[****] Rabobank Cycling Team 2014 2/3

Nous voici déjà à la quatrième étape de ce tour, la dernière où les sprinters pourront jouer la victoire. Les allemands Greipel et Degenkolb sont les deux grands favoris aujourd’hui.

Assez étonnement, l’échappée ne mettra pas très longtemps à partir. Après quelques tentatives, Vandewalle, Houanard et N.Sørensen prennent le large. Sentant le bon coup partir, Pichot et Weening les rejoignent peu de temps après. Le belge et le néerlandais étant pointé à une minute au général, on pourrait s’attendre à ce que la Rabobank défende le maillot de Mollema, mais la formation néerlandaise ne veut pas travailler aujourd’hui et laisse le soin aux équipes de sprinters de ramener le paquet. Celles-ci roulent sur un petit tempo qui oblige finalement Bol à réagir. Mais l’écart est alors de presque 10 minutes à 60 bornes du terme : les attaquants vont pouvoir se jouer la victoire et le maillot jaune. Dans cette optique, le sprint intermédiaire est remporté par Weening, qui reprend deux secondes à Vandewalle sur les cinq qu’il possédait de retard.

Vandewalle est le moins bon sprinter des cinq. C’est donc le premier à attaquer, à un peu plus de 13 kms de Payerne. Le belge fait parler ses qualités de rouleur pour creuser l’écart à 25 secondes sous l’arche des 9 kms. Mais ses anciens compagnons en ont visiblement gardé sous le pied et le laissent mourir. À 3kms de la ligne, le pensionnaire d’Omega-Pharma Quick Step ne possède plus que 13 secondes sur Sørensen, qui mène le groupe devant Pichot, Houanard et Weening. Le sprint est donc lancé par le danois à 2000 mètres du but. Sûr de sa force, Pichot le déboîte 500 mètres plus loin. Le français est effectivement le plus costaud et maintient Houanard à distance pour remporter le premier succès World Tour de sa carrière. Grâce aux secondes de bonifications empochées sur la ligne et en cours d’étape, Weening s’empare du maillot de leader.

Dans le peloton, l’étape s’est animée dans le final. En effet, les Argos vissent soudainement en vue d’une bosse à 30 kms de l’arrivée, créant un vent de panique parmi les favoris. Mais aucun d’entre eux n’est finalement piégé. La sixième place se joue au sprint, et Greipel devance le reste du peloton après que Degenkolb soit parti de beaucoup trop loin.

Spoiler:

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Weening qui prend la tête du général  

Le maillot europcar  

LeSuisse a écrit:Weening qui prend la tête du général  

Le maillot europcar  

Ça surprend, hein ?  


Cette 5ème étape va décider des grandes lignes du classement général, en raison de l’enchaînement de cols proposé. Le sommet du Col de la Croix n’est qu’à 8 kms de la ligne, et il y a fort à parier qu’un groupe franchissant le sommet en tête le sera aussi à l’arrivée. C’est aussi la dernière occasion pour les futurs prétendants au Giro de se jauger avant d’entrer dans le vif du sujet.

En début d’étape, Perget aura tenté à maintes reprises de s’échapper pour défendre son maillot rose de meilleur grimpeur. Mais il n’a pas été assez fort pour forcer la décision, au contraire de Pate, Huguet, Pérez, Bak, Paolini, Spezialetti et Bodnar. Le danois est le seul intéressé par les points des Grands Prix de la Montagne et passe sans difficulté en tête des premiers cols proposés. Ce sera vraisemblablement le seul enjeu proposé aux hommes de tête car la Saxo de N.Sørensen et Contador embraye dès le sommet du col des Mosses (3ème cat.) franchi et ne laisse pas de marge de manœuvre aux fuyards.

Le bas du Pas de Morgins, antépénultième difficulté du jour, est marqué par les attaques de Rolland, Costa, Quintana, Monfort, Vinokourov et Kern. Ils rejoignent vite le groupe de tête tandis que Clement et CA.Sørensen ont pris les commandes du peloton. La Rabobank et la Saxo-Tinkoff veulent apparemment épuiser Weening et Vandewalle, qui sont de moins bons grimpeurs que leurs leaders respectifs. Puis Slagter vient suppléer Clement dans la deuxième partie du grimpeur. Le rythme imposé ne laisse qu’une vingtaine d’unités dans le groupe de tête, plus les anciens échappés repris au sommet. Hormis Velits, Uran, Purito et Roche, les principaux favoris sont bien présents. En revanche, seul N.Sørensen représente le top 5 du général.

