[Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
+6
KimIceman
ContaShack
Pierre80500
Nephilim66
LeSuisse
Nico32
10 participants
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Lun 4 Aoû 2014 - 3:29
Ca va tu fais une bonne course
- Nico32
- Messages : 3489
Date d'inscription : 19/01/2013
Age : 30
Localisation : Lyon
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Lun 4 Aoû 2014 - 18:40
Oui, mais qu'est-ce qu'il a mal couruNephilim66 a écrit:Hé bé, en forme le Bennati!
Mohoric Le petit jeune semble avoir de l'avenir!
Gesink déjà aux avants-postes en début de saison, étonnant ?
En tout cas il doit être en forme
Pas du tout, j'ambitionne de remporter tous les tours de l'année
Je ne répondrai que sur la routePierre80500 a écrit:C'est mou tout ça les Rabo
Oui, il faut bien ça pour rattraper la chute du premier jourContaShack a écrit:Ca va tu fais une bonne course
- Nico32
- Messages : 3489
Date d'inscription : 19/01/2013
Age : 30
Localisation : Lyon
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Jeu 7 Aoû 2014 - 21:44
Tour Down Under, étape 5
Classiquement, l’avant-dernière étape de ce Tour Down Under se termine à Willunga Hill. Cependant, l’arrivée n’est pas habituelle car la ligne est tracée 2 kms après le sommet, de quoi permettre plusieurs scénarios. Auparavant, il faudra s’user les jambes trois fois sur cette montée. Mohoric devra donc se montrer costaud pour résister aux probables assauts de Vanendert, Gesink et Schleck.
En vue du général, les Orica ont intérêt à laisser partir une échappée pour qu’elle prenne les bonifications de fin d’étape. C’est effectivement ce qu’il se passe quand 6 coureurs prennent le large presque sans difficulté. Ce groupe de 6 comprend Pinaud, Eichler, Gaudin, Stamsnijder, Houanard, mais surtout Karsten Kroon, qui récupère les points de la montagne proposés et va chercher le maillot de la montagne. Tôt dans l’étape, Kox prend donc les rênes du peloton pour maintenir les échappés à distance. Dans la première ascension, Bol augmente le rythme. Une vingtaine de concurrents sont distancés, mais au sommet Anton place la première attaque. Quatre outsiders dont Spilak prennent sa roue. Mais les Orica ne veulent pas se faire surprendre et viennent alors aider les Rabobank. Dans la deuxième ascension de la célèbre bosse, c’est au tour de Gárate d’accélérer le rythme. Devenyns attaque pourtant et fait un petit trou. Puis Txurruka et surtout Schleck se dressent sur leurs pédales, avant que Vanendert, Felline et Cancellara les imitent. Ces attaques obligent Mohoric à prendre ses responsabilités. Le jeune leader permet à une vingtaine d’hommes de reprendre les attaquants au sommet, ainsi que les échappés du jour. Kwiatkowski et Carrara, 12 et 13ème du général, sont déjà distancés.
Plusieurs outsiders tentent de contrer en pensant qu’on les laissera partir. Malheureusement pour eux, Cancellara doit réparer les dégâts de la veille et veut en faire partie, mais Mohoric ne l’y autorise pas. Le suisse repris, plusieurs membres du top 10 ne cessent d’harceler Mohoric. Le jeune leader n’est pas aidé, il doit donc faire le boulot pour ramener tout le monde. Puis Clement prend le relais dans les kms menant à la montée finale. Les attaquants de cette portion n’ont pas plus de succès vu le rythme du néerlandais. Les favoris sont donc groupés dans les premières pentes. Clement continue son forcing un km avant de libérer Gesink. Le néerlandais place alors une courte, mais franche, attaque. Vanendert et Schleck profitent encore un peu du travail de Mohoric avant de le contrer à 1500 mètres du sommet. Si Vanendert n’est pas dans un bon jour et doit vite se rasseoir, le luxembourgeois revient dans le sillage de Gesink à quelques encablures du sommet. Devenyns ramène aussi un groupe de 10 tout près mais Gesink doit creuser l’écart s’il veut remporter le général. Il en remet donc une couche dans les derniers pourcentages. Schleck perd quelques mètres, c’est le coup de trop pour lui. 2 kms plus loin, Gesink coupe la ligne en vainqueur, mais il faut attendre l’arrivée de Mohoric pour connaître le dénouement de ce Tour. Le jeune slovène est admirable en prenant la 4ème place derrière Txurruka, qui le prive des bonifications. Mais cela n’aurait rien changé au général. Pour 6 secondes, Mohoric doit céder sa tunique de leader à Gesink. Une victoire d'étape et une 2ème place au général pour sa première course professionnelle : Mohoric entre tout de même chez les pros par la grande porte !
