[******] Vercorin Racing Club : The Legend of cyclism

Les coureurs sont rentrés de cette étape fatigante et usante à l’hôtel de l’équipe. Là Joanito en profite pour parler avec ses camarades, de les rassurer, de les calmer enfin de les déstresser. Si l’équipe fonctionne pour le moment sur la route, on ne peut pas en dire autant mentalement. Pour un début de carrière, les victoires s’enchainent et les pressions d’avoir le maillot jaune à défendre aussi. La carrière d’un cycliste est rythmée entre les joies, les stress et c’est donc pour ça que l’esprit d’équipe est important et que mon travail en tant qu’homme à tout faire, ds, … l’est aussi. Mais je ne baisse pas les bras et j’espère voir une équipe reprendre le dessus rapidement. Quitte à tout perdre tant pis mais il faut tenter de garder ce maillot dans notre équipe. En plus ce n’est pas parce que Nemo vole que les autres peuvent se reposer, mieux vaut avoir deux capitaines à bord de l’avion qu’un seul cela permet d’éviter les crashs enfin souvent. On bosse on se repose et on bosse c’est notre métier. Je dois chercher dans les bouquins mais pas que là après des infos et des offres intéressantes pour mes coureurs puisque le business magazine ne devrait pas tarder à sortir au sinon à quoi cela servirait tout leur argent ? Enfin là je m’éloigne du sujet principal. Revenons au vélo, le mécanicien de notre équipe m’a signalé pas plus tard que hier qu’il avait remarqué quelques jeunes rôdés autour de nos infrastructures et nos vélos. Un vol serait terrible pour nous puisque malgré notre départ au bas de l’échelon du cyclisme mondial, on a du matériel digne des plus grands pros. En plus même si avec Cadel Evans nous avons du champ à ce sujet-là, il ne faudrait pas non plus abuser de BMC au sinon nous pourrons dire adieux à notre équipe. Enfin ça c’est le pire cas et puis j’ai demandé à Joanito d’y prêter un œil. Pourquoi à Joanito ? Bah quand j’étais petit on m’a toujours dit : « Bolivien en colère, sort de toutes les galères » alors je suis sûr qu’il va faire très mal le petit. Aller je file dormir au sinon, j’aurais encore l’impression qu’avant d’être demain et donc au départ de la prochaine étape, il y aura des semaines…

Nous voici enfin sur l’étape tant redoutée de ce tour, les coureurs qui s’élancent en ce moment même vont devoir batailler pour espérer s’imposer aujourd’hui. Pour le leader actuel de la course cela semble bien fort compliqué de garder le cap surtout quand on connait l’étape mental des troupes chez Vercorin …

Voilà ce que j’entends en allumant la radio des commentateurs de la course … Autant vous dire que j’étais tous sauf ravis mais cela signifie aussi qu’une taupe est présente dans l’équipe mais qui ? Parce que si oui j’ai écrit que l’équipe allait mal, je l’ai publié après la course et mise avant le résumer de celle-ci … Enfin tant que ce n’est que ça laissons couler …

La course démarre donc sur les chapeaux de roues comme je l’avais prévu et rapidement je vois 2 de mes 5 coureurs prendre les devants. Il s’agit de Roger Federaire et plus surprenant, Nemo Nautilowski. Nos deux meilleures cartes actuelles sortent donc rejoindre l’échappée de folie où on ne retrouve pas moins de 6 coureurs sur les 10 premiers du général à qui il faut adjoindre encore 10 coureurs supplémentaires ! Cette échappée prend rapidement le large puisqu’une seule et unique équipe roule en tête. En effet les One Pro Cycling ont loupé le coche et ils roulent fort derrière. Mais alors que les 60 premiers kilomètres sont faits, l’équipe britannique se relève et on assiste dès lors à l’attaque de 5 coureurs qui partent en contre derrière. On y retrouve le champion d’Australie Ted Fraisier, le français Gaël Depigeon (Vercorin), Dion Smith, Kristian House (One) et Steven Lampier (JLT). Ces 5 hommes gèrent leurs efforts et restent aux alentours des 2’ d’écarts avec la tête de course tandis que le peloton totalement désintéressé n’avance plus ! L’écart monte à plus de 30’ en 30 km, est-ce qu’ils rentreront dans les délais ? Ou les organisateurs ne donneront pas de délais ? Dans tous les cas Nemo Nautilowski est dans une bonne position pour finir.