Dans la longue descente, Cunego fait parler sa science du pilotage pour prendre jusqu’à 1’30’’ de marge avant d’entamer l’ascension finale. Derrière, Slagter et l’infatigable CA.Sørensen assurent toujours la poursuite mais c’est bien Contador qui empoche 2 secondes de bonifications au sprint intermédiaire, sans sprinter. En effet, ce dernier semble travailler pour N.Sørensen, qui doit avoir de grandes sensations pour penser résister aux assauts des meilleurs grimpeurs. D’ailleurs, Quintana, Monfort et Vinokourov se sentent des fourmis dans les jambes dès les premiers pourcentages, même si le rythme du Pistolero espagnol est pour l’instant beaucoup trop élevé pour espérer quoi que ce soit. Mais les attaques ne cessent pas pour autant et Gesink vient prêter main forte aux Saxo. Le leader de la formation néerlandaise est donc bien Mollema.

Quintana et le vainqueur du Tour du Pays Basque, Rolland, sont de tous les bons coups. Le colombien finit par prendre quelques longueurs d’avance à 12 kms du sommet. Le trou n’est pas fait et Dan Martin, Froome, Evans et Nibali contrent le leader de la Movistar 2 kms plus loin. Cette accélération est fatale à N.Sørensen alors que Gesink commence à montrer des signes de fatigue et ne parvient pas à réduire l’écart. Le champion des Pays-Bas doit finalement laisser le commandement des opérations à Menchov et Van den Broeck, qui reviennent doucement sur le trio de tête duquel Martin a disparu. Mais le groupe de quinze en poursuite explose lui aussi. VDB et Menchov emmènent seulement avec eux Mollema, D.Martin et CA.Sørensen, toujours présent au contraire de Contador !

Vu le scénario jusqu’ici, on pourrait s’attendre à de nouvelles attaques. Mais le tempo est extrêmement rapide et la sélection se fait par l’arrière. L’irlandais et le danois lâchent prise, tout comme Mollema quelques hectomètres plus loin. Mais le récent vainqueur de la Flèche Wallonne s’accroche pour revenir sur les désormais cinq hommes de tête à 1500 mètres du sommet du Col de la Croix. L’espoir est de courte durée car Menchov a des jambes de feu aujourd’hui ! En vue du sommet, Froome, Mollema et Evans doivent laisser partir leurs compagnons.

Heureusement pour les plus faibles, le trio de tête s’observe dans la descente, ce qui permet une jonction inespérée à 4 kms du but. Devant l’hésitation de ses compagnons, Mollema prend la tête du groupe pour retarder au maximum le sprint. Celui-ci est lancé de l’arrière par Van den Broeck qui revient à hauteur du néerlandais à 800 mètres de la ligne. Le leader de la Rabobank démarre à cet instant mais était visiblement le plus fatigué des six. Il est très vite dépassé et finit même dernier du groupe. Des 5 restants, Nibali se montre le plus véloce pour remporter le premier succès de sa saison. Mollema s’empare des maillots jaune et vert, mais le néerlandais aura du mal à garder celui de leader car il est le moins bon rouleur parmi ceux qui peuvent encore espérer une victoire finale.

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Dommage que Gesink n'ait pas tenu

Dur pour Mollema et gesink face aux meilleurs! Go les Rabo ça va etre dur

LeSuisse a écrit:Dommage que Gesink n'ait pas tenu

Bof, il n'était pas là pour ça de toutes façons. Quand j'ai vu que personne ne roulait dans le groupe Contador, j'ai essayé de partir aussi. Mais là ils se sont mis à rouler comme des tarés avant de se relever quand j'ai été rejoint. Pourtant ils ont laissé partir Pauriol  

Pierre80500 a écrit:Dur pour Mollema et gesink face aux meilleurs! Go les Rabo ça va etre dur

Je pensais reprendre du temps avec Mollema grâce à mes 96 de forme, mais finalement j'ai failli prendre cher  

Cette 6ème et dernière étape va décider de l’agencement du top 6 du général. En effet, un contre-la-montre plat se présente aux rescapés de cette semaine romande. Les meilleurs rouleurs des grimpeurs étant ceux dans la moins bonne posture, et les 16 kms à avaler ne permettant pas de creuser de gros écarts, la lutte pour la victoire finale s’annonce indécise jusqu’au bout ! En ce qui concerne la victoire d’étape, le plateau est également très ouvert puisque les meilleurs rouleurs (Martin, Cancellara, Wiggins, Porte, Boasson Hagen) ne sont pas présents. Difficile de dire qui s’imposera sur la ligne à Collonge….

