polémique du jour concerne la performance de Nibali et plus particulièrement de son équipes, Astana -  ou Vino Team pour les intimes – sur l'étape pavée d'il y a quelques jours. En effet le coureur et son équipe auraient utilisés comme Cancellara en 2011 d'un vélo électrique. La polémique est d'autant plus vive que le champion italien et champion d'Italie utilise un cycle de la même marque (Specialized que nous citerons pas pour des raisons de discrétion) que Spartacus l'année ou il avait été accusé d'une assistance mécanique. Le maillot jaune s'est empressé de démentir ces rumeurs en nous invitant à comparer son vélo avec un vélo à assitance électrique de type vélo-de-ville-pour-employé-de-bureau-écolo-qui-rentre-en-vélo-mais-électrique-car-les-côtes-de-3%-non-merci. Et il est vrai qu'au poids les deux n'étaient en effet pas égaux. Toutefois prudence, le doute reste permis.

- Rodriguez demande à son équipe de rouler au moment de se faire lâcher pour perdre encore plus de temps.

- Frank Schleck « is back » dans sa discipline de prédilection, grâce à sa performance du jour il revient tout proche de la performance de Pinot l'an dernier dans les descentes. Mais toujours loin du record de son frère en 2011 qui détient toujours le trophée du moins bon descendeur du peloton.

- Adrien Petit se serait trompé d'étape croyant qu'il y aurait du plat aujourd'hui mais ne l'aurait remarqué que dès les premiers pourcentages du jour. « Il n'arrêtait pas de me demander « c'est encore loin ? » » témoigne son Directeur Sportif. Une petite erreur (Un jeu de mot qui nous a valu bien des prix mais que nous avons depuis son invention revenu à France TV) qui coûte sa place dans l'échappée à Lemoine et donc le maillot à pois à l'équipe nordiste.

- Dans un virage serré le danois Fuglsang, lâché, a tenté de voler une chaise à une spectatrice du bout du pied (mais pourquoi?). Sans succès pour lui, il s'est empressé d’accélérer pour ne pas être repris par la spectatrice en colère. Selon des experts et polémiques célèbres, il n'aurait surtout pas réussi à gérer son vélo électrique (voir plus haut).

- Blel Kadri plus gros espoir français pour remporter le Tour de France d'ici deux ans après sa victoire d'étape en montagne.

- André Toutlemonde encore confiant pour une victoire finale de Pierre Rolland à Paris

- Talansky victime de la malédiction Froome ? Après sa chute dans le sprint d'hier il s'encastre dans un camping-car en pleine-montée... Il faudrait peut-être regarder devant toi Andrew quand tu pédales et détacher les yeux du SRM.

- Jean Paul Ollivier a reçu 737 bidons de la part des coureurs en quelques heures (FTV officiel). En signe de soutien, l'équipe Cofidis arborera même la tête de JPO sur son maillot pour la prochaine étape.

- Andy Schleck déclare forfait pour l'étape du Tour cyclotouriste. « Je me concentre sur le Tour de France 2015 ou 2016, et puis je n'aime pas courir sans mon frère. Après je fais des cauchemars dans ma chambre la nuit. »

Son tatouage est pasqué presque inaperçu, les regards aspirés et concentrés sur ce visage de souffrance, d'émotion, de soulagement, de surprise, de jouissement, de plaisir d'un jeune polonais de 24 ans qui venait de remporter l'étape du Tour. Mais un détail, passé inaperçu, a pourtant rajouté encore plus de dramaturgie à cet épisode digne des plus grandes épopées herculéennes.

Si certains se sont demandés pourquoi son maillot était ouvert ce n'était pas à cause de la chaleur. En fait, Rafal Majka s'était fait tatouer pour le Tour un étrange slogan. "Oleg I Luv U" ce qui traduit en français donne "OLEG J T AIM" c'est à dire "Oleg je t'aime". Une déclaration d'amour spontanée et charmante qui a sûrement fait craquer le sentimental patron Oleg Tinkoff, lui qui avait notamment reconforté longtemps Contador son leader sur Twitter après un Tour 2013 raté.