Joanito est à côté de moi dans la voiture quand soudain, il m’agrippe avec force et me pique facilement le micro. Il demande à Michal Kwiato de trouver quelques coureurs et de sortir afin de rentrer dans les délais, et juste après, il demande à Roger et Nemo de tenter de déstabiliser l’échappée de tête pour voir revenir aisément 2 coéquipiers. Je reste muet quelques instants et puis je tends le micro à Joanito en lui disant : « Après tous les rôles que je te donne, tu mérites bien de prendre un peu le micro ». Le bolivien ne semblait pas contre l’idée et me piqua donc le micro pour tout le reste de la course et il faut dire qu’il sait y faire avec la tactique notre bolivien. Quand il sera sur le vélo, il risque d’être plus que redoutable et cela fait plaisir ! Le regroupement se fait à l’avant et on retrouve donc 21 coureurs aux avants postes. Derrière Kwiato a été pris dans une terrible chute due à un chien qui a traversé la route. Le bilan est terrible sur les 51 coureurs du peloton, 20 jettent l’éponge à cause de cette chute ! Je pense dans un premier instant que notre polonais en est sorti sans soucis mais quelques minutes plus tard, j’entends au micro que Michal Kwiato a dû être évacué par ambulance pour une entorse au poignet ainsi que des douleurs fortes au niveau des vertèbres. Il faut dire que le polonais a quand même reçu 5 coureurs sur lui et ce n’est pas léger tout ça. Cette chute aggrave encore le sort des survivants puisque l’écart a encore et toujours augmenter. Les organisateurs pressent le peloton a haussé le rythme sous peine de devoir les disqualifier …

Devant l’échappée royale arrive sur les pourcentages la portion la plus dur et jusqu’à présent personne n’ose montrer un signe de rébellion si bien que nous entamons l’antépénultième montée du jour et que c’est l’australien Ted Fraisier qui mène la danse en tête de groupe. Personne ne bouge et c’est donc un peu à ma plus grande surprise, que Joanito conseille à Ted et Gaël d’hausser le ton dans la descente et cela semble en fait porter ses fruits. Un groupe de 10 coureurs s’isolent avec nos 4 coureurs pour un minimum d’énergie perdue. La suite semble déjà plus complexe avec cette montée sèche avant la toute dernière pour la victoire. Dès le pied, Roger Federaire lance les hostilités. Personne ne réagit dans un premier temps croyant à un bluff de la part de l’équipe suisse mais le papy de l’équipe creuse rapidement l’écart. Désireux de jouer la victoire d’étape, Avanti décide de chasser sur la montée si bien que Roger est finalement repris sur la toute fin d’ascension et que le groupe a perdu pas mal d’élément. Il reste 5 coureurs : Nemo Nautilowski, Roger Federaire (Vercorin), Ben O’Connor et Mark O’Brien (Avanti) et Stephen Williams (JLT) qui s’accroche coûte que coûte. Le manager d’un jour choisi de miser sur Nemo pour la victoire finale. Il faut dire qu’il s’arrache parfaitement pour aller conserver son bien mais j’ai quand même peur qu’il soit limite. Roger prend dès lors des relais dans l’échappée avec O’Brien et Williams. La crête finale se profile enfin et ces 5 hommes sont au coude à coude. Et j’avoue que si je dois miser une pièce sur quelqu’un je choisirai Nemo qui n’a pas donné un seul coup de pédale en trop depuis le départ et c’est surement un sérieux atout. Le polonais écoute à merveille, les consignes de ce coach du jour qui a été repéré hier cette montée finale. Le polonais demande à Roger de tout donner sur les premières rampes et cela fait très mal aux membres de l’échappée si bien que quand Roger s’écarte, il ne reste plus que Nemo en pleine forme et O’Connor qui doit chercher son second souffle … Ce dernier craque sous l’attaque pleine de fouge du polonais, en quelques mètres, il prend plus d’une minute. Joanito gueule de plus en plus dans le micro demandant à Nemo d’en faire moins car la fin de l’ascension fait fort mal. En effet le bolivien avait raison, O’Connor revient grâce à un second souffle à quelques secondes de Nemo mais le polonais actuellement en tête du général va exploser ses jambes pour reprendre une poignée de secondes et s’imposer vaillamment sur cette étape. Le polonais remporte donc ici sa 3^ème victoire en 3 jours, ce qu’il fait est énorme ! Après une étape d’adaptation, le polonais est devenu le Teodorczyk du cyclisme ? En tout cas il est impossible à stopper ! Derrière O’Connor en finit avec 23 secondes de retard. Suivent ensuite Williams à 34 secondes, O’Brien et Roger Federaire à 1’05. Le reste du groupe d’échappée finissent ensemble à 2’07 tandis que le peloton a accéléré sur la fin pour pouvoir finir dans les temps avec 35’51 de retard. Hélas 3 coureurs abandonneront quand même. On retrouve Christopher Lawless, Nathan White et Joshua Hunt.