Après seulement quelques passages quelconques, Alex Rasmussen, le premier prétendant à la victoire aujourd’hui s’élance. Sans surprise, il prend la tête des classements, en reléguant Ligthart à 1’27’’ ! Farrar, Ludvigsson, Goddaert, Gruzdev et Roulston vont bien passer sous la minute, mais personne n’a été capable d’inquiéter le danois.

Le temps de référence subit enfin un premier test avec le passage du jeune, mais talentueux, Jonathan Castroviejo. Le coureur de la Movistar ne prend pas le temps d’admirer le lac Léman et il a bien raison. Pour 13 secondes, il est le nouveau leader de ce chrono ! Ignatiev ne fait pas mieux en terminant dans le même temps que Farrar. Luke Roberts pouvait espérer s’illustrer mais il est encore plus loin.

Vaitkus et Grivko échouent quant à eux aux portes du top 5. Pendant une heure, le classement se fige avant que quelques bons rouleurs ne s’élancent coup sur coup. Clement réalise une petite contre-performance en concédant 40 secondes sur Castroviejo. Karpets n’est pas non plus dans le coup. Puis Cameron Meyer échoue à la seconde place, 13 secondes derrière le basque. Ce dernier peut commencer à croire au succès même si de gros clients sont encore à venir.

Le premier d’entre eux n’est autre que Linus Gerdemann. L’allemand a de bonnes jambes aujourd’hui en passant dans le même temps que Castroviejo à l’intermédiaire. Purito rattrapé, le coureur de la RadioShack poursuit son effort pour terminer deux secondes plus vite que l’ancien chrono de référence ! À sa suite, le néo-Movistar Leipheimer veut venger son équipier, mais le vétéran américain ne parvient qu’à prendre place dans le top 5 provisoire, à 15 secondes de Gerdemann.

En l’absence de grands spécialistes, van Garderen pouvait espérer s’imposer. Mais le champion des États-Unis n’est pas au niveau avec sa 6ème place. Trois coureurs plus tard, Monfort prend place sur le podium provisoire. Malgré son maillot de champion du monde, Contador ne fait pas mieux. Il peut néanmoins se féliciter d’avoir pris deux secondes de bonifications hier, car c’est ce qui lui permet de devancer Monfort pour le compte de la 10ème place. Gesink n’a évidemment pas pu résister face à ces deux bons rouleurs et recule au 12ème rang du général.

La lutte pour le général peut maintenant commencer. Il parait loin, le temps où Evans pouvait rivaliser avec les meilleurs rouleurs en fin d’un tour. Aujourd’hui, l’australien rend 28 secondes à Gerdemann. Chris Froome aurait lui sans doute préféré un parcours plus long, même s’il a perdu du temps sur Evans dans les derniers kms. En conservant 2 secondes sur l’Aussie, il assure tout de même un top 5 au général. Cette cinquième place se transforme rapidement en 4ème. En effet, Menchov paye peut-être ses efforts d’hier et recule d’une place au classement.

Vainqueur hier, Vincenzo Nibali a quant à lui parfaitement récupéré. En signant la 7ème marque, il met Van den Broeck et Mollema sous pression, en plus de s’assurer d’ores et déjà un podium. Le belge de la Lotto a fait quelques progrès dans l’exercice solitaire mais n’est toujours pas un spécialiste. Avec son 19ème chrono, il doit logiquement céder face au Requin de Messine, mais pas face au kényan blanc qui reste derrière lui au général. Dernier à s’élancer, Mollema était théoriquement le moins bon dans ce domaine. Dès les premiers mètres, les jambes ont paru lourdes et cela s’est confirmé à l’intermédiaire où il est déjà relégué à 50 secondes de Nibali ! C’est légèrement moins pire par la suite, mais tout de même assez mauvais pour tout perdre. Au bout de compte, Mollema dégringole à la 6ème place du général. Il va maintenant pouvoir se reposer après une campagne de classiques tout de même réussie, pendant que le squale emmagasine de la confiance et se positionne en favori du Giro.

