Continental Pro 2017 : Présentation des équipes - A vos pronostics !

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Sprints
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Nombre de coureurs : 25
Moyenne d'âge : 29,92 ans
Renouvellement de l'effectif : 52% (13 arrivées pour 12 départs)
8 nationalités :
17 belges
2 français
1 américain
1 russe
1 allemand
1 tchèque
1 argentin
1 néerlandais









Laissée sans capitaine au milieu de l'année 2016, le navire Wanty tanguait dangereusement et était bien proche de sombrer définitivement. Heureusement, Degenkolb, attiré par ce projet belge, s'est proposé avant l'ouverture de la période des transferts et a pu entamer le redressement de la barre. Avec de nombreux départs en retraite, l'objectif était déjà d'attirer quelques coureurs libres pour satisfaire le critère quantitatif. Ce fut chose faite avec les venues, entre autres, de Damien Monier, de David Boucher ou de Xandro Meurisse, des recrues à moindre coût et avec tout de même des qualités non négligeables pour une formation de Continental Pro.

En parallèle, l'idée était à la fois de renforcer l'effectif pour prétendre jouer les premiers rôles sur certaines courses et de dénicher quelques jeunes talentueux. Ainsi, les arrivées de Tyler Farrar et Sergey Firsanov vont grandement soulager Kenny Dehaes et Serge Pauwels qui portaient à bout de bras la formation belge sur les sprints et en montagne. Jasper Philipsen et Fabio Jakobsen pourront eux profiter de l'expérience de Bert De Backer et de Laurens De Vreese sur les pavés pour gravir les échelons à toute vitesse. Le renouveau de Wanty a commencé, à voir comment cela va maintenant se matérialiser en course.






Bert De Backer n'est pas le coureur le plus médiatique du peloton, c'est indéniable. Sans grande référence, il n'a pas inscrit le moindre point pour son équipe en 2016. Mais il dispose pourtant d'un profil de flandrien intéressant et, accompagné de Laurens De Vreese, a l'opportunité de briller entre février et avril sur les classiques du Nord. En Belgique comme en France, les pavés sont son terrain de prédilection.

Comme beaucoup d'autres, il ne sera qu'outsider face aux meilleurs de la discipline que l'on retrouve en Continental Pro, à savoir Tiesj Benoot, Sep Vanmarcke ou encore Oliver Naesen. Mais il pourrait bien être capable, à l'expérience, d'aller cueillir quelques Tops 10.






Avec Sergey Firsanov pour la montagne, c'est l'autre gros coup du mercato chez Wanty. Alors que Kenny Dehaes se morfondait en tant que seul véritable sprinteur de l'équipe, la venue de l'Américain Tyler Farrar devrait permettre à la formation belge d'être beaucoup plus visible dans les emballages massifs. Si ses meilleures années sont sûrement derrière lui, l'ancien sociétaire de Direct Energie profitera également de l'arrivée de Romain Feillu qui pourra lui servir de poisson-pilote pour lever les bras. Il en a clairement les moyens d'ici à fin 2017.

Pas ridicule non plus sur les routes non goudronnées, il pourrait bien faire partie du groupe sélectionné pour les classiques printanières et ainsi contribuer à la bonne marche de sa nouvelle équipe.






« Bonjour monsieur Cheng Ji,

En effet, la Wanty a été reprise par moi-même, jeune manager sans expérience malheureusement, mais avec un réel projet que j'ai en tête avec cette formation belge. J'ai récupéré une bonne équipe avec des bons piliers malgré tout. Le problème est que cette équipe a été délaissée par son ancien manager. Je pense qu'il y a quelque chose de bien à faire avec les gars de la Wanty. J'ai décidé de choisir cette formation parce qu'elle est composée de belges, une nationalité que j'apprécie fortement car je suis un fan des classiques flandriennes. J'ai envie de construire quelque chose de concret avec eux.

Concernant le mercato, mon objectif était de rajeunir l'effectif, parce qu'à mon arrivée, j'avais des coureurs bons mais vieillissant, qui est l'un des problèmes majeurs. Sauf qu'avec les transferts, n'ayant pas un gros effectif capable de jouer la montée en World Tour, je me suis résolu à prendre des coureurs d'un certain âge, mais capable de résultats intéressants. J'étais prêt à faire des sacrifices pour attirer une pointure chez Wanty mais ça n'a pas été le cas...