En vue du général, les Orica ont intérêt à laisser partir une échappée pour qu’elle prenne les bonifications de fin d’étape. C’est effectivement ce qu’il se passe quand 6 coureurs prennent le large presque sans difficulté. Ce groupe de 6 comprend Pinaud, Eichler, Gaudin, Stamsnijder, Houanard, mais surtout Karsten Kroon, qui récupère les points de la montagne proposés et va chercher le maillot de la montagne. Tôt dans l’étape, Kox prend donc les rênes du peloton pour maintenir les échappés à distance. Dans la première ascension, Bol augmente le rythme. Une vingtaine de concurrents sont distancés, mais au sommet Anton place la première attaque. Quatre outsiders dont Spilak prennent sa roue. Mais les Orica ne veulent pas se faire surprendre et viennent alors aider les Rabobank. Dans la deuxième ascension de la célèbre bosse, c’est au tour de Gárate d’accélérer le rythme. Devenyns attaque pourtant et fait un petit trou. Puis Txurruka et surtout Schleck se dressent sur leurs pédales, avant que Vanendert, Felline et Cancellara les imitent. Ces attaques obligent Mohoric à prendre ses responsabilités. Le jeune leader permet à une vingtaine d’hommes de reprendre les attaquants au sommet, ainsi que les échappés du jour. Kwiatkowski et Carrara, 12 et 13ème du général, sont déjà distancés.
Plusieurs outsiders tentent de contrer en pensant qu’on les laissera partir. Malheureusement pour eux, Cancellara doit réparer les dégâts de la veille et veut en faire partie, mais Mohoric ne l’y autorise pas. Le suisse repris, plusieurs membres du top 10 ne cessent d’harceler Mohoric. Le jeune leader n’est pas aidé, il doit donc faire le boulot pour ramener tout le monde. Puis Clement prend le relais dans les kms menant à la montée finale. Les attaquants de cette portion n’ont pas plus de succès vu le rythme du néerlandais. Les favoris sont donc groupés dans les premières pentes. Clement continue son forcing un km avant de libérer Gesink. Le néerlandais place alors une courte, mais franche, attaque. Vanendert et Schleck profitent encore un peu du travail de Mohoric avant de le contrer à 1500 mètres du sommet. Si Vanendert n’est pas dans un bon jour et doit vite se rasseoir, le luxembourgeois revient dans le sillage de Gesink à quelques encablures du sommet. Devenyns ramène aussi un groupe de 10 tout près mais Gesink doit creuser l’écart s’il veut remporter le général. Il en remet donc une couche dans les derniers pourcentages. Schleck perd quelques mètres, c’est le coup de trop pour lui. 2 kms plus loin, Gesink coupe la ligne en vainqueur, mais il faut attendre l’arrivée de Mohoric pour connaître le dénouement de ce Tour. Le jeune slovène est admirable en prenant la 4ème place derrière Txurruka, qui le prive des bonifications. Mais cela n’aurait rien changé au général. Pour 6 secondes, Mohoric doit céder sa tunique de leader à Gesink. Une victoire d'étape et une 2ème place au général pour sa première course professionnelle : Mohoric entre tout de même chez les pros par la grande porte !
- Spoiler:
Tour Down Under, étape 6
Ce Tour Down Under se termine par une étape courte autour d’Adélaïde. Le circuit est à couvrir 6 fois pour une distance totale de 99 kms. Va-t-on assister à un 6ème vainqueur en 6 étapes ?
C’est la dernière occasion de s’illustrer, et beaucoup veulent donc se démarquer. Les Garmin et les Rabobank ont du mal à contrôler les attaques, si bien que 10 coureurs prennent le large. Isaychev, Grivko, Schär, Barry, Vassano et Ravard s’étaient déjà illustrés sur une des étapes précédentes, au contraire de Delage, qui avait beaucoup tenté sans réussite. Évidemment, un groupe si conséquent ne peut pas prendre beaucoup de marge, 3’20’’ au maximum, et n’a donc aucune chance d’aller au bout. Surtout que derrière, la poursuite est assurée par deux équipes qui ne veulent pas repartir fanny d’Australie, les Garmin et les Vacansoleil. Leur tempo est même accru par les rafales qui soufflent fort. C’est donc logiquement que l’échappée est avalée à 8 kms du but. Barry insiste un peu plus mais lui aussi finit par s’incliner. Les deux formations sont cependant usées d’avoir roulé toute la journée et se font déborder par les Orica dans les 5 derniers kms. Bos et Viviani sont idéalement placés dans la roue de Guarnieri. Bennati a lui choisi celle de Bouhanni, qui est remonté par Van Hummel et Boeckmans. À 1500 mètres, les Vacansoleil prennent même l’avantage. Mais Bouhanni coince sous la flamme rouge. Bennati revient avant d’exploser à son tour. Grâce à son train, Guarnieri a pu s’économiser dans le final. Cela paye dans les 150 derniers mètres : il déborde ses adversaires et rapporte à Orica sa deuxième victoire de la semaine. L’équipe australienne débute magnifiquement la saison sur ses terres !