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Aie dommage pour Bauke  mais bon c'est pas trop son terrain de jeu  

Sinon c'est ou ca Collonge ?  

Beau CLM! Les Rabo auront été là!

LeSuisse a écrit:Aie dommage pour Bauke  mais bon c'est pas trop son terrain de jeu  

Sinon c'est ou ca Collonge ?  

Ouais, il aurait fallu reprendre du temps hier. Et puis le -4 n'a pas aidé  
Tu ne m'aura pas avec ça. J'ai même regardé sur Google Maps avant de poster l'étape ^^

Pierre80500 a écrit:Beau CLM! Les Rabo auront été là!

J'espérais l'emporter au général, et je ne fais que 6ème... Heureusement qu'il y a le prologue pour réhausser le bilan

Cest à 10 minutes de là ou j'habitais avant mais on dit Collonge-Bellerive môsieur  

Dommage aux portes du top 5 mais bon c'est pas bien grave tu te rattraperas sur le Giro

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 Alors ? Ça y’est ? Ça y’est ? C’est le Tour d’Italie !
 Non.  D’abord il y a le Tour de Turquie.
 Ah oui c’est vrai ! Il y avait du beau monde présent ?
 Pas tellement ; une cinquantaine de coureurs en tout, dont la Sky, la Liquigas, la BMC et nous pour le World Tour. Le général devait se jouer entre Kruijswijk, Henao, Morabito et Jeannesson, pour la FDJ.
 Et qui l’a emporté ?
 Pas si vite ! Il y avait d’abord deux étapes de plaine. La première n’a pas échappé aux sprinters grâce à un gros travail de la BMC et de la Sky.
Des sprinters à la BMC ?
 Ils travaillaient pour Blythe, alors que la Sky roulait pour Goss. En plus, leurs poissons-pilotes ont complètement enfermés les autres sprinters en se relevant. Du coup, ça a été un mano à mano entre les deux.
 Je pense connaître le résultat.
 En effet, il n’y a pas eu photo. Goss s’est largement imposé alors que Blythe n’a même pas pu résister à Vichot.



 Et pour nous, il y avait un sprinter présent ?
 Oui, Bos, qui s’est d’ailleurs complètement loupé dans son placement. Le deuxième jour, on a donc monté un train pour lui.
 Et ça a marché ?
Goss s’était placé dans la roue de Theo, et on a bien rivalisé avec le train BMC dans un premier temps. Par contre, Vermeltfoort s’est fait complètement manger par Lodewyck dans l’avant-dernier km.
 Il a encore des progrès à faire pour être un bon poisson-pilote…
En effet, car Theo a dû lancer son sprint de loin pour rester au contact de Blythe et l’a payé dans les derniers mètres.
 Tu es en  train de me dire que Blythe a gagné ?
Non, quand même pas ! Viviani avait choisi la bonne roue en suivant Blythe. Il a pu résister au retour de Goss et Van Staeyen, qui s’étaient gourés en prenant celle de Theo.



 Bon les sprints, ce n’est toujours pas ça pour Bos. Si ça se trouve c’est en fait un sprinter, comme Kruijswijk.
Qui sait ? Mais le 3ème jour, il n’a pas pu suivre Morabito et Henao quand ils ont attaqué dans la montée finale.
 Attends, Steven, lui, a quand même pu suivre ?
Oui, il est revenu tranquillement au train avec Jeannesson à un peu moins de 3 kms du sommet.
 Allez, il y a encore la place de creuser des écarts !
Tu as raison. Steven le savait aussi et en a aussitôt remis une couche. Personne n’a pu suivre son démarrage.
 Ça sent bon
Surtout qu’Henao et Morabito avaient besoin de récupérer. Mais Jeannesson a poursuivi sur son rythme et a finalement ramené tout le monde sous la flamme rouge.
 Zut ! Il n’y a plus qu’à espérer gagner l’étape maintenant.
Et c’est ce qu’il a fait. De belle manière en plus, car quelques secondes ont été comptabilisées sur la ligne.