Maintenant, on peut parler des objectifs pour la saison qui arrive. Cela serait peut-être de gagner quelques étapes en Continental Pro. Ce qui me tiendrait à coeur, c'est de participer à l'un des 3 Grands Tours. Ma préférence va au Giro, puisqu'au niveau du calendrier, cela serait le plus adapté. J'espère qu'on pourra faire des tops 20 dans les classiques flandriennes, et surtout, faire mieux que l'ancien manager avec ses 6 points pour ne pas finir en bas du tableau. »

Seulement quatrième formation de division Continental Pro au classement mondial en 2016, l'équipe IAM Cycling est contrainte de rester une saison de plus à l'échelon inférieur. Les tractations pour envisager l'arrivée de Milka en sponsor principal ont échoué, et c'est avec les mêmes couleurs que jeanpierre33 travaillera en 2017. L'objectif annoncé est néanmoins de retrouver tôt ou tard les hautes sphères du cyclisme mondial. Mais ont-ils les moyens de faire la différence face à leurs rivaux de cette année, plus agressifs sur le marché ?

Au delà de ses deux coureurs draftés et l'arrivée de Danilo Wyss (Sunweb), jeanpierre33 n'a effectué qu'un seul gros transfert, avec la formation Dimension Data. Il se sépare de son leader pour les sprints Debusschere et de l'éphémère Veloso, pour attirer quatre coureurs, qui viennent d'avantage renforcer le collectif que pour endosser un rôle de leader. Et c'est là que le bât blesse : au delà de l'inévitable Michael Albasini, aucun coureur ne semble avoir la carrure d'un capitaine, capable de ramener à son équipe des points dans toutes les circonstances. Il faudra qu'IAM tente beaucoup de coups audacieux afin d'arracher une montée en WorldTour.

Avec la retraite de l'illustre Fabian Cancellara, on peut considérer Michael Albasini comme son successeur à la tête du cyclisme suisse. Si à 36 ans ses plus belles années sont derrière lui, il reste néanmoins l'un des meilleurs puncheurs du peloton continental, et sa pointe de vitesse lui donne un avantage certain en cas d'arrivée en petit comité. Cycliste extrêmement complet, Albasini sera l'une des clés de la réussite d'IAM Cycling en cette saison 2017. Mais le suisse déçoit très rarement, et devrait donc ramener un bon nombre de points à sa formation.

Voilà un transfert qui a pu faire grincer des dents certains managers : Exit Gustavo Veloso et surtout Jens Debusschere, star de l'équipe IAM. En échange arrivent 4 coureurs de Dimension Data, avec comme principale recrue le luxembourgeois Jempy Drucker. Il aura la lourde charge de conclure les sprints de sa nouvelle équipe. S'il n'est pas pour autant le meilleur sur ce terrain, ses capacités de rouleur lui permettront de jouer les premiers rôles sur les courses par étapes de printemps, propices aux coureurs de son acabit.

Notre équipe est surtout bâti autour de 4 leaders, Michael Albasini, Patrick Konrad, Matthias Brandle et Jempy Drucker. Ils seront épaulés par des équipiers austro-suisses dans la majorité pour répondre aux exigences du sponsors comme Eisel ou Preidler. A noter une présence norvégienne et hollandaises dans l'équipe. Le mercato a été relativement clame, les cibles des drafts ayant été prises très tôt, l'équipe a du se rabattre sur d'autres coureurs sur lesquelles elle mise beaucoup sur l'avenir comme Halvorsen ou Bidard. Nous aurons aimé avoir des autrichiens prometteurs comme Gogl ou Postlberger ou des suisses confirmés comme Reichenbach mais les offres proposées étaient au désavantage de Iam. A part cela, l'énorme changement fut le départ du Debusschere, malgré l'attachement du manager à ce coureur, mais qui semblait au bout de son aventure avec Iam, remplacé par Drucker qui est plus un pari sur l'avenir avec ses résultats IRL. En résumé, Iam continue de se renforcer sur l'avenir pour viser une remontée en WT d'ici 2 saisons. Le but de cette année sera de remporter plus de courses à étapes contis (ex : Tour d'Autriche), notre point faible, d'obtenir des WC pour des courses WT d'ampleur internationale comme le Tour et y décrocher une victoire d'étape mais aussi de finir le mieux placé au classement conti afin d'obtenir le meilleur tour de draft possible.

Nombre de coureurs : 25
Moyenne d'âge : 27,68 ans
Renouvellement de l'effectif : 52% (13 arrivées pour 14 départs)
13 nationalités :
6 sud-africains
4 érythréens
3 espagnols
2 belges
2 français
1 portugais
1 américain
1 australien
1 algérien
1 éthiopien
1 tunisien
1 dominicain [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
1 marocain









Dimension Data a globalement réalisé une bonne saison 2016 à l'échelon Continental Pro, allant même jusqu'à briller sur certaines courses comme le Tour d'Espagne avec une 6^ème place. Problème ? La quasi-totalité des points a été ramenée par un seul homme, Bauke Mollema. Le reste a eu beaucoup de mal à exister dans l'ombre du Néerlandais. Et durant la période des transferts, Ranran le manager a fait un choix fort. Enfin plutôt plusieurs...