Malheureusement, rien ne dit si la demande de Rafal a porté ou non ses fruits.


Autre épisode cocasse de ce Tour, l'arrêt du champion de France Arnaud Démare (FDJ) dans un camping-car en pleine étape. Immédiatement, comme vous pouvez vous l'imaginer, plusieurs hypothèses plus ou moins crédibles sont sorties du claviers des internautes. Ainsi, un certain Marcel Poupou, qui souhaite rester anonyme (nous ne dirons donc pas qu'il s'appelle Marcel Poupou ndlr) a avancé qu'une banderole "Nacer il gère, Arnaud il y va mollo" était attaché à l'intérieur du véhicule et que le voyant, furieux, Démare se serait précipité pour déchirer l'affiche en sanglotant que "Madiot il a dit que le meilleur c'est moi".

Mais finalement un communiqué de la FDJ nous a révélé la vérité, un simple problème digestif à évacuer. Le propriétaire du camping-car s'est aussitôt empressé de mettre la cuvette et son contenu - dédicacé - en vente sur ebay et les enchères auraient déjà atteint le million. "C'est l'enchère qui passionne les français" nous déclare Thierry Adam, qui a pu commenté en direct le sacré numéro de Démare.


Suite à cette aventure hors du commun ASO a décidé de sortir un deuxième clip préventif. Dans celui-ci plusieurs coureurs français recommandent aux supporters de mettre à disposition des coureurs leurs wc. Petite performance, puisque l'intergralité de la chanson est en style "rap". Extrait :

Respecte nos efforts
Parce que parfois ça pousse fort.
Alpe d'Huez, Galibier,
Quand il s'agit de pousser,
Prêtez-nous vos WéCé
Pour nous permettre de nous soulager [...]

Dupont "Une honte, un scandale.. bon, passe moi un verre de blanc Jean Paul"




Ici lors de sa victoire au Grand Prix de l'Amical des Soldats du Feu Amicaux de St-Jean-la-fontaine-sur-Martres devant Jean Bernard Delamigué

Devant les deux journalistes présents à cette conférence de presse dans les locaux du Club Cycloutouriste de St-Jean-la-fontaine-sur-Martres (moi-même et mon compère de la "Voix du Sud Alpin" Marcel Durand qu'on ne présente plus) René Dupont, son entraîneur et le maire de la petite bourgade ont laissés éclater tour à tour leur tristesse, incompréhension et bien sûr énervement. Alors qu'ils pensaient enfin voir leur champion participer aux championnats du monde qui se dérouleront sur les terres du Roi d'Espagne dans quelques jours il n'a finalement pas été retenu.

« J'ai pas été informativé, débute le cycliste qui cette année a terminé deuxième du Trophée Bernard Lavache à Euseigne-sur-Loire, c'est Jean Paul qui est venu m'toquer à l'magasin pour m'dire que j'eus pas été pris. La fédération de france qu'ils ont même pas eu le courage de m'eul dire à moi les doigts dans l'blanc des yeux qu'ils m'usent pas pris, c'té vraiment une vrai honte quoi ! »

La colère se lit sur le visage de ce coureur de longue date (il a débuté le cyclisme à 17 ans, c'est à dire il y a pas moins de 36 ans) qui a la double casquette de coureur et de boucher du village. Membre émérite du cyclo-club villageois, il a ramené trois des six succès de l'équipe cette année sur le circuit des villages 2014.  « Certains z'invoquent mon âge avancé pour m'discréditer que j'leur répond que j'suis comme a'l premier âge du nourisson. Qu'ils voient Jean Volt qui bat l'record du temps ou Cristiien Orneur là qu'ils gagne le Giro des espagnols et après ils verront que je suis l'avenir de l'équipe d'el Gaulle et que mon âge qu'on l'voit pas que j'répond moi ! »