 Super ! On peut dire que le général est gagné normalement.
Ne parle pas trop vite, car il y avait une petite bosse dans le final le lendemain.
 Bof, rien de bien méchant. Il n’a pas dû y avoir trop d’attaques.
Détrompe-toi, car Henao et Morabito ont flingué dès le pied. Steven a essayé de suivre mais n’en avait pas les moyens.
 Merde, ce serait trop con de perdre le maillot ici.
Heureusement, Jeannesson avait de bons équipiers. Ils ont repris Steven et bouché la minute de retard sur le duo dans la descente, à 4 kms de l’arrivée.
 Ouf, c’était chaud. Les bonifs se sont donc jouées au sprint…
Oui, et c’est Henao qui en a empoché 20, juste devant Vichot. Tu vois que la cassure d’hier n’était pas anodine, car Henao aurait pu récupérer le maillot sinon.



 Tout était calculé. Allez maintenant, Bos remporte un sprint et ce sera le tour parfait.
Il restait 4 étapes pour. Lors de la première, les sprinters se sont fait surprendre par Van Sateyen. Il est parti à 1,4 km de la ligne et a résisté durant tout le faux plat. Goss et Vichot accrochent encore un podium.



 Costaud ! Et Theo dans l’histoire ?
7ème. Bref, pas génial. Surtout que le lendemain, il n’a pas pu jouer la gagne.
 Pourquoi ?
Car l’échappée a obtenu un bon de sortie et s’est disputée la victoire. Dommage pour Bos, car il avait fait 3 du sprint du peloton.
 L’échappée était conséquente ?
3 coureurs seulement, dont deux des nôtres, Tjallingii et Van Winden, et Bonnaire qui n’a pas roulé de la journée.
 Il fallait le dire plus tôt ; l’étape devient intéressante ! Même si l’autre ne roulait pas, vous deviez gagner avec une bonne stratégie.
Ils avaient intérêt ! Les rôles se sont décidés très rapidement : Dennis n’était pas très en jambes et a roulé 150 bornes pendant que Maarten était dans la roue de Bonnaire. Puis, dans le final, Dennis a attaqué plusieurs fois pour forcer Bonnaire à faire l’effort s’il ne voulait pas le laisser partir. D’ailleurs, il l’a fait et l’étape s’est jouée au sprint.
 Qui a la meilleure pointe de vitesse ? Quoique là, la fraîcheur a dû faire la différence…
Tjallingii est censé être un peu meilleur. En plus, Bonnaire a dû lancer le sprint de loin car Dennis était encore en tête à 3 kms de l’arrivée.
 Maarten emmené sur un plateau.
Voilà, comme prévu. Il a déboîté Bonnaire sous la flamme rouge, et voilà…
 Et voilà quoi ? Victoire facile ou serrée ?
 Difficile. Mais en fait c’est l’autre qui a gagné.
 Quoi ! Mais vous êtes trop mauvais ! À deux contre un inconnu qui n’était même pas chez les pros l’an passé !
 Pas si inconnu, il avait couru à la Fdj il y a quelques années.



 Bref passons. Il vaut mieux oublier ça. J’espère que Theo s’est mieux débrouillé sur la fin.
Oui ! Le lendemain, il avait remarqué que Blythe avait perdu son poisson-pilote sur chute. Il a donc pris la roue de Goss mais a été le seul à le faire, les autres préférant le train BMC.
 Et donc, qui était le lanceur de la BMC ?
Morabito. Mais face à Sutton, il n’y a pas eu photo.
 Ah oui en effet. Déjà qu’avec un bon poisson-pilote ce n’est pas ça.
Exactement. Theo a donc pu négocier le final comme il le voulait, mais il n’est clairement pas au niveau de Goss. Il est remonté à hauteur du pédalier, mais pas plus.



 2ème, c’est déjà correct pour lui. J’espère qu’il a confirmé lors de la dernière étape.
Malheureusement, il y a eu beaucoup de vent et Theo n’a pas réussi à se placer même s'il a terminé 4ème. Comme souvent, la Sky a pris le dessus sur les BMC et a idéalement lancé Goss.
 Qui était dans la roue, cette fois ?
Viviani, mais il n’a jamais pu faire illusion. Par contre, Blythe est revenu comme une fusée dans le dernier km !
 Tu me fais marcher…
Eh non ! Il avait de super jambes aujourd’hui et s’est même imposé facilement !



 Bon ben il a eu raison d’insister. Ça fait donc un 7ème vainqueur différent en 8 étapes. Des sprints indécis, et Kruijswijk qui remporte le général, c’est de bonne augure pour le Giro.
Pour la touche finale, je rajouterai Flens, qui a conservé son maillot de grimpeur de justesse. Mais dans tous les cas, nous voulons encore faire mieux en Italie !

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