Classement Général : 

[size=12]1       Nemo Nautilowski Vercorin Racing Club 12:02:46[/size]

[size=12]2  Ben O'Connor Avanti IsoWhey Sport 18 + 51"[/size]

[size=12]3  Stephen Williams JLT Condor + 1'02"[/size]

[size=12]4  Roger Federaire Vercorin Racing Club + 1'30"[/size]

[size=12]10  Gaël Depigeon Vercorin Racing Club + 2'44"
15  Ted Fraisier Vercorin Racing Club + 2'49"[/size]

[size=12] Michal Kwiato Vercorin Racing Club Abandon [/size]

Après la course, je file dans la voiture avec le 1^er conducteur et je laisse Joanito savourer avec toute l’équipe cette victoire de Nemo. Pendant ce temps-là je file en direction de l’hôpital pour rendre visite à Kwiato, le récupérer et obtenir le diagnostic médical, puisque notre médecin s’est dépêché sur place pour discuter avec l’équipe médicale. Il faut dire que si le diagnostic à la sortie de la course était plutôt bon mais d’après les infos que je reçois petit à petit cela sera plus grave que prévu. Pendant le voyage, j’essaye de penser à autre chose et donc je regarde le résumer de la course de tantôt et je tombe au moment d’arriver à l’hôpital sur la chute de Kwiato. Elle est vraiment très impressionnante à tel point que cela ne m’étonnerait pas de voir Kwiato indisponible pendant un certain temps et pas des plus court. Arriver aux urgences, on me demande de patienter. Après une bonne heure, je vois notre médecin arriver près de moi et m’annoncer que le jeune polonais doit subir encore de nombreux examens car hormis l’entorse au poignet, il aurait 4 côtés froissées, la clavicule en piteux état et surtout une grosse fracture au niveau de la jambe. Avec autant de problème, le pauvre Kwiato devrait être out pour au moins 5 mois … j’attends donc la peur dans l’âme après le verdict final. Après plus de 3 h, je vois Joanito venir me rejoindre dans la salle d’attente. Il est venu me soutenir ainsi qu’apporter le soutien de l’équipe envers le convalescent. Finalement l’équipe médicale revient vers nous et nous annonce le vrai diagnostic. Kwiato souffre d’une entorse au poignet (1 mois), d’un côté froissée (1,5 mois), d’une petite fracture au niveau du gros orteil (1,5 mois) et de multiples brûlures et douleurs au niveau des muscles des jambes (2 semaines). Avec un tel résultat, je ne peux qu’être rassuré, moi qui m’attendait au pire. Et donc Kwiato sera éloigné du vélo pendant 1,5 mois et devrait reprendre la compétition fin mars alors. C’est dommage de perdre un de nos leaders mais la vie est ainsi. Je m’attends donc après ce diagnostic voir Kwiato rentrer à l’hôtel mais il en sera rien puisque l’équipe médical décide de le garder sous surveillance pendant 2 jours sans qu’il puisse recevoir de visite pour le moment. Cette interdiction s’explique par le fait que l’hôpital à peur qu’il soit atteint par la grippe qui règne en ce moment et surtout il le laisse sous calmant pour le moment. On repart donc avec Joanito direction l’hôtel et déjà prêt pour le lendemain. 