C’est la dernière occasion de s’illustrer, et beaucoup veulent donc se démarquer. Les Garmin et les Rabobank ont du mal à contrôler les attaques, si bien que 10 coureurs prennent le large. Isaychev, Grivko, Schär, Barry, Vassano et Ravard s’étaient déjà illustrés sur une des étapes précédentes, au contraire de Delage, qui avait beaucoup tenté sans réussite. Évidemment, un groupe si conséquent ne peut pas prendre beaucoup de marge, 3’20’’ au maximum, et n’a donc aucune chance d’aller au bout. Surtout que derrière, la poursuite est assurée par deux équipes qui ne veulent pas repartir fanny d’Australie, les Garmin et les Vacansoleil. Leur tempo est même accru par les rafales qui soufflent fort. C’est donc logiquement que l’échappée est avalée à 8 kms du but. Barry insiste un peu plus mais lui aussi finit par s’incliner. Les deux formations sont cependant usées d’avoir roulé toute la journée et se font déborder par les Orica dans les 5 derniers kms. Bos et Viviani sont idéalement placés dans la roue de Guarnieri. Bennati a lui choisi celle de Bouhanni, qui est remonté par Van Hummel et Boeckmans. À 1500 mètres, les Vacansoleil prennent même l’avantage. Mais Bouhanni coince sous la flamme rouge. Bennati revient avant d’exploser à son tour. Grâce à son train, Guarnieri a pu s’économiser dans le final. Cela paye dans les 150 derniers mètres : il déborde ses adversaires et rapporte à Orica sa deuxième victoire de la semaine. L’équipe australienne débute magnifiquement la saison sur ses terres !
- Spoiler:
- iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Annexes :
Sprint : D.Bennati (FDJ) 56 pts ; M.Mohoric (OGE) 42 pts ; T.Bos (RAB) 42 pts
Montagne : K.Kroon (SAX) 68 pts ; A.Talipov (SAX) 48 pts ; M.Boaro (ASA) 48 pts
Jeunes: M.Mohoric (OGE) 17h52’43” ; F.Felline (AST) + 3’25” ; S.Cannoot (OPQ) + 7’14”
Équipes : Rabobank Cycling Team 53h49’30” ; Astana Pro Team + 2” ; Movistar Team + 1'14"
- Nephilim66
- Messages : 1665
Date d'inscription : 30/01/2013
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Jeu 7 Aoû 2014 - 23:34
Dommage pour le jeune Mohoric, mais Gesink a fait parler l'expérience
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Ven 8 Aoû 2014 - 2:21
Bravo Gesink, Mohoric vend du rêve
- KimIceman
- Messages : 9112
Date d'inscription : 20/01/2013
Age : 31
Localisation : Guer
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Ven 8 Aoû 2014 - 4:03
C'est un premier résultat qui confirme que la Rabobank veut tout gagner
Mohoric déjà présent c'est impressionnant Schleck aurait il trouvé une bonne équipe pour lui?
Mohoric déjà présent c'est impressionnant Schleck aurait il trouvé une bonne équipe pour lui?
- Pierre80500Légende du village
- Messages : 20956
Date d'inscription : 19/01/2013
Age : 26
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Ven 8 Aoû 2014 - 10:40
Bieeen Gesink!
- Nico32
- Messages : 3489
Date d'inscription : 19/01/2013
Age : 30
Localisation : Lyon
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Ven 8 Aoû 2014 - 17:58
Il faut respecter les anciensNephilim66 a écrit:Dommage pour le jeune Mohoric, mais Gesink a fait parler l'expérience
Pour un néo-pro, c'est fort en effet. Mais j'attends de le voir sur des tours plus huppésContaShack a écrit:Bravo Gesink, Mohoric vend du rêve
Y avait-t-il encore besoin de le confirmer ?KimIceman a écrit:C'est un premier résultat qui confirme que la Rabobank veut tout gagner
Mohoric déjà présent c'est impressionnant Schleck aurait il trouvé une bonne équipe pour lui?
Après sa chute du premier jour, ce n'était pas gagnéPierre80500 a écrit:Bieeen Gesink!