Premièrement, il fallait redonner une dimension africaine au projet. C'est chose faite, avec brio. Si certains coureurs, comme Louis Meintjes, semblent difficiles à attirer, quelques talentueuses pépites du continent ont fait un choix cohérent : Daniel Teklehaimanot, Natnael Berhane, Merhawi Kudus viennent apporter leurs nombreuses qualités. Grimpeurs au potentiel intéressant, on devrait les retrouver aux avant-postes cette saison.

Deuxièmement, il semblait impératif d'obtenir plus de polyvalence pour marquer des points sur différents terrains. Bauke Mollema ne pouvait pas tout faire. Et il ne fera d'ailleurs rien de plus puisqu'il a fait le choix de retrouver la formation LottoNL-Jumbo. Pour lui succéder, Rui Costa arrive du Team Sunweb avec des qualités sur les tours d'une semaine et sur les classiques vallonnées. Il ne sera cependant pas seul leader puisque Jens Debusschere est arrivé dans les dernières minutes du mercato. Bon sprinteur, à l'aise sur les pavés, il comptera sur l'appui d'Heinrich Haussler pour se hisser sur le podium de quelques courses belges notamment.

Dimension Data a donc vécu une période des transferts particulièrement mouvementée. Sur le papier, cela semble prometteur. A voir si cela se confirme sur la route, face à d'autres formations qui se sont également renforcées.






Rui Costa pourra-t-il combler le départ de Bauke Mollema ? Là est la véritable question du côté de Dimension Data. Les deux coureurs n'ont pas le même profil, ce qui rend justement la comparaison délicate. Quand le Néerlandais brillait sur une et trois semaines, le Portugais risque d'avoir des difficultés en Grand Tour. Mais il semble également capable de plus de régularité sur les classiques.

Expérimenté, préférant parfois suivre les favoris plutôt que d'attaquer lui-même, il sait s'y prendre pour lever les bras. Sa renommée devrait ouvrir les portes des Ardennaises à Dimension Data si celle-ci demande une invitation. La concurrence est rude mais c'est aussi l'occasion, avec un peu de chance, de prendre de gros points. Si Rui Costa est auteur d'une grande saison, il ne serait pas surprenant de retrouver l'équipe aux portes du World Tour.






Jens Debusschere est un peu l'invité de dernière minute chez Dimension Data. Alors que les négociations étaient engagées de longue date, l'affaire s'est conclue avec IAM Cycling dans les derniers instants. Pièce importante de l'équipe suisse en 2016, il espère faire au moins aussi bien pour donner raison à son nouvel employeur. Vainqueur sur le Het Nieuwsblad, il brille principalement à domicile, lors de la saison des classiques printanières.

En plus d'une indéniable capacité à passer aisément les secteurs pavés, sa pointe de vitesse lui permet de régler sans difficulté un petit groupe. Il devra se méfier de ses compatriotes courant chez Sport Vlaanderen ou Lotto Soudal, essayer de les suivre le plus longtemps possible pour faire valoir sa pointe de vitesse. Alors, Debusschere, pari gagnant pour Dimension Data en 2017 ?






« L'objectif de Dimension Data lors de la saison 2016 était de jouer les premiers rôles au niveau Continental et ainsi espérer un Top 3. Celui-ci n'ayant pas été obtenu, la direction de l'équipe a ainsi décidé de changer la politique de recrutement.

Cette nouvelle politique a donc été de recruter des coureurs d'origine africaine et ainsi se renforcer au niveau du sprint et des pavés, où nous avons été défaillants lors de la dernière saison.
Bauke Mollema nous a quitté pour laisser la place à Rui Costa en tant que leader de l'équipe, il pourra jouer sa chance sur les Ardennaises et les courses d'un jour !
Plusieurs coureurs africains nous ont aussi rejoint tels que Reguigui, Haddi, Berhane et Teklehaimanot mais surtout un des futurs prodiges en la personne de Merhawi Kudus ! Le jeune Érythréen est accompagné par Enric Mas pour dynamiser l'équipe !

Pour encadrer cette jeunesse, il a fallu attendre les dernières heures du mercato pour voir l'arrivée de José Herrada, d'Heinrich Haussler et de Gustavo Cesar Veloso qui auront la lourde tâche d'aider Costa mais aussi la recrue surprise en la personne de Jens Debusschere. Le Belge était très convoité par les écuries WT mais a décidé d'avoir un rôle de leader au lieu d'équipier et pourra combler la déficience Sprint et Pavé !

L' objectif pour la saison 2017 est très simple : garder sa place dans le Top 5 Continental au vu des différentes écuries qui se sont renforcées !