Pourtant ils y avaient cru. « Dès la chute de Vichot je me suis dit c'est bon, on y est, admet à contrecœur son coach et ami, Pascal Leseché. Je ne voyais pas qui pouvait battre notre champion. Et puis il était vraiment en forme, il montait en puissance. Au Tour Cycliste du Camembert de St-André-la-Marelle il avait finit deuxième derrière Frédérique Desgranges, l'ancien champion de St-Denis ! Je ne sais pas quoi dire, c'est vraiment du gâchis... »

Du côte du maire, même constat. « L'équipe nationale de Gaulle se prive d'un excellent élément. Il aurait pu les faire gagner la course ! ». Avant d'y aller de sa petite hypothèse personnelle sur le pourquoi du comment : « Le Nacer il a eut peur de cette concurrence, il a voulu l'écarter pour pas devoir bosser pour lui et devoir partager le leaderchips... chappe... sharp... heu être leader à deux quoi !... Comme souvent c'est les riches qui écrasent les pauvres, et aujourd'hui je suis triste pour mon village. J'ai mal à ma Gaulle !* ».

Une belle histoire n'aura donc pas lieu et René assistera à la course de son fauteuil. Et l'équipe de France pert là un de ses meilleures éléments. Cela portera-il à conséquence ? Nous le saurons au Pont de Ferrarda dans quelques jours.

Marcel POUPOU

*Rien à voir avec avoir la gaule, autre registre merci...

C'est le média espagnol Dia de Noticia qui l'a annoncé sur son site internet, le conducteur fautif dans la collision entre une voiture et l'équipe Giant... n'est autre que Jawad Extebenigaravagire. Ce nom ne vous dit rien ? Il devrait. Le basque n'est autre que le conducteur du tristement célèbre bus de l'équipe Orica sur le Tour de France 2013. Le luxueux pullman de l'équipe australienne, lieu de débauche et de luxure, avait servit de discothèque d'un soir au cours d'une gigantesque rave party et enterré la carrière prometteuse du sprinteur Matthew Goss, retrouvé dans le camion Vittel de la caravane du Tour au petit matin. Le lendemain Marc Madiot avait d'ailleurs eu cette phrase restée célèbre : « Matthew Goss est ridicule, ridicule ! ».

Jawad Extebenigaravagire serait donc l'homme qui a percuté hier après-midi l'équipe Giant en stage de pré-saison en Espagne. Le véhicule de l'équipe australienne, retrouvé coincé sous un arbre trop bas quelques mètres plus loin, a en effet été saisi par les forces de police espagnoles qui ont immédiatement arrêtés le conducteur basque ainsi qu'une guitare en plastique OGErocks « parce que c'est quand même vachement cool ce truc » dixit le commandant Guillermo Rocha de Compostella. Extebenigaravagire, qui risque une lourde peine de prison, a déclaré sur BFM TV « [n'avoir] fait que rendre service ».

On n'oublie pas non plus la terrible affaire du bus du grand-départ de Corse où un bus Orica avait été détourné par des pirates corses qui avaient forcé le bus à s'encastrer dans la ligne d'arrivée à Ajaccio, un incident qui avait d'ailleurs coûté la victoire finale à Josef Cerny (CCC) finalement non-retenu pour l'épreuve. Même si les faits sont encore sujets à interprétations diverses, la famille des victimes des pneus crevés par la police ayant ouvert un site nommé debunk29/6 qui dénonce un complot français sur la grande boucle, les véhicules Orica n'en sont donc pas à leur premier incident grave. Accusés de cacher des armes de destructions massives (ndlr : Esteban Chaves) par Vincent Lavenu, de contrôler le cyclisme mondial avec son organisation Velon selon Lance Armstrong, l'équipe australienne est en plein trouble. Dans un communiqué elle a pourtant assuré « toujours avoir respecté l'éthique cycliste » quelques heures après avoir remporté son vingt-cinquième Tour Down Under depuis sa création par Simon Gerrans, 64 ans, qui s'impose devant dix-sept autres australiens qu'on ne verra plus de la saison et pose avec un kangourou dans les bras.

La rédaction de LaclismActu se joint aux voeux de prompts rétablissements pour les coureurs de l'équipe Giant.