Dernière étape de cette course si belle. Pour nous le tour est déjà excellent et si Nemo conservait la tête de tous les classements on ne serait pas quoi demander de plus et même trouver un qualificatif approprié. Cette étape n’est pas des plus reposantes mais si on passe sans problème les 100 premiers kilomètres, le final devrait être un jeu d’enfant. Après un départ relativement calme, certains coureurs tentent de prendre la poudre d’escampette. Mais derrière cela roule fort et il devient clair après plus de 40 km de courses qu’aucune échappée ne sera tolérée par One Pro Cycling et Avanti qui veulent toute deux renverser totalement la course. Finalement après ces 40er kilomètres, les courageux abandonnent et laissent déjà places aux leaders. La première grosse difficulté du jour peut sceller le maillot de meilleur grimpeur de Nemo si O’Connor ne s’impose pas ou si Nemo marque des points. Dès lors je demande l’avis de Joanito pour savoir ce qu’il pensait d’une manœuvre de grande envergure. Rapidement il acquiesce de la tête et je lance mon plan. Ted se porte à l’avant du peloton avec derrière lui nos 3 hommes avec Roger comme chien de garde Nemo. Ted et Gaël vont mettre le feu directement dès les premières rampes de cette difficulté. Rapidement les écarts sont faits et cela fait très mal pour les leaders souvent moins bien placés. On retrouve devant un groupe de 20 coureurs avec 4 Vercorin, 2 One, 2 Avanti (O’Connor), 1 JLT Condor et 11 autres coureurs qui s’accrochent de plus en plus. Roger place une accélération sur le final et fait encore plus de dégât. Il passe au sommet avec 10 secondes d’avances sur un groupe de 3 composé de Nemo Nautilowski-Ted Fraisier (Vercorin) et Ben O’Connor (Avanti) et un groupe de 2 avec Sam Croome (Avanti) et Gaël Depigeon. Je suis plutôt satisfait de mon coup et en plus Nemo passant en seconde position prends le maillot à pois. Derrière c’est la débandade et les minutes de retards s’enchaînent rapidement.

Il faut vraiment croire que le stage hivernal en montagne suisse était vraiment une bonne chose et complètement idéal sur de telles pentes. Derrière O’Connor semble coincer et nos hommes ne roulent pas. Le groupe Croome s’agrandi avec l’arrivée de Oram James et Michael Tockler mais il est pointé à plus de 2’ du groupe O’Connor. Roger continue lui à son rythme entre le sommet de la montée et le début de la suivante. Après il se met à fond pour creuser au mieux l’écart au sommet de celle-ci. Et cela fonctionne super bien, Roger s’isole encore plus en tête avec 4’ d’avance sur le groupe O’Connor-Croome, les deux groupes s’étant rejoint en fin de descentes. Derrière, les concurents de Vercorin se regardent un peu. Faut-il rouler pour revenir mais on permet à Nemo d’être dans un fauteuil ? Faut-il laisser aller ? Ces moments de relâchement permettent à Roger de prendre un envol encore plus conséquent et de rouler à un rythme évitant de se fatiguer profondement. Les kilomètres passent et l’écart se stabilisent enfin mais il est de l’ordre de 6’43, ce qui semble envoyer Roger vers un grand succès. Finalement le groupe derrière a récupérer toute l’équipe d’Avanti qui décide d’y aller franco avec un homme de One Pro Cycling afin de tenter de surprendre Vercorin. Un peu après les 90 kilomètres, Avanti tente le coup des Vercorin et cela réussi à première vue puisque l’écart tombe sous les 4’ et que O’Connor s’est isolé en poursuite. Hélas pour lui, Ted Fraisier et Gaël Depigeon ont tout tout donner dans la montée pour replacer Nemo à quelques secondes du Neo-Zélandais. Dans la descente, le Polonais revient tel un TGV sur le pauvre O’Connor mais celui-ci décide d’obliger le coureur de la formation suisse à rouler avec lui. Si Nemo n’appuie pas ses relais, cela n’empêche pas de voir ces ex-compagnons de groupe complètement piéger. Le peloton pour vous donner une idée est à environs 10’ de Roger et ne roule plus pour revenir sur les fuyards. On arrive dans les 15 derniers kilomètres et tout semble possible pour Roger. On retrouve le suisse avec une avance de 2’ sur le groupe O’Connor-Nautilowski.