Bonne saison à vous tous ! »

Nombre de coureurs : 26
Moyenne d'âge : 30,35 ans
Renouvellement de l'effectif : 69% (18 arrivées pour 19 départs)
11 nationalités :
7 allemands
5 néerlandais
3 français
2 japonais
2 danois
2 russes
1 biélorusse
1 belge
1 lituanien
1 australien
1 kazakh









Depuis la fin de l'année 2016, c'est désormais Floxing qui occupe le poste de manager de Bora - Hansgrohe, après le départ de LoveSport pour Sunweb. La période des transferts a cependant été marquée par un fort rapprochement entre les deux équipes allemandes. En effet, pas moins de 7 coureurs de la formation World Tour ont fait le choix de descendre d'une division. Plus globalement, les changements ont été nombreux. Il fallait tout d'abord pallier aux départs en retraite de Fabian Wegmann, Linus Gerdemann ou encore Fränk Schleck, trois pointures qui allaient nécessairement manquer chez Bora.

La venue de Kanstantsin Siutsou et de Yury Trofimov devrait permettre d'exister lorsque la route s'élèvera, sur les courses d'une semaine, voire de trois si une invitation est accordée à Bora en mai, juillet ou août. Le Biélorusse et le Russe viennent diversifier un effectif sensiblement axé sur la plaine et les courses pavées comme en témoigne le noyau d'historiques composé d'Iljo Keisse, de Marcel Sieberg ou encore de Lars Ytting Bak.

Bora présente dorénavant un visage attractif pour les sprints massifs avec Théo Bos, qui mettra un temps la piste de côté pour cette année 2017, mais surtout les talentueux Phil Bauhaus et Asbjorn Kragh Andersen. Il convient bien évidemment de nuancer tout cela puisque tout ce beau monde devrait tout de même éprouver des difficultés à lever régulièrement les bras. Il faudra beaucoup d'abnégation aux grimpeurs, aux sprinteurs comme aux coureurs de classiques de l'écurie allemande pour espérer engranger un maximum de points. Mais, pour une phase de transition, l'effectif intrigue et pourrait bien créer une ou deux belles surprises.






Kanstantsin Siutsou n'est pas à proprement parler une star du peloton. C'est plutôt un équipier modèle, se mettant à la planche sans rechigner pour ses leaders. Mais, en quittant LottoNL-Jumbo, le Biélorusse hérite de responsabilités accrues en s'engageant en Continental Pro chez Bora - Hansgrohe. Grimpeur solide, capable de tirer son épingle du jeu lors des contres-la-montre, il sera l'homme des classements généraux dans sa nouvelle équipe.

Le voir jouer la gagne voire le podium serait assez étonnant, car il risque de rencontrer une adversité autrement plus à l'aise lorsque la route s'élève, avec des coureurs comme Romain Bardet, Wout Poels ou même Rui Costa. Mais des Tops 10 semblent envisageables, surtout si Yury Trofimov, transfuge de CCC, l'épaule le plus loin possible en montagne.






Ce n'est pas le nom le plus clinquant lorsque l'on prend le temps de se pencher sur les 26 coureurs de Bora. Et pourtant, Phil Bauhaus a tout de l'excellente affaire ! De la nationalité du sponsor titre, sprinteur en devenir, arraché à une autre équipe particulièrement attachée aux jeunes cyclistes germaniques, le natif de Bocholt va grandir sereinement en Continental Pro.

Capable de s'illustrer dans les emballages massifs, il devrait naturellement avoir du mal à s'imposer au plus haut niveau dès cette année. Mais il pourra déjà s'aguerrir en tant que poisson-pilote de luxe de Theo Bos. Avant vraisemblablement d'exploser aux yeux de tous dès 2018...






« Bonjour,

La formation Bora a complètement changé depuis le début du mercato. En effet, nous avons vendu des grands noms de notre équipe comme Nordhaug, Walscheid, Knees et Chérel. Mais nous avons pu nous reconstruire avec Siutsou , Arashiro , Trofimov ou encore Théo Bos.
Notre effectif est assez vieux, certes, et nos leaders le sont encore. Mais nous avons réussi a accueillir des futurs grands champions comme Bauhaus et Kragh Andersen. Je remercie les équipes LottoNL-Jumbo, Sunweb et CCC avec qui j'ai fait mes principaux transfert.

Cette année l'objectif sera de participer au Tour de France et de gagner une étape ou un maillot. Nous voudrions aussi faire toutes les classiques pavées où notre effectif est assez complet.
Le Giro sera aussi un objectif important où nous viserons un top 25 avec Siutsou.
La Vuelta, les classiques italiennes ou encore les Canadiennes ne nous intéresseront pas.

Au classement nous viserons un top 10 face aux autres équipes de Continental Pro. »