- Nico32
- Messages : 3489
Date d'inscription : 19/01/2013
Age : 30
Localisation : Lyon
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Sam 9 Aoû 2014 - 19:38
Fin janvier - début Février
Entre le Tour Down Under et Paris-Nice, la saison World Tour prend une pause de six semaines. Mais février n’est pas dénué d’intérêt pour autant. Pour les grosses formations, les courses proposées sont l’occasion de retrouver le rythme de la compétition. Pour d’autres en revanche, plus modestes, il s’agit de dessiner la première hiérarchie des classements continentaux. Quoi qu’il en soit, tous veulent débloquer rapidement le compteur de victoires de leur équipe pour insuffler une bonne dynamique à leur saison.
Si certains ont voulu s’expliquer en Australie, d’autres grimpeurs ont préféré les routes argentines pour tourner les jambes. Comme sur le Tour Down Under, la montagne était absente des débats au profit de quelques étapes vallonnées et d’un contre-la-montre. Ce n’est pas ce qui a empêché de belles batailles, avec des victoires de Dan Martin et Valverde lors des arrivées en côte, et de Wiggins sur le contre-la-montre. Cependant, aucun d’eux n’est monté sur le podium du général. En effet, la régularité de Van den Broeck lui a permis de devancer Vansummeren de 6 secondes et Rui Costa de 9. Les arrivées massives ont quant à elles mis deux hommes en évidence. Kenny Dehaes et le local Juan José Haedo se sont partagés le butin avec chacun deux victoires et deux 2ndes places.
Après ces courses exotiques, le peloton retrouvait les terres européennes, mais ceux qui avaient déjà couru disposaient d’un léger avantage. C’est ainsi que Ventoso a empoché le GP d’ouverture La Marseillaise en réglant ses compagnons Vichot et Gerdemann dans un sprint à trois, et que Guarnieri a remporté son 2ème sprint de la saison lors de la Coppa costa degli Estruchi. Les grosses cuisses ont d’ailleurs eu de nombreuses autres occasions de s’illustrer. Sur l’Etoile de Bessèges, Petit, Bouhanni et Dumoulin se sont répartis les succès bien qu’Anthony Roux remporte le général. À Majorque, Goss et Degenkolb se sont fait surprendre par Bole lors de la première étape, mais l’allemand s’est vengé le lendemain, pour sa première victoire sous le maillot Garmin. Évidemment, les grimpeurs étaient aussi à leur avantage sur ce tour. Cependant, Valverde connut une grosse défaillance lors de l’étape reine, bien que Rojas et Boasson Hagen se soient disputés la victoire au sprint. L’espagnol profitait au passage des bonifications pour remporter le général devant Arroyo, vainqueur la veille. Vanendert, Nibali et D.Martin, très offensifs, n’avaient pas encore la condition pour forcer la décision.
Au Tour Med, c’est un autre sprinter, Michael Matthews, qui a ouvert son compteur sur la première étape mais n’a pu récidiver par la suite. Kittel, lui, a tout bonnement été transparent, n’entrant même pas dans un top 10 en 3 tentatives. Pour décider du général, les puncheurs se mesuraient au mont Faron. Sur les hauteurs de Toulon, Igor Anton se montrait le plus costaud et faisait coup double avec le général, une seconde devant Hivert. Le français, victorieux de la seconde étape et déjà 5ème du Tour de San Luis, permet à Bretagne-Schuller d’être pour l’instant en tête du classement continental.
Enfin, qui dit sprint dit Tour du Qatar. Pour sa reprise, Cavendish voulait marquer son territoire et livrer un premier duel à Sagan, qui l’avait battu à plusieurs reprises sur la dernière Vuelta. Mais l’anglais n’a rien pu faire sur les trois premiers sprints, remportés respectivement par Van Hummel, Haussler et son rival slovaque. Lors des deux derniers, il a tout de même remis les pendules à l’heure avec deux larges succès, mais insuffisants pour battre Sagan au général. Victorieux d’une étape au Tour Down Under, Theo Bos a repris ses vieilles habitudes avec quatre tops 5, dont un podium sur la dernière étape.
Si certains ont voulu s’expliquer en Australie, d’autres grimpeurs ont préféré les routes argentines pour tourner les jambes. Comme sur le Tour Down Under, la montagne était absente des débats au profit de quelques étapes vallonnées et d’un contre-la-montre. Ce n’est pas ce qui a empêché de belles batailles, avec des victoires de Dan Martin et Valverde lors des arrivées en côte, et de Wiggins sur le contre-la-montre. Cependant, aucun d’eux n’est monté sur le podium du général. En effet, la régularité de Van den Broeck lui a permis de devancer Vansummeren de 6 secondes et Rui Costa de 9. Les arrivées massives ont quant à elles mis deux hommes en évidence. Kenny Dehaes et le local Juan José Haedo se sont partagés le butin avec chacun deux victoires et deux 2ndes places.
Après ces courses exotiques, le peloton retrouvait les terres européennes, mais ceux qui avaient déjà couru disposaient d’un léger avantage. C’est ainsi que Ventoso a empoché le GP d’ouverture La Marseillaise en réglant ses compagnons Vichot et Gerdemann dans un sprint à trois, et que Guarnieri a remporté son 2ème sprint de la saison lors de la Coppa costa degli Estruchi. Les grosses cuisses ont d’ailleurs eu de nombreuses autres occasions de s’illustrer. Sur l’Etoile de Bessèges, Petit, Bouhanni et Dumoulin se sont répartis les succès bien qu’Anthony Roux remporte le général. À Majorque, Goss et Degenkolb se sont fait surprendre par Bole lors de la première étape, mais l’allemand s’est vengé le lendemain, pour sa première victoire sous le maillot Garmin. Évidemment, les grimpeurs étaient aussi à leur avantage sur ce tour. Cependant, Valverde connut une grosse défaillance lors de l’étape reine, bien que Rojas et Boasson Hagen se soient disputés la victoire au sprint. L’espagnol profitait au passage des bonifications pour remporter le général devant Arroyo, vainqueur la veille. Vanendert, Nibali et D.Martin, très offensifs, n’avaient pas encore la condition pour forcer la décision.
Au Tour Med, c’est un autre sprinter, Michael Matthews, qui a ouvert son compteur sur la première étape mais n’a pu récidiver par la suite. Kittel, lui, a tout bonnement été transparent, n’entrant même pas dans un top 10 en 3 tentatives. Pour décider du général, les puncheurs se mesuraient au mont Faron. Sur les hauteurs de Toulon, Igor Anton se montrait le plus costaud et faisait coup double avec le général, une seconde devant Hivert. Le français, victorieux de la seconde étape et déjà 5ème du Tour de San Luis, permet à Bretagne-Schuller d’être pour l’instant en tête du classement continental.
Enfin, qui dit sprint dit Tour du Qatar. Pour sa reprise, Cavendish voulait marquer son territoire et livrer un premier duel à Sagan, qui l’avait battu à plusieurs reprises sur la dernière Vuelta. Mais l’anglais n’a rien pu faire sur les trois premiers sprints, remportés respectivement par Van Hummel, Haussler et son rival slovaque. Lors des deux derniers, il a tout de même remis les pendules à l’heure avec deux larges succès, mais insuffisants pour battre Sagan au général. Victorieux d’une étape au Tour Down Under, Theo Bos a repris ses vieilles habitudes avec quatre tops 5, dont un podium sur la dernière étape.
- Nico32
- Messages : 3489
Date d'inscription : 19/01/2013
Age : 30
Localisation : Lyon
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Mer 13 Aoû 2014 - 18:47
Tour d'Oman (1/2)
Apparu en 2010, le Tour d’Oman se développe chaque année. En effet, le climat de la péninsule arabique offre des conditions climatiques optimales pour accumuler les kms. C’est aussi l’occasion pour les leaders de s’expliquer sur la Montagne Verte en vue des grandes échéances de l’année. Pour cette édition 2014, le plateau n’a jamais été aussi relevé. On enregistre notamment au départ le double vainqueur du Tour Bradley Wiggins. L’anglais sera soutenu par Fränk Schleck et Albasini et devra faire face à Dan Martin, qu’il a déjà rencontré en Argentine. Poels, Roche, Porte, Samuel Sánchez et Kreuziger, eux, reprennent seulement la compétition. Enfin, le duo de Colnago Pozzovivo – König veut faire mieux qu’au Tour Méditerranéen. Pour les sprints, le plateau est tout aussi relevé. Cavendish et Sagan mènent la meute, comme sur le Tour du Qatar. Mais la concurrence sera bien présente avec notamment Haussler, Greipel, Bos, Guarnieri, Boonen ou encore Farrar.
Étape 1 :
Et on commence ce Tour d’Oman par une étape réservée aux sprinters. Pourtant beaucoup de coureurs veulent faire partie de l’échappée du jour car il suffit de passer en tête au sommet de la seule difficulté du jour pour porter le maillot de grimpeur le lendemain. L’habituel gregario Van Winden aura finalement cet honneur. Outre les formations de Haussler, Cavendish et Sagan, les Europcar de Pelucchi participent à la poursuite, ce qui amenuise encore les chances de succès de l’échappée. C’est donc logiquement que les derniers fuyards sont avalés sous l’arche des 5 kms. Les trains ont cependant du mal à se mettre en place. Cavendish est ainsi enfermé en deuxième rideau. Ses rivaux Sagan et Haussler sont bien mieux placés. Farrar et Taborre sont à la lutte pour placer leur sprinter maison mais voient Appollonio revenir à leur niveau à 1500 mètres du but. Malheureusement, l’italien a perdu Cavendish en route. Sous la flamme rouge, Greipel prend l’avantage. Mais Haussler sort dans le vent à cet instant et ne lui laisse aucune chance. Sagan fait l’effort sur la droite de la chaussée, mais c’est sur la gauche que Cavendish surgit de nulle part pour sauter l’australien dans les 200 derniers mètres !
- Spoiler:
Étape 2 :
Cette deuxième étape longue de 150 kms n’est intéressante que dans son dernier quart. Deux bosses ponctuent en effet le final dont la deuxième n’est qu’à 3 kms de l’arrivée. Hormis Sagan, on voit donc mal comment un sprinter pourrait jouer la gagne sur la ligne. Une échappée de 4 menée par Popovych se fait rapidement la malle sans inquiéter les leaders. Ils ont juste le temps de se disputer les points au premier grimpeur avant que le peloton lancé à vive allure les rejoigne à 15 kms du but. Depuis 10 bornes, les Rabobank ont pris le relais des équipes de sprinters. Mais ce sont bien Cavendish, Haussler et Sagan qui passent dans cet ordre au sprint intermédiaire. À la suite de cette accélération et avant la dernière difficulté, on observe un moment de flottement dont profite Poels pour accélérer. Il est sorti au bon moment car, même si Porte est le premier à réagir, le néerlandais a déjà pris une petite vingtaine de secondes. L’australien est face à un dilemme : doit-il se livrer à fond pour ne pas perdre le général, mais ce faisant sacrifier le maillot rouge actuel de Cavendish ? Finalement, Porte donne tout et le fait bien. Seuls Gerdemann, Voeckler et Dan Martin parviennent à rester dans sa roue. Si certains comme Kreuziger n’ont pas pu suivre le rythme, d’autres comme Wiggins étaient simplement mal placés à l’abord des premiers pourcentages. Poels ne se relève évidemment pas et passe au sommet avec 12 secondes d’avance sur le quatuor de contre. Il reste encore trois kms mais la descente est technique et Porte n’a pas été relayé depuis le départ. L’écart ne faiblit donc pas jusqu’à la ligne, ce qui permet à Poels de faire coup double : étape et maillot de leader ! Voeckler et Gerdemann privent Porte des bonifications mais l’essentiel n’est pas là : les autres favoris, à commencer par Wiggins, concèdent 35 secondes sur ce groupe et 47 sur Poels.
- Spoiler:
Étape 3 :
Au programme aujourd’hui, 193 kms usants mais qui ne devraient pas venir à bout des sprinters. En revanche, les cartes devraient être légèrement redistribuées avant l’emballage final. L’échappée qui se forme après le premier sprint est identique à la première étape, avec Rudolph, Sensi, Bak et Van Winden, auxquels Eeckhout s’est rajouté. Cette fois, l’italien passe en tête de la côte répertoriée pour prendre le maillot de grimpeur à Popovych. Le seul autre fait marquant de cette étape est la crevaison de Wiggins, car aucun RadioShack ne s’arrête pour attendre l’anglais. Dans les cinquante dernières bornes, l’écart descend vite sous l’impulsion des Europcar, mais ce sont les Sky et les Acqua & Sapone qui durcissent le rythme dans le final. Le peloton est très étiré, trop pour Greipel qui lambine en queue de peloton au contraire de Dehaes. Serait-on en train d’assister à une passation de pouvoir chez Lotto ? Sur ce terrain escarpé, Sagan demande à ses équipiers d’augmenter encore l’allure. Ile slovaque est confiant dans ses capacités, au point de se lancer de loin, à près de 3 kms de la ligne. Cavendish est dans la roue du champion du monde mais il ne parvient pas à l’accrocher plus d’un km. Haussler doit faire l’effort pour se replacer dans la roue de Sagan mais lui aussi paye cette relance sous la flamme rouge. Boeckmans, lui, n’est pas assez costaud pour reprendre Sagan qui s’impose donc au bout de ce long sprint parfaitement maîtrisé.
- Spoiler:
- iiiiiiiiiiiiiiiiiii
- Pierre80500Légende du village
- Messages : 20956
Date d'inscription : 19/01/2013
Age : 26
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Mer 13 Aoû 2014 - 22:37
C'est chaud Sagan en blanc je croyais qu'il avait son maillot d'équipe et non de WC je comprenais plus rien x) En tout cas quel sprint!
Très belle perf de Poels, joliment joué! J'y crois pour la victoire finale!
Très belle perf de Poels, joliment joué! J'y crois pour la victoire finale!
- LeSuisseLégende du village
- Messages : 18939
Date d'inscription : 03/05/2013
Age : 25
Localisation : Nederlands
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Jeu 14 Aoû 2014 - 7:04
Mohoric : none!: enorme le petit jeune ! Mas bon contre Gesink cest de l'anti jeu Bravo quand meme
- Nico32
- Messages : 3489
Date d'inscription : 19/01/2013
Age : 30
Localisation : Lyon
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Ven 15 Aoû 2014 - 14:51
Oui je me suis aussi fait la réflexion en coursePierre80500 a écrit:C'est chaud Sagan en blanc je croyais qu'il avait son maillot d'équipe et non de WC je comprenais plus rien x) En tout cas quel sprint!
Très belle perf de Poels, joliment joué! J'y crois pour la victoire finale!
Si Wiggins ne se réveille pas, ça devrait pouvoir se faire
Je t'avais dit de ne pas louper mon début de saisonLeSuisse a écrit:Mohoric : none!: enorme le petit jeune ! Mas bon contre Gesink cest de l'anti jeu Bravo quand meme
En tout cas ça leur fait des gros points pour le maintien en World Tour
- Nico32
- Messages : 3489
Date d'inscription : 19/01/2013
Age : 30
Localisation : Lyon
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Ven 15 Aoû 2014 - 16:38
Tour d'Oman (2/2)
Étape 4 :
Les grimpeurs ont rendez-vous avec Green Mountain aujourd’hui. Comme l’an dernier, cette étape doit dessiner le général même si quelques changements sont encore possibles le lendemain. Les 100 premiers kms se déroulent sans encombre avant qu’un duo de contre comprenant Arroyo et König se détache à 20 kms du pied de l’ascension finale. Ils rejoignent les 6 hommes de tête et abordent les premiers pourcentages avec 1’10’’ d’avance sur leurs poursuivants, ce n’est pas négligeable. Alors que les Europcar avaient encore assuré l’essentiel de la poursuite, Phinney accélère le rythme dans la dernière portion plate et les premiers mètres de la Montagne Verte. L’américain fait un boulot monstre et permet un regroupement à 6 kms du sommet. Voeckler décide alors de lancer les hostilités. Plusieurs opportunistes veulent prendre sa roue mais Poels s’est placé en tête de groupe pour appliquer une tactique désormais habituelle dans les rangs Rabo. Les attaques se succèdent mais Poels est tout aussi efficace en montant au train : la sélection se fait donc par l’arrière. Mais sous l’arche des 5 kms, quelques secondes à allure plus soutenue suffisent à Poels pour se détacher avec Roche. Derrière le duo, Weening n’est plus relayé mais roule suffisamment fort pour maintenir l’écart et réduire le peloton à 12 unités. Comme avant-hier, Kreuziger n’a pas suivi, de même que Pozzovivo, F.Schleck et Samuel Sánchez. Heureusement pour ces formations, elles sont tout de même représentées à l’avant. Il ne reste que 3 kms quand Voeckler décide de prendre ses responsabilités. Son gros relais réduit encore le groupe de moitié, piégeant notamment les trois RadioShack dont Wiggins. Un peu plus loin, le duo de tête est repris alors que Arroyo craque. Ils ne sont donc plus que 7 devant. Izagirre prend le relais de Roche et fait craquer Weening. Les autres ne peuvent que rester dans la roue du jeune basque : la condition n’est pas encore suffisante pour pouvoir attaquer à une allure si soutenue. Le sprint est ainsi lancé sous la flamme rouge, et Roche et Txurruka sont immédiatement distancés. Dans le même temps, Martin place un démarrage surpuissant. Ses adversaires ne peuvent que constater sa supériorité. L’irlandais fait d’ailleurs coup double en passant devant Poels pour 6 secondes au général ! Le groupe Wiggins/Porte termine à 1’54’’ de Martin. L’anglais n’est pas encore au top. Au rang des déceptions, Kreuziger termine à 2’36’’ (17e), Schleck à 3’28’’ et Sánchez à 3’55’’ (23e).
- Spoiler:
- iiiiiiiiiiiiiii
Étape 5 :
Moins difficiles que Green Mountain, les trois ascensions de cette étape peuvent tout de même créer quelques écarts. Elles ne sont pas très longues mais leurs pourcentages font leur difficulté. Le placement sera également primordial car les routes ne sont pas larges et peuvent rapidement piéger les inattentifs. Comme les jours précédents, l’échappée prend le large sans difficulté particulière mais n’a aucune chance d’aller au bout avec seulement trois minutes de marge avant les bosses du jour. Les Garmin et les Rabobank impriment le rythme dans la montée, mais c’est dans la descente technique que les grosses cassures se forment. Ceux de l’arrière en seront quittes pour un avertissement sans frais. Dans la seconde ascension proposée, les Garmin font mal aux jambes du paquet. Arroyo et Kreuziger effectuent une grosse sélection que conforte Dan Martin en personne dans le dernier km. Au sommet, les écarts sont terribles pour certains. Roche, Weening et Gerdemann sont à une minute du groupe de 16 qui s’est détaché. Viennent ensuite Pozzovivo et Porte à 1’30’’. Txurruka, 5ème du général, passe lui à 4’40’’. Il était trop mal placé au pied de la côte. L’équipe du leader ne relâche pas son effort dans les kms qui suivent pour maintenir l’écart. Roche, Weening et Gerdemann parviennent cependant à revenir au pied de la dernière montée. Cette troisième ascension de Bousher Alambat est monté au train jusqu’à 1000 mètres du sommet car le rythme des Garmin est asphyxiant. Au sommet se trouve un sprint intermédiaire que Sagan, Izagirre et Martin se disputent. Si Sagan et Martin se relèvent une fois l’arche franchie, le maillot blanc se lance à corps perdu dans la descente. Un petit vent de panique s’empare de certains comme Voeckler ou Gerdemann, qui passent aussi à l’offensive. Mais personne ne fait le trou car Gerdemann et Vansummeren font la descente. Arrivé dans la plaine, Schleck place un contre pour revenir sur Izagirre à 3 kms du but. Les autres prétendants ont du mal à s’organiser et sont pointés à une trentaine de secondes du duo qui peut y croire. Mais les deux hommes sont cuits. Ils ne peuvent pas accélérer alors que Martin et les autres se lancent de loin. Dans ce groupe, Sagan est évidemment le plus rapide. C’est donc sans surprise qu’il s’impose pour la deuxième fois cette semaine. Derrière, le général se joue aux bonifications. Alors que Martin s’est vu trop beau, les Rabobank ont bien joué le coup. Breschel a emmené Poels pour la deuxième place et s’est accroché pour priver Martin des bonifications. Les calculettes sont de sortie car l’irlandais avait aussi grappillé un peu de temps au sprint intermédiaire. Mais pour deux secondes, il doit rendre sa tunique. L’irlandais est le grand perdant du jour avec Pozzovivo, Porte et Txurruka, qui sortent du top 10.
- Spoiler:
Étape 6 :
A priori, cette dernière étape est réservée aux sprinters mais trois petites bosses dans les derniers kms devraient donner des idées à Dan Martin pour récupérer les deux secondes qui le séparent de Poels. Les Rabobank ont donc tout intérêt à laisser filer l’échappée, ce qu’ils font en plaçant Maaskant en son sein. Les Garmin ne voulant pas non plus assurer la poursuite, ce sont les Sky et les Acqua & Sapone qui s’en chargent. Comme prévu, plusieurs attaques ont lieu dès la première des trois côtes. Roche, Izagirre et Voeckler se mettent notamment en évidence. Sagan s’y essaie lui aussi à 13 kms du but. Peut-être sent-il qu’un groupe de contre sera difficile à contrôler. Le slovaque est en tout cas le premier à revenir sur l’échappée sous l’arche des 10 kms. Mieux que cela, il les dépose pour partir en solitaire. Les Garmin ramènent les hommes intercalés dans le paquet, puis Martin contre tout le monde en vue du sprint intermédiaire. L’irlandais est bien parti pour empocher les bonifications, mais heureusement pour Poels, Cavendish et Boeckmans l’en privent dans les 200 derniers mètres. L’irlandais est furieux, d’autant que les deux sprinters ne peuvent plus rien jouer au général ou au maillot vert. Ces à-coups sont en plus inutiles et profitent à Sagan, qui possède 50 secondes de marge à 5 kms du but. Mais la dernière bosse ressemble à un mur après ces 10 bornes courues à fond. Pour une fois, le champion du monde coince et est ramené dans le rang par les Sky qui emmènent parfaitement Cavendish. Poels est dans les choux alors que Martin est tout près de Cavendish pour jouer les bonifs. Mais les deux anglo-saxons ont trop donné dans les bosses et le payent dans cet emballage. Sagan a retrouvé quelques forces et le déborde, mais lui-même se fait remonter par Farrar. L’américain emmène Haussler mais l’australien doit pourtant se rasseoir sous la flamme rouge. Il ne reste que Taborre dans l'aspiration de Farrar, pas pour longtemps car l’italien profite de la défaillance de son leader pour tirer les marrons du feu à la surprise générale ! Martin ne prend aucune bonification, Poels remporte donc ce Tour d’Oman 2014 !
- Spoiler:
- iiiiiiiiiiiiiiiiiii
- Pcm des Alpes
- Messages : 132
Date d'inscription : 12/08/2014
Age : 22
Re: [Récit de l'année 2013] [*****] Rabobank Cycling Team 2014 3/3
Ven 15 Aoû 2014 - 18:35
Juste a voir t screens ca donne envie et j ai pas tro lu juste vite fait les transferts alors l'équipe acqua scapone je crois c etait quoi avant?
En tt cas beaux screens
En tt cas beaux screens
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|