Mais hélas tout ne se passe pas toujours comme prévu … Nemo Nautilowski rate un virage à 10 km de l’arrivée. Cela complique sa tache complètement car il perd presque 40 secondes sur O’Connor. Celui-ci s’en rends compte et accélère brutalement. Sa chance est de diminuer au maximum l’écart avec Roger et l’augmenter avec Nemo Nautilowski. Dans la voiture c’est un peu la pannique. Je sonde Roger pour voir s’il peut aller au bout avec 40 secondes d’avance sur O’Connor. Le suisse me répond qu’il va tenter mais qu’il ne promet rien. Derrière Nemo se bat comme un lion pour revenir et limiter l’écart. 5 km et il a un débours de 1’06 sur O’Connor et ce dernier est revenu à 43 secondes de Roger Federaire. Le suisse tente de remettre une couche mais cela échoue et O’Connor revient petit à petit. Cela ne devrait pas le faire pour la victoire et donc je prends la décision de tenter le tout pour le tout. N’ayant pas d’infos sur les écarts entre O’Connor et Nemo, je lance Roger à fond pour la victoire. Le suisse résiste encore et toujours pour s’imposer avec 21 secondes d’avances sur O’Connor. Le Néo-Zélandais coupe la ligne en 2^ème position. J’attends maintenant impatiemment l’arrivée sur la ligne de Nemo. Oh mon dieu c’est pas vrai …

Et voilà, on quitte la Nouvelle-Zélande pour un retour en Australie donc. On est dans l’avion et tout le monde profite d’un repos bien mérite. Cette équipe est forte et cela se voit. Mais maintenant je dois rendre mon bilan à Quentin Reyers sur cette course. Être objectif, cela va être dur mais je vais tenter et essayer d’en profiter. Mais tout d’abord Quentin m’a informé qu’un nouveau coureur avec un bon potentiel vient d’arriver et qu’il va remplacer Michal Kwiato dans la sélection pour la Cadel Evans. C’est une bonne chose cette arrivée puisqu’elle nous offre la possibilité de laisser l’équipe Européenne intacte. Enfin soit je dois passer aux choses sérieuses et au bilan de la semaine.

Joanito Delgadillo : Le bolivien même s’il ne courrait pas, fut sans conteste un vértiable plus pour l’équipe avec une science de course pas mauvaises et des choix affirmés mais aussi un mental qui nous a permis de ravir la tunique de leader. S’il faut mettre une note à mon DS de 5 jours, je ne peux que mettre 10/10.

Nemo Nautilowski : Le polonais vainqueur de l’entièreté des classements mais aussi de étapes.

Après une première étape difficile et un cafouillage dans le final, il a su se relever et véritablement marquer ce tour de son empreinte. Propulsé leader, Nemo a parfaitement négocié la pression et s’est même permis une grosse frayeur le dernier jour. Je lui donne donc une note de 8,5/10

Michal Kwiato : L’autre polonais de la team était le leader désigné mais rapidement il a du se ranger dans un rôle d’équipier. Il a bien géré sa tache avant d’être victime d’une chute et d’abandonner. Je lui donne donc une note de 5/10.

Gaël Depiegon : Le français venait avec l’ambition des pois et a du vite changer son fusil d’épaule pour jouer le général et puis défendre le maillot de Nemo. Précieux équipier et leader de début de tour, il mérite une belle note de 8/10

Roger Federaire : Le suisse était là en tant que second leader et n’a pas vraiment déçu s’offrant même une belle victoire sur la dernière étape après une échappée solitaire. Véritable pion important de ce groupe de 5 coureurs, je lui donne un 8,5/10 comme Nemo.

Ted Fraisier : L’aussie était attendu pour sa première course et il a plutôt déçu dans l’ensemble. Cantonné à un rôle d’équipier, il a pu faire mal comme être rapidement dans le rouge. Il possède donc une note de 6/10

New Zealand Cycle